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Tribunes
« Shampoing Tunisien ! »
04/04/2020 | 11:28
3 min
« Shampoing Tunisien ! »

 

Carthage-Kasbah-Bardo : Trois en un.

Le un est indivisible. C’est le pays, la Tunisie. C’est la logique. Notamment dans les circonstances tragiques, avec le Covid-19, un virus tout neuf.

Carthage-Kasbah-Bardo : Trois fois un.

Trois fois le « un ». Chacun pour soi. Le pouvoir est à l’étroit. Aucun ne l’a vraiment, avec des voix éparpillées qui mènent à la perdition.

Carthage-Kasbah-Bardo : Trois fois rien.

Finalement, c’est le constat qui ne fait pas du bien. Entre les trois, rien ne va. Et voici le constat :

Carthage : « le peuple veut », et, moi, je vous en veux. Et à part les vœux, Carthage, toi, qu’est-ce que tu veux ? Tu peux ? T’as les clefs, pourquoi s’en prendre à la serrure ? Une « serrure », installée à la Kasbah, que Carthage même a « monté » et contre laquelle il était remonté !

La kasbah : Fraichement mis en place, avec un virus, déjà en place, elle devait y faire face. Avec les pouvoirs limités en mains, la Kasbah est bizarrement critiquée par Carthage, ce qui n’est pas sage. Elle se tourne vers le Bardo pour se libérer les mains avec une « clef 70 » en mains, mais on ne lui propose qu’une « clef 35 » » avec une serrure à petit trou. Bonjour le flou !

Le Bardo : Etant théoriquement le détenteur du pouvoir, il est mal vu par Carthage et voit la Kasbah l’attaquer de manière sauvage ! Le Bardo, se voit menacé d’être mis à nu, il s’accroche à son droit de ne pas tout donner, le « volant » du pays ne doit pas lui échapper.

Conclusion : Un mot-chef : qui a les clefs ? En un mot, la véritable clef : La confiance ! Dans le « 3 en 1 » tunisien, elle n’a pas sa place, d’où un shampoing bouillonnant, avec un savon glissant doublé d’un javel irritant, et un oubli angoissant : où est l’intérêt de la Nation, avec un peuple ahuri devant une telle division ?

Haro sur la confiance. Bonjour la méfiance…

 

Vu dans la vie :

Corona n’a pas de mains. Corona tue sans gants. Sans distinction.

Lu dans la presse (1) :

« Le cadavre a été transporté à la morgue pour qu’il soit procédé à son audition »

Vu dans la vie :

Corona fait tellement de cadavres qu’on ne passe plus par la morgue. Et Corona tue sans audition, ni procès.

Lu dans la presse (1) :

« L’assassin a conservé le cadavre dans une chambre froide, ce qui dénote un sang-froid certain »

Vu dans la vie :

Corona n’a pas de sang-froid. Au fait, Corona n’a ni sang, ni froid, à tuer !

Lu dans la presse (1) :

« Il fut pris d’un malaise en regardant la télé. C’était pourtant un film drôle. »

Vu dans la vie :

Corona n’a rien de drôle. Et le malaise à la télé, on peut l’avoir en regardant les « travaux » (forcés) du côté du Bardo où les « débats-combats » tombent bien bas.

Lu dans la presse (1) :

Petite annonce : A vendre robe de mariée n’ayant pas servi »

Vu dans la vie :

Corona est passée par là. Elle tue, cause de terribles séparations. Et en plus, elle empêche, même, de s’unir…

P.S. Entendu :

« Le corps manque d’humanisme. »

Heureusement que c’est le corps, pas le cœur. Lui, au moins, il est immunisé…

 

(1)    « Le nouveau sottisier des journalistes »98. Philippe Mignaval.

04/04/2020 | 11:28
3 min
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Commentaires
takilas
@ savourons! sami| 04-04-2020 22:06 il brima yetkallem màa ennahdha qu'il est assassiné ou mis dans le frigo ( deux cas vécus...).
a posté le 05-04-2020 à 14:19
Alors à votre avis il n'y a plus de parti unique avec nahdha qui emploi pour le décor karama ,pour la forme, et autres minables Ghazi.
Au moins avant 2012 les partis pouvaient même tuer et commettre des crimes et des délits comme nahdha, et puis quand ils sont jugés ils deviennent des heros de guerre non pas contre un pays ennemi mais contre la population elle-même et ce pour s'octroyer des postes " chaises" dans compétence ni expérience ni niveau d'instruction.
Flora
Bravo
a posté le 05-04-2020 à 09:23
Tout le monde n'est pas apte de comprendre un jongleur des mots et sens
La caravane passe...
sami
savourons!
a posté le 04-04-2020 à 22:06
il parait que l'aptitude à la démocratie est une fonction décroissante de l'âge. la nostalgie du parti unique et la servilité pour le zaim démangent encore!.c'est dur de savourer cette effervescence démocratique ,parce que pour savourer,il faut réaliser
Pan
Laisse parler les jeunes...
a posté le 04-04-2020 à 20:20
Monsieur,
Je vous ai vu sur toutes les chaînes de télé. Vous êtes champion, quand c'est le foot, vous êtes champion quand c'est le juridique vous êtes le charletan. Bref, vous êtes partout, là où il ne fallait pas et là où il ne faut pas.
Tous les deux on est de la même génération. Une question qui me tue, quand est-ce que vous aurez l'audace de dire BASTA, et de le dire à haute voix: il faut laisser la parole aux jeunes. Laisse les jeunes de BN exposent, argumentent et s'épanouir...
Vous avez gagné votre vie, laisse les autres travailler s'il vous plait...
Quant à moi, et à toute l'équipe de BN, j'ai lu tout ce que vous avez écrit depuis 3 ans...
Vous êtes confiné comme moi, mais vous ne le serez jamais con finé comme les autres, en ce temps de peste je vais vous dédier ces paroles de Léo Ferré, « avec le temps » :
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

A4
Aux confinés
a posté le 04-04-2020 à 15:05
LE CONFINE
Ecrit par A4 - Tunis, le 04 Avril 2020

Que vais-je faire de ce dimanche ?
C'est le septième de la semaine
Dois-je rester dans ma chambre étanche
Et prolonger ma quarantaine ?
Ou sortir, retrousser mes manches
Et profiter de cette aubaine ?

Profiter de ces places vides
De ces avenues sans voitures
De cette circulation fluide
Pour aller loin à l'aventure
Me balader, faire le caïd
Et m'évader dans la nature

C'est décidé, je vais sortir
Me promener dans les ruelles
Voir si les trains peuvent repartir
Après cette halte irréelle
Si les oiseaux des champs de tir
Savent encore déployer leurs ailes

Je vais sortir coûte que coûte
Voir si les rues sont accueillantes
Vérifier que le long des routes
Les images sont toujours fuyantes
Et que les eaux goutte après goutte
Ne peuvent pas remonter la pente

Je sors voir la voûte céleste
Vérifier le temps et l'espace
Voir après cette cure indigeste
S'il y a danger, s'il y a menace
Si le soleil se lève à l'Est
Si le ciel est encore en place

Mais je ne sais pour quelle raison
Dès que j'ai mis le nez dehors
Tous les voisins, de leurs maisons
Des sommets de leurs miradors
Ont crié à la trahison
En me traitant de vieux condor

Ils m'ont jeté des noms d'oiseaux
Me repoussant à l'intérieur
En hurlant derrière leurs museaux
"Rentre vite, fais pas de malheur !
Rentre, covid est à l'assaut
Il rode là depuis bien des heures !!!"

Me voilà perdu, comme parfois
Suis-je en Avril ou en Janvier ?
A me demander, l'air narquois
Pourquoi covid nous vient défier ?
Et à écrire n'importe quoi
En pianotant sur mon clavier ...

hafedh
proverbe
a posté le 04-04-2020 à 13:25
***
DHEJ
C'est sexy 3 en 1!
a posté le 04-04-2020 à 12:25
Un shampoing dont l'ingrédient principal L'EXPRESSION DE LA VOLONT'? DU PEUPLE !

Un peuple méconnu des 3 pour éradiquer le 1 ( le peuple).
bahrila
rien compris
a posté le 04-04-2020 à 11:52
il veut dire quoi?
charabia