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Ce que les experts pensent de la loi de finances 2023
26/12/2022 | 17:18
8 min
Ce que les experts pensent de la loi de finances 2023

 

Vendredi 23 décembre 2022, deux documents économiques importants ont été rendus publics, après une longue attente : la Loi de finances 2023, publiée au Jort N°141 du 23 décembre 2022 et une version préliminaire du Budget économique pour l’année 2023. Tout au long du weekend, la toile a été en effervescence entre les soutiens et les opposants de la politique du gouvernement. Plusieurs commentateurs ont mis en avant l’augmentation de la pression fiscale alors que d’autres ont plaidé la cause du gouvernement. Pour ces derniers, il s'agit de la seule solution pour faire face à la conjoncture mondiale et pour investir dans le développement du pays. Mais, qu’en pensent les experts économiques ?

 

Concrètement, les économistes s’attendent à ce que 2023 soit une année très difficile. Le docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l'Université de Carthage et expert consultant, Aram Belhadj a affirmé : « La publication du budget économique confirme les prédictions de nombreux experts et connaisseurs de l'économie tunisienne. L'année 2023 sera une année très difficile compte tenu des grandes entraves à la relance de la production, la détérioration du pouvoir d'achat des citoyens et de la compétitivité des entreprises, l'augmentation de la pression fiscale, la dégringolade du dinar face à l’euro, et surtout le retard accusé dans le lancement du processus de réforme ».

Pour lui, « la publication d’un budget général via un décret présidentiel et sans consulter les acteurs économiques et les composantes de la société civile ne peut pas être en rupture avec le passé ou être considéré comme une loi révolutionnaire », a-t-il expliqué dans une interview accordée à Al Araby.

Et de soutenir que : « la Loi de finances ne peut pas pousser la roue du développement économique, surtout que certaines mesures correspondaient à la logique du Fonds monétaire international (FMI) ».

L’expert estime que le montant du budget de 70 milliards de dinars pose certains défis notamment en ce qui concerne la mobilisation de ressources, contre un faible investissement. Et de souligner que la pression fiscale aura des répercussions sur le pouvoir d’achat des citoyens et sur la compétitivité des sociétés.

 

Le professeur universitaire et expert en sciences économiques, Ridha Chkoundali, considère, quant à lui, que la Loi de finances 2023 est une loi d’imposition pure et simple.

Selon lui, une politique économique doit conduire à la création de richesses, à la baisse du chômage, à booster les investissements extérieurs, etc. Or, la philosophie de la loi de Finances 2023 est l’augmentation des taux d’imposition pour l’amélioration des recettes fiscales. Or, la pression fiscale en Tunisie est déjà très élevée.

M. Chkoundali a indiqué que le budget 2022 était aux alentours de 60 milliards de dinars alors qu’en 2023 le budget prévu est d’environ 70 milliards de dinars, soit une hausse de 10%. « Chose qui n’est jamais arrivée dans l’histoire des finances publiques dans notre pays et une hausse énorme alors que notre pays vit d’importantes difficultés au niveau du financement », a-t-il commenté.

Et d’ajouter : « Normalement, une hausse aussi conséquente dans le budget de l’État signifierait une forte croissance économique au niveau du PIB, de la création de richesses et de la création d’emplois. Cependant, en lisant le budget économique, on apprend que le gouvernement s’attend à une baisse de la croissance économique ».

En outre, l’expert économique a estimé qu’il y a un conflit important entre ce qui a été promis par le gouvernement au FMI et ce qui a été planifié dans la LF 2023 notamment en ce qui concerne le dossier de l’amélioration du climat des affaires, avec la hausse faramineuse des taux d’imposition. À titre d’exemple : l’impôt sur les sociétés qui était de 35% a augmenté de quatre points de pourcentage au titre de la participation solidaire sociale, le nouvel impôt sur la fortune immobilière à 0,5% de la valeur des biens, etc.

Et de spécifier que le budget de l’État provient essentiellement de la fiscalité à hauteur 40 milliards de dinars, soit 4 milliards dinars de plus que l’année en cours (un montant difficile à atteindre à cause du poids fiscal et de l’évasion fiscale) et de l’endettement excessif de 15 milliards de dinars, qui suppose qu’on est capable de lever un tel montant ce qui est loin d’être le cas et le report de l’examen du dossier tunisien par le FMI en est l’exemple concret.

 

Pour l’expert économique et président du cercle des financiers tunisiens Abdelkader Boudriga, Même si le budget investissement a augmenté, il a affirmé : « Nous sommes restés sur notre faim. Encore une fois, la loi de Finances n’est pas amie de l’investissement ».

Il a signalé que la masse salariale avait diminué en comparaison avec le budget de l’État passant de 21 milliards de dinars sur 47 milliards de dinars à 22 milliards sur 53 milliards de dinars, environ. 

Rappelant que la Tunisie avait conclu un accord préliminaire avec le FMI, l’économiste a noté que la LF correspondait, dans son ensemble, aux exigences du bailleur de fonds. La réduction de la masse salariale fait, notons-le, partie des recommandations du FMI. « Reste à savoir si cela va être appliqué », a-t-il signalé, précisant que l’État avait failli à plusieurs reprises à quelques-uns de ses engagements envers le FMI. 

Au sujet de l’impact de cette loi sur la situation économique du pays, l’économiste a relevé des disjonctions entre les dispositions de la loi de Finances et celles mentionnées dans le budget économique et un manque d’ingéniosité en termes de mesures incitatives. Cela, conjugué aux manques de moyens, ne permet pas une relance économique telle que le requiert la situation du pays.

 

L’expert en économie, ancien ministre, ancien gouverneur de la Banque centrale et président du Centre international Hédi Nouira de prospective et d'études pour le développement (CIPED), Taoufik Baccar pense que la Loi de finances 2023 manque de vision. Il s'attendait à plus de mesures portant sur l'encouragement des investissements et de la croissance économiques. L’expert a soutenu que la Tunisie faisait face à un problème de mobilisation de fonds pour financer le budget de l'État. Il a expliqué que l'emprunt auprès des banques tunisiennes provoquait un effet d'éviction : l'État se transformant en concurrent de l'ensemble des acteurs économiques au niveau des prêts et ceci conduira à l'exclusion de certains d'entre eux.

M. Baccar s'est interrogé sur la question des emprunts auprès du marché international et considérant qu'il serait difficile d'acquérir les seize milliards de dinars évoqués par la LF 2023 même en cas de conclusion d'un accord avec le FMI. Il a affirmé que la dette tunisienne ne permettait plus au pays de parler d'indépendance. La dette a évolué à un point ne permettant plus au pays de parler de souveraineté, selon ses dires.

En outre, l’ancien gouverneur de la BCT a estimé que l'État dépensait trop et de façon erronée. Il a rappelé que le budget de l'État était égal à treize milliards de dinars en 2010. Il est passé à 70 milliards de dinars au bout de dix ans sans réaliser de croissance économique. Il a évoqué la hausse continue de la masse salariale et le blocage au niveau de l'investissement. Il a mis l'accent sur la gravité de la situation économique du pays et a estimé que la scène politique devrait se focaliser sur la préservation du pouvoir d'achat et la lutte contre le chômage et la pauvreté. 

Taoufik Baccar a critiqué l'absence de plusieurs mécanismes permettant de réaliser une croissance économique du pays. Il a évoqué la suppression, durant plusieurs années, des mécanismes de planification et de programmation. Il a expliqué que le budget de l'État était élaboré depuis le mois de juillet à travers des réunions entre les équipes des ministères du Développement et des Finances. M. Baccar a considéré que la nouvelle constitution aurait pu comporter une règle limitant le déficit budgétaire de l'État. Il a, également, considéré que la Tunisie n'avait pas besoin d'adopter un nouveau mode de développement. Évoquant la question des entreprises communautaires, il a relevé l'exemple des coopératives et les conséquences néfastes de cette expérience. 

 

Le président de l'Ordre des experts comptables de Tunisie (OECT), Walid Ben Salah, a remarqué qu’une première lecture du budget 2023 fait ressortir que la masse salariale représente environ le tiers du budget, le service de la dette environ un autre tiers, alors que l’investissement ne représente que 6,7% du budget.

En outre, il s’est interrogé : « À quoi ça sert d'augmenter les pénalités de retard d'une manière exagérée et disproportionnée avec les taux d'intérêt excessifs dans un contexte de crise économique et financière, puis accorder une énième amnistie après un an ou deux ? ».

Et de spécifier que l’État prévoit une hausse de 74% de ses entrées des amendes et pénalités fiscales en 2023 par rapport à 2022.

 

Rappelons que le budget de l’État pour l’année 2023 a été fixé 69.286 millions de dinars (MD). L’État tunisien s’attend à ce qu’il engrange des recettes de 46,42 milliards de dinars à fin 2023, mais qu’il en dépensera 53,92 milliards de dinars, ce qui engendrera un déficit de 7,5 milliards de dinars. Les ressources budgétaires seront en grande partie issues de recettes fiscales avec 40,54 milliards de dinars et à hauteur de 5,53 milliards de dinars de recettes non-fiscales, alors que 0,35 milliard de dinars proviendront de dons.

Côté dépenses, on apprend que 9,12 milliards de dinars seront dédiés au remboursement du principal de la dette intérieure et 6,67 milliards de dinars au principal de la dette extérieure.

Autre information importante, l’État table, tout au long de l'année 2023, sur l’engrangement de 14,86 milliards de dinars de ressources provenant d’emprunts extérieurs et 9,53 milliards de dinars de ressources provenant d’emprunts intérieurs.

 

Même si chaque expert économique a sa propre vision des choses, tous sont d’accord sur le fait que 2023 sera une année difficile, et que la mobilisation des ressources prévues, qu’elles soient issues de la fiscalité ou des emprunts, le sera tout autant...

 

Imen NOUIRA

26/12/2022 | 17:18
8 min
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Commentaires
Djodjo
Pas besoin d'être un expert
a posté le 28-12-2022 à 03:23
Pour comprendre qu'en temps de crise augmenter les dépenses de l'état et aggraver le déficit est une aberration.

Si les dépenses supplémentaires étaient de l'investissement, à la rigueur pourquoi pas, mais là le déficit abyssal prévu/voulu et validé par le dictatour ne concerne que le fonctionnement de l'état et le train de vie de kais.

Inutile de venir pleurer ensuite et nous dire que c'est à cause de la décennie noir, la gabegie actuelle est uniquement de la responsabilité de Kaïs et de ses supporters. Le passé n'a rien à voir avec notre plongeon actuel.
Hamza Nouira
Et bien....
a posté le 27-12-2022 à 23:02
Il y a une chanson qui va très bien avec cette loi des finances. Une chanson des inconnus :

Salut mec, ça va, tu vas bien?
On se présente, mais non tu nous connais
On est là pour te pomper
T'imposer sans répit et sans repos
Pour te sucer ton flouze
Ton oseille, ton pognon, ton pèze, ton fric, ton blé
Tes économies, tes sous, ton salaire, tes bénefs, tes bas de laine
Tout ce qui traîne
C'que t'as sué de ton front
On te le sucera jusqu'au fond,

Faut qu'tu craches, faut qu'tu payes
Faut qu'tu craches, faut qu'tu payes
Pas possible que t'en réchappes
Nous sommes les frères qui rappent tout!

La chanson est taillé sur mesure! Lol

Philobog
Justice fiscale
a posté le 27-12-2022 à 21:32
C'est une loi des finances qui pénalisera tout le monde
Le seul côté "positif" , si il est réellement appliqué et contrôlé c'est le passage au régime réel. B.N. s'insurge contre cette mesure en nous parlant du menuisier ou du boucher de quartier.
Mais le système forfaitaire à été contourné et dévoyé de son sens initial : d'innombrables véritables fortunes se sont faites depuis des décennies sous le parapluie du "forfaitaire ". Que nous soyons tous soumis à l'impôt de la même manière me semble une chose équitable.
Ensuite cette loi est pleine d aberrations et le budget de fonctionnement de l'état est obscène et explique en grande partie les déficits colossaux et successifs constatés.
VOILA
La Tunisie s'appauvrit, quelqu'un doit payer la facture
a posté le 27-12-2022 à 16:34
Nous nous sommes appauvris en tant que pays, et quelqu'un doit payer la facture. Certes, les épaules larges portent déjà beaucoup aujourd'hui. Mais maintenant, il y a encore plus à payer.
La solidarité n'est pas une catégorie économique, les économistes ne peuvent s'exprimer sur ce sujet qu'en tant que personnes privées. On ne peut pas dire à chaque dépense supplémentaire de l'Etat : il y a encore quelque chose à faire.
Plus d'impôts et des impôts plus élevés, voilà un facteur parmi d'autres qui pourrait rendre la Tunisie moins attractive au niveau national et international : Il ne s'agit pas ici des riches, mais des signaux que nous envoyons également au reste du monde : Sommes-nous un lieu où il vaut la peine de construire une existence ? Ou bien exploitons-nous surtout ici une grande machine à redistribuer.
Bien sûr, les prix seront toujours plus élevés qu'avant la crise de Corona, et nous devrons nous en accommoder. Pour les entreprises, cela signifie par exemple qu'elles doivent s'adapter - ou fermer leur magasin.
Tunisino
La situation est grave suite à l'irresponsabilité
a posté le à 18:47
1. Appauvrir en diminuant le revenue du citoyen, ce qui réduit sa consommation, ce qui freine l'économie, ce qui appauvrit tout le monde.
2. Appauvrir en dévalorisant le dinar, ce qui fait augmenter artificiellement tous les prix, ce qui produit une perturbation à tous les niveaux, et fait disparaitre les produits de bonne qualité, ce qui réduit la qualité de vie de tout le monde.
3. Appauvrir en augmentant le TMM, ce qui diminue l'investissement, ce qui réduit la création de la richesse et de l'emploi.
4. Appauvrir en s'aveuglant, ce qui affaiblit les finances de l'Etat, ce qui conduit à des mauvais services rendus aux citoyens.
5. Appauvrir en gérant mal les priorités, ce qui déstabilise la capacité de l'Etat à payer ses dettes, ce qui réduit les richesses et les emplois.

Contrairement à ce que souhaite croire les littéraires et les illettrés, la gestion de l'Etat n'est pas une affaire simple, mais très complexe, à plusieurs dimensions (plusieurs temps selon le vocabulaire des littéraires) qui demande de forte intelligence scientifique (calcul), de forte formation technique (gestion), de forte expérience (matérielle et humaine), et surtout un dévouement conscient et une bonne connaissance du terrain!
grendizer
comment
a posté le 27-12-2022 à 12:52
Malheureusement , il fallait faire ces réformes en 2012 ou 2013 au plus tard mais comme les islamistes voulait détriure et piller le pays ils n'ont pas bougé le petit et laisser la situation pourrir.
En 2012ou 2013 ces réformes serais vu comme si quelqu'un saute du 1er étage c'est douleureux mais faisable mais aujourd'hui on doit sauter du 10 eme étage qui a pris le feu c'est mortel mais on n' a pas plus le choix.
Alors tous ces politiciens qui critquent ( pour critiquer) qu'ils ferment leurs gueules car ils étaient au pouvoir et ils sont responsable à 99% de cette situation
Tunisino
Il faut dire
a posté le 27-12-2022 à 12:13
Il faut dire que la Tunisie est un pays sans ressources naturelles notables, d'où les impôts sont nécessaires pour que l'Etat puisse vivre et servir, mais quelle est la fonction de l'Etat pour qu'elle mérite ses impôts? Le problème est chronique, il a toujours été que la planification des littéraires et des illettrés, qui ont dominé la scène politique depuis l'indépendance, ne tient pas compte du futur, cela est devenu flagrant après 2011 avec l'arrivée d'idéologues bêtes et irresponsables au pouvoir, ainsi la situation du pays est devenue critique. La mission de l'Etat est de permettre à un pays de vivre et de se développer, elle n'est pas différente de la mission d'une direction pour une entreprise, mais est-ce que les littéraires et les illettrés sont capables de gérer des entreprises? Est-ce qu'ils ont l'intelligence, la formation, et l'expérience pour le faire? Mme Nemsia a reçu des ordres littéraires, augmenter les revenus de l'Etat, ne pas toucher directement aux citoyens, et donner l'impression que l'Etat veille sur les pauvres, pour éviter tout soulèvement suite à l'annonce de la LF'23, alors elle a obéi, elle a était retenue comme ministre pour obéir, ainsi le futur est absent dans cette loi, cela ne peut être qu'une très grave erreur sur le plan technique, mais Mme Nemsia ne doit pas l'avouer, pour ne pas être virée! Les solutions sont connues pour que la Tunisie puisse devenir un pays développé, c'est une histoire de quelques dizaines d'années avec de la planification stratégique, sauf que les littéraires et les illettrés veulent que la Tunisie soit un pays médiocre, à leur taille, pour s'emmerder et emmerder les tunisiens.
Ahmed
Honte a vou!
a posté le 27-12-2022 à 11:14
Des experts comptables Co - responsables de
l evasion fiscale, ils veulent continuer a s engraisser en aidant tous les millionaires, les faux affairistes, les societes corrompues a continuer ne pas payer leur impots! Vous devriez avoir honte!
The Mirror
Crapules, payez vos impôts et arrêtez votre cirque
a posté le 27-12-2022 à 09:38
Tous mes respects pour les braves citoyens qui s'inclinent devant les lois de leur pays.

Je m'adresse maintenant aux crapules de ce pays:

Vous DEVEZ payer vos impôts, comme cela se passe partout ailleurs dans le monde. Les bornés que vous êtes ne savent pas qu'en Allemagne, Canada, Sénégal, '?thiopie,USA, Japon, UK, Algérie etc., les gens paient pratiquement la moitié de leur salaire à l'Etat sous forme d'impôts.
Crapules engraissés par la corruption, payez vos impôts et fermez vos gueules.
La critique
est aisée, mais.....
a posté le 26-12-2022 à 22:08
Les caisses de l'état ont été déjà saccagées et vidées pendant la dernière décennie de la honte et de la médiocrité. D'ailleurs, il ne faut pas être expert pour le savoir ou le reconnaître ! Aujourd'hui, l'état tunisien est en quasi faillite. Ces mêmes experts doivent sortir leur baguette magique et nous démontrer par A + B comment ramener 12 MILLIARDS de dinars à la Tunisie pendant les tous prochains mois...!!!!? Dans cette attente, la critique est aisée, mais l'art est difficile !
takilas 0
La relance est atteinte.
a posté le 26-12-2022 à 21:35
S'en passer des subventions est un petit pas en finances , mais un grand pas vers le développement économique .
Nous savons qu'en jour ou l'autre cela devrait être banni, d'épis son instauration par les experts économistes ceux qui ont mis la Tunisie sur les rails.
Bruno
La vérité
a posté le 26-12-2022 à 20:58
Ces experts comptables qu'ont-ils fait depuis 2011. Rien , sinon alourdir les charges sur les employés. Ces experts comptables sont les plus véreux et les plus qui falsifient les déclarations des revenus des sociétés
Nephentes
Les objectifs de cette LF2023 sont contraires aux promesses de de KS
a posté le 26-12-2022 à 20:19
Il faut que les tunisiens développent leur capacité de compréhension; une fois de plus ils seront les dindons d'une farce inique et criminelle.

Toutes les disposition de cette LF vont totalement a l'encontre de la protection du pouvoir d'achat de la lutte contre l'évasion fiscale de l'économie informelle de la spéculation de la lutte contre la spéculation de la relance de l'investissement productif. Toutes
DHEJ
Experts en quoi?
a posté le 26-12-2022 à 19:20
Ils sont des évadés fiscaux n'ayant jamais remplit une D.U.I.R...


Ils sont des experts forfaitaires...