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Zouheir Makhlouf déballe tout sur l'IVD et sur l'avant et après 14 janvier 2011
04/10/2015 | 23:52
3 min
Zouheir Makhlouf déballe tout sur l'IVD et sur l'avant et après 14 janvier 2011

 

L’invité principal de l’émission « Liman Yajroô » de ce soir du dimanche 4 octobre 2015, Zouheir Makhlouf a été prolifique en données insoupçonnées jusque-là concernant son différend avec l’Instance Vérité et Dignité (IVD) et sa présidente, Sihem Ben Sedrine, mais aussi à propos du déroulement de la révolution ainsi que de la corruption avant et, surtout, après le 14 janvier 2011.

 

Face à deux invités parmi les défenseurs acharnés de l’IVD, l’avocat Seifeddine Makhlouf, et le membre du Conseil de la Choura d’Ennahdha, le controversé, Larbi Guesmi, Zouheir Makhlour a réaffirmé ses positions et ses accusations envers Sihem Ben Sedrine.

 

« La présidente de l’IVD est l’auteur de 26 dépassements en matière de mauvaise gestion et de dilapidation des deniers publics avec des dépenses inutiles portant sur des dizaines de milliers de dinars pour l’achat de voitures luxueuses et la mise en place d’un nouveau portail et d’une enseigne pour respectivement 48 mille dinars et 58 mille dinars », a-t-il précisé. Et d’ajouter que Mme Ben Sedrine signait toute seule les ordonnances de dépenses sans en informer les membres du conseil de l’Instance, sans oublier l’incident qu’elle a créé en se présentant au Palais de Carthage, accompagnée de gros camions pour transférer les archives de la présidence de la République. « En ma qualité de vice-président de l’IVD, j’ai été informé de cette démarche le matin même de cette action. A noter que j’étais contre », a-t-il dit en substance.

 

Zouheir Makhlouf a tenu à dire qu’il est plus que jamais convaincu de son action consistant en l’envoi des correspondances à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) qui est l’autorité de tutelle de l’IVD avant de reprocher à Sihem Ben Sedrine « son approche fondée sur la vengeance et la rancune » avec laquelle il n’est nullement en accord.

 

Et d’enchaîner en substance : « Il y a quatre membres démissionnaires de l’Instance, je suis le cinquième gelé sans compter cinq autres membres qui avaient signé la première lettre adressée à l’ARP pour se plaindre de la mauvaise gestion de la président de la l’IVD. Donc, peut-on dire que les deux tiers des membres, n’approuvant pas le comportement de Mme Ben Sedrine, sont dans leur tort ? », s’est-il exclamé.

 

Auparavant, dans la première partie de l’émission, Zouheir Makhlouf a annoncé qu’il détient des données ultrasecrètes qu’il a pu réunir lors des visites qu’il a rendues à des détenus appartenant à l’ancien régime, dont notamment des hauts cadres sécuritaires, dont en particulier, Ridha Grira, Ali Seriati, Adel Tiouiri, Jalel Boudriga et Lotfi Zouaoui.

 

C’est ainsi qu’il s’est posé plusieurs interrogations. Y a-t-il eu une révolution ou un soulèvement ou encore une implication de parties étrangères avant et lors du 14 janvier 2011 ? Qui a donné l’ordre à Ben Ali de quitter le pays et qui lui a interdit d’y retourner ? Qui a tué les 69 martyrs avant le 14 janvier et, surtout, qui a tué les 254 autres après le 14 janvier, sachant qu’ils ont été, tous, tués par des munitions calibre 7,62 ? Pourquoi n’a-t-on exhumé que trois corps seulement et pas tous les autres ?

 

Ce sont les multiples questions parmi tant d’autres qu’a soulevées M. Makhlouf avant d’affirmer qu’Adel Tiouiri avait interdit de tirer sur quiconque parmi les assaillants contre le siège du ministère de l’Intérieur, le 14 janvier 2014, alors que la loi l’y autorisait et que l’ancien ministre de l’Intérieur Rafik Haj Kacem lui avait présenté ses excuses à plusieurs reprises lors des visites qu’il lui avaient rendues à la prison. Zouheir Makhlouf a fait une profusion de révélations dont notamment l’existence de trois ministres, ayant exercé après la révolution, qui vont être déférés prochainement devant la justice sans oublier les aveux d’Abdelkrim Laâbidi quant au trafic de valises diplomatiques pleines d’argent transitant par les aéroports au profit de certains partis politiques.

 

Il s’agit là d’un échantillon de données explosives fournies par M. Makhlouf qui a été un des rares à avoir vraiment « osé », car les allusions qu’il a faites sont tellement nombreuses et si précises qu’elles ne seront pas, probablement, sans lendemain.

 

Sarra HLAOUI

 

04/10/2015 | 23:52
3 min
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Commentaires (20)

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boubaker sadok
| 05-10-2015 16:52
Sihem Ben Sedrine milite pour son propre intérêt et rien pour l'intérêt du pays

TMT
| 05-10-2015 15:52
Votre commentaire est indigeste et mal approprié
Les tunisiens ont certes des problèmes et en discuter constitue un bon signe car c'est l'ABC de la démocratie qu'on souhaite établir
Quant à accuser Mr Benmakhlouf de courir derrière le pognon ne fait que prouver que vous n'avez rien pigé...
Alors contentez vous de feuilleter les informations du monde mais abstenez vous d'insulter les habitants de Tunisie Mr l' ignare

fethia
| 05-10-2015 13:12
Je ne trouve pas innocent le retour à ce qui s'est passé en Tunisie au cours des soulèvements populaires et après le 14 janvier ainsi que lors de la période de la troïka. Est-ce une coïncidence que la même chaîne EL HIWAR ATTOUNSI nous annonce, une 1ere fois, lors de la présence de Moez Sinaoui porte parole de la présidence de la république au plateau de Meriem Belkadhi 24/7 que Moez Ben Gharbia a été victime d'une tentative d'assassinat? une 2eme fois sur la même chaîne, ce samedi 03 octobre Naoufel El Wertani lors de son émission LABES, invite Borhene Bsaîess qui commence à parler de la révolution et qui sème le doute que c'en soit une mais plutôt un soulèvement suivi d'une trahison dont les victimes étaient des jeunes qui ont été manipulés par des politiques. Le lendemain c'est-à-dire le dimanche 04 Octobre, Samir El Wafi, sur Al Hiwar Attounsi invite Zouheir Makhlouf un ancien militant et membre limogé par Sihem Ben Sedrine de l'IVD , qui déballe des choses et des secrets et parle des ministres de ben ali qui ont été emprisonnés et dont les biens étaient confisqués injustement , des martyrs de "la révolution" avant le 14 janvier et surtout après le 14 /1 car le nombre était plus grand et parle de beaucoup d'autres choses en demandant aux autorités de dire la vérité aux tunisiens. Aujourd'hui, on se réveille sur une vidéo de Moez Ben Gharbia qui s'est enfui en Suisse y cherchant refuge car la justice tunisienne n'a pas cru en la tentative de son assassinat et a relaxé les présumés assassins qui , paraît-il, sont des libyens. Ben Gharbia parle des assassinats des martyrs cHOKRI BELAID ET MOHAMED BRAHMI ainsi que des décés suspects de TARAK MEKKI qui dit avoir été tué par une forte dose de viagra diluée dans son verre de jus, et du décès de l'avocat FAOUZI BEN MRAD, alors avocat de la famille Belaid, en affirmant détenir des preuves sur ce qu'il dit.
Le point commun entre ces affirmations est la chaîne Al Hiwar Attounsi. Est-ce que tout ça est une coïncidence? je ne le pense. Je pense plutôt qu'on nous prépare à entendre des vérités choquantes et douloureuses sur ce que nous avons vécu ces dernières années.

Abel Chater
| 05-10-2015 11:28
J'ai vécu notre excellente Révolution tunisienne du 14 janvier 2011, jour par jour, heure par heure, minute par minute et seconde par seconde, depuis le mois de décembre 2010.
Des sécuritaires de hauts rangs disaient devant moi, que Ben Ali les mettait constamment en garde, que si les émeutes populaires touchaient Tunis la capitale et arrivaient jusqu'à ses banlieues, ça sera la fin de son régime. Ben Ali était bien conscient de la gravité de la situation, mais avec ces téléphones portables qui filmaient tout et partout, même des policiers en train de dévaliser un magasin, pour les faire circuler sur les réseaux sociaux, les forces de l'ordre de Ben Ali, n'avaient plus de grands choix que de se retirer avant qu'ils ne soient reconnus par l'acte et par la photo, de peur pour leur propre vie et pour la vie de leurs familles. Les temps ont changé par le changement des moyens médiatiques. Ben Ali se trouvait dans un dilemme qu'il ne connaissait pas auparavant. Des délégués et des gouverneurs ont été filmés en train de brûler leurs documents. Rien ne se cachait plus. Leur ajoutant la crédibilité et le travail professionnel d'Al-Jazeera, tout le monde s'est retiré en arrière. Même la grand 'gueule Sarkozy et sa France qui occupe la Tunisie par un protectorat à distance que lui légua le défunt dictateur déchu Bourguiba et dont on ne s'en sort plus jusqu'à aujourd'hui, ne trouva autre solution que de laisser tomber son poulain Ben Ali. Les Français, les Allemands, les Italiens et les Américains, ne pouvaient risquer leurs intérêts en Tunisie en soutenant un dictateur octogénaire, dont des rumeurs au sujet de la détérioration de son état de santé circulaient depuis belle lurette.
Comme les Français et leurs alliés américains et occidentaux ne purent venir en aide au dictateur déchu Ben Ali et ne purent le soutenir comme à ses beaux vieux temps, les «Azlems» laissent circuler leur spéculation du complot sioniste-américain et qatari. En vérité, Ben Ali était le pion vivant des Américains, des sionistes et des Français. Pourquoi ces derniers voudraient-ils donc se débarrasser de lui, au moment où il était leur marionnette qu'ils manipulaient depuis plus de deux décennies sans la moindre difficulté?

Patriote
| 05-10-2015 11:14
La liberté de presse, et la liberté d'expression demeurent les principaux acquis de la révolution, voire les seuls. Des acquis qui font la fierté des journalistes en particulier et des Tunisiens en général.
Or, on vit ces derniers jours, une grande vague de répression, une sorte de machine qui tente, par tous les moyens, de nous faire reculer, chose que tout professionnel de l'information trouve inadmissible et inacceptable.
Notre grève d'aujourd'hui, est notre manière de manifester notre colère et notre indignation face à cette attaque en règle contre cette liberté que, pour rien au monde, nous ne sommes prêts à laisser confisquer. Notre grève est justifiée et tout à fait légitime.
Restons unis, restons solidaires, défendons notre cause, défendons notre liberté.
Vive la liberté d'expression ! Vive la Tunisie Libre !

Sarra Hlaou

Madame, permettez-moi de vous préférer et de vous trouver bien mieux inspirée en rédactrice de ces quelques lignes d'espoir pour notre pays qu'en défenderesse des nostalgiques de l'ancien régime et de leurs serviteurs qui, croyez bien, une fois de retour, n'aspireront qu'à vous bâillonner vous et tous ceux ceux qui comme vous rêvent de progrès, de liberté et de démocratie pour la Tunisie et les Tunisiens.

Cordialement

horstman
| 05-10-2015 10:57
Comme il n'a pas eu le morceau du gâteau souhaité, il déballe n'importe quoi pour se rendre intéressant.

Les habitants de ce pays me dégoutent de plus en plus.

Chaque jour après avoir visité les Web et les nouvelles internationales par ordre, allemandes,russes et autres, je termine de temps en temps par les tuniennes (rien que pour m'informer sur l'avenir des amis et de la famille).

Franchement ce sont ces dernières (plus pire que celles des quartiers)

qui me donnent la migraine, .

Ce pays est rempli de voleurs, corrompus, jaloux et menteurs. Il devient une jungle d'amateurs dirigés provisoirement par des maîtres assis ailleurs.

Son peuple arrogant et aveugle ne s'intéresse qu'au présent, il dépense l'argent facile mendié la veille comme un jeune débutant que prend la caisse pour du bénéfice

traducteur
| 05-10-2015 10:52
Les origines de la guerre de Syrie
Par Richard H. Black
Le sénateur de Virginie, le 13ème arrondissement
4 octobre 2015

La guerre de Syrie n'a jamais été une expression de troubles intérieurs. Dès le début, la guerre syrienne était une action secrète étrangère, entrepris par des agents de renseignement de l'OTAN et les dictateurs arabes. L'ancien ministre français des Affaires étrangères, Roland Dumas, a déclaré que, dès 2009, «la Grande-Bretagne se préparait à envahir la Syrie hommes armés. Seymour Hersh a écrit dans le New Yorker, que le président Bush a ordonné des opérations clandestines pour déstabiliser la Syrie en 2007, bien avant la soi-disant «printemps arabe». Les Saoudiens ont aidé cacher les plans de guerre en fournissant du financement nécessaire, donc les cacher de la divulgation publique. Ensemble, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et les dictateurs du Golfe radicales cartographié des plans pour renverser le gouvernement libre et populaire de la Syrie. Ils ont préparé les Frères musulmans sinistre à susciter la violence et d'imposer un changement de régime sur le peuple syrien.

En 2011, la Syrie avait une plus grande liberté religieuse et les droits des femmes plus que toute autre nation arabe. Le président Assad a gardé la paix avec toutes les nations. Il appréciait la liberté religieuse et respecté toutes les croyances. Au milieu de la guerre, en 2013, les chrétiens ont érigé une des plus grandes statues au monde de Jésus-Christ une statue imposante sommet d'une montagne qui est visible depuis Israël, la Syrie et le Liban. Nos alliés arabes, l'Arabie saoudite et le Qatar, auraient décapité quelqu'un qui a essayé de le faire dans leurs pays. Les Saoudiens sont déterminés à forcer violent la charia sur la Syrie. Ils veulent la Syrie purgé des chrétiens et des autres minorités. Renverser le gouvernement élu de Damas finirait liberté religieuse et d'éteindre les droits des femmes en Syrie pour toujours.

En 2011, le Département d'État américain et la CIA a lancé son plan de longue date à renverser des gouvernements laïques dans le Moyen-Orient. Le Département d'Etat a lancé des plans pour Wahabbists pour renverser laïcs du Moyen-Orient et d'imposer la charia brutale en Syrie. OTAN Commandant Westley Clark a révélé que les plans américains pour renverser sept pays lui furent révélés en 2001. Pas un seul des nations ciblées a été impliqué dans les attaques du 9-11 sur le Pentagone ou les Twin Towers. En 2011, dix ans après que le général Clark a découvert les plans de guerres d'agression, les agents de renseignement mis en mouvement leurs plans meurtriers pour la Syrie.

À Hama, en Syrie, les maisons de tous les habitants chrétiens ont été marqués avec le symbole 'Nazaréen ». Sur commande, voyous Frères musulmans fourmillaient des mosquées radicales et les ont attaqués. En seulement trois jours, 70.000 chrétiens ont fui vers Damas, cherchant la protection du président Assad. La stratégie employée par les agents secrets et la Fraternité était identique à celle utilisée par les nazis, qui avaient marqué les biens juifs avec l'étoile de David avant déchaînés contre les Juifs sur la Nuit de Cristal en 1938.

Alouane
| 05-10-2015 09:57
La théorie du complot américain n'est pas nouvelle, Dr Haddad l'a bien signalée depuis 4 ans (lire livre en question).Mr. Makhlouf ne fait que confirmer la thèse de Dr. Mezri Haddad. La justice tunisenne peut-elle dévoiler la vérité sur les évenements qui se sont passés lors de la prétendue révolution du jasmin. Trop de questions se posent, les juges tunisiens installés lors du gouvernement de la Troïka empêcheront toute tentative de recherche de la vérité. Pour commencer le procureur de la république doit entendre Mr. Makhlouf et diligenter une enquête sur les assertions de ce dernier.

veritas
| 05-10-2015 09:56
http://www.tunisienumerique.com/tunisie-video-moez-ben-gharbia-menace-de-tout-deballer/268336

veritas
| 05-10-2015 09:55
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