Le vice-président de l’Instance Vérité et Dignité, Zouheïr Makhlouf, a réagi, ce mercredi 26 août 2015, à la violente campagne de dénigrement qui le vise suite à la publication de son courrier "officiel et secret" envoyé au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur.
Intervenant sur les ondes d’Express Fm, M. Makhlouf a expliqué que dans son courrier il a fait état à la plus haute instance du pays qu’est l’Assemblée, d’un mauvais fonctionnement de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), signifiant que son objectif était de régler en interne ceci via l’instance de tutelle, la seule habilitée à contrôler, à suivre et à demander des comptes à l’IVD.
Zouheïr Makhlouf s’est étonné du fait que certains l’ont considéré comme étant un délateur pour le compte de l’ARP, alors qu’il a utilisé un moyen légal, légitime, structurel et institutionnel.
« Si certains estiment que cette lettre est une affaire personnelle contre la présidente de l’IVD Sihem Ben Sedrine », M. Makhlouf martèle que ceci « est faux, rappelant que la majorité des membres étaient contre plusieurs de ses ordres de versements, d’où les soupçons de malversation ». Les pratiques de Sihem Ben Sedrine ont duré plus de 1 an et 3 mois, sans qu’ils puissent y remédier, d’où sa plainte à l’autorité de tutelle, explique-t-il.
Il a considéré que la campagne de dénigrement le visant dénote d’une bassesse inouïe, et a révélé que certains anciens hauts cadres de l’Etat (faisant référence à Adnène Mansar) ont prouvé, soit qu’ils n’ont jamais cru en les institutions de l’Etat, soit qu’ils n’étaient pas des hommes d’Etat.
I.N
