| 27-07-2017 11:37
La nomination aux hautes fonctions de l'Etat, dont les 7 plus hautes fonctions des juridictions de l'ordre judiciaire, le président du tribunal administratif et le président de la cour des comptes, relevaient du président de la république sur proposition du ministre concerné.
Tous ceux qui étaient nommés, par le président, l'étaient en réalité par le ministre concerné qui s'appliquaient, dans une large mesure, à faire en sorte que les nominations ne soient pas contestables ou contestées; et il y en a eu tant au sein de la justice qu' au sein de l'appareil sécuritaire.
Aussi ceux qui étaient nommés n'avaient aucun lien directe avec le président de la république, censé, du moins formellement, les avoir nommés, et ne se sentaient pas redevables à sa personne en dépit du respect dû au chef de la république , symbole de l'Etat.
La question qui se pose, au vu de ce à quoi on assiste comme allégeances, déclarées ou cachées, aux partis politiques, consiste à se poser sur le besoin de changer un système par un autre pire que le précédent.
Ainsi on se retrouve, aujourd'hui, et depuis le 14/01/2011, face à des magistrats qui cherchent, sans retenue aucune, à faire allégeance aux partis aux pouvoirs alors que l'allégeance était, dans l'ancien système, au pays et à l'Etat; le président de la république ne constituant qu'une source formelle de nomination.
L'allégeance, pour un juge, à un parti politique étant interdite par la loi, le Conseil Supérieur de la Magistrature ainsi que le ministre de la justice devraient sévir chaque fois qu'un tel fait est vérifié.
Tous ceux qui étaient nommés, par le président, l'étaient en réalité par le ministre concerné qui s'appliquaient, dans une large mesure, à faire en sorte que les nominations ne soient pas contestables ou contestées; et il y en a eu tant au sein de la justice qu' au sein de l'appareil sécuritaire.
Aussi ceux qui étaient nommés n'avaient aucun lien directe avec le président de la république, censé, du moins formellement, les avoir nommés, et ne se sentaient pas redevables à sa personne en dépit du respect dû au chef de la république , symbole de l'Etat.
La question qui se pose, au vu de ce à quoi on assiste comme allégeances, déclarées ou cachées, aux partis politiques, consiste à se poser sur le besoin de changer un système par un autre pire que le précédent.
Ainsi on se retrouve, aujourd'hui, et depuis le 14/01/2011, face à des magistrats qui cherchent, sans retenue aucune, à faire allégeance aux partis aux pouvoirs alors que l'allégeance était, dans l'ancien système, au pays et à l'Etat; le président de la république ne constituant qu'une source formelle de nomination.
L'allégeance, pour un juge, à un parti politique étant interdite par la loi, le Conseil Supérieur de la Magistrature ainsi que le ministre de la justice devraient sévir chaque fois qu'un tel fait est vérifié.