Zied Laâdhari, ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi était l’invité de Shems Fm ce mardi 24 mai 2016. Durant son passage, il a apporté des éclaircissements sur la controverse portant sur l’élection du bureau exécutif d’Ennahdha.
A la question : Y-a-t-il dichotomie au sein du mouvement Ennhdha aujourd’hui entre, d’un coté les « progressistes » qui sont pour un mouvement civil et de l’autre ceux qui sont contre ce changement , le ministre de l’Emploi a répondu qu’il ne fallait plus utiliser le terme de séparation car toute division au sein d’un parti est naturelle : « Il est naturel qu’un parti soit critiqué et qu’il y ait des divergences d’opinions sinon on serait dans un régime stalinien, le problème n’est pas dans la division mais dans la manière d’exprimer ces divisions »
Il a indiqué que la solution à la nomination des membres du bureau exécutif de Ennahdha a été trouvée : Le président du parti proposera des noms et le conseil de la choura confirmera ou infirmera ses choix via une opération de vote. Cependant, le conseil de la choura ne pourra pas imposer son avis au président du parti Rached Ghannouchi. L’animateur est revenu sur l’incident qui s’est déroulé lors du 10ème Congrès d’Ennahdha à propos du possible retrait de la candidature de Rached Ghannouchi à la tête du parti et sur les propos formulés par Abdelatif Mekki à ce sujet. Zied Laâdhari a indiqué : « Rached Ghannouchi savait dès le départ que la situation serait complexe ».
Concernant le maintien de Rached Ghannouchi à la tête du mouvement Ennahdha, Zied Laâdhari a indiqué que son exercice est tout à fait démocratique contredisant l’animateur de Shems Fm qui indiquait que la vraie démocratie implique le changement et le roulement à la tête du parti. Le ministre a ajouté que « les gens ne le savent pas mais il y a eu 5 présidents d’Ennahdha auparavant, reconduire Rached Ghannouchi est donc une nécessité dictée par la volonté de conduire une politique de conciliation au sein du parti, Rached Ghannouchi jouit d’une crédibilité qu’il ne s’agit pas de remettre en cause et son expérience politique est énorme». Enfin, Zied Laâdhari a indiqué que les Tunisiens doivent être fiers du professionnalisme dans l’organisation du 10ème Congrès d’Ennahdha au-delà de toutes divergences politiques.
K.H
Commentaires (12)
Commenteril est bon à la tete d'ennahdha , mais pas
La difference
RCD fait ses reunions avec ses adeptes avec cris ,danses et folklore , de meme Ennahdha exactement . Gannouchi fait comme Zine par des saluts et surtout les 2 ne lachent pas le siege et presidence presque a vie.
Il dit vrai!
LES TERRORISTES INNOCENTS : ERRATUM
Voilà la nouvelle ligne d'attaque des frères musulmans en Tunisie: terroriser, tuer et innocenter. Les frères musulmans en Tunisie considèrent donc que les terroristes ne sont que des "combattants politiques" qui « méritent le respect ». On peut donc tuer, terroriser et agir cruauté, tout en considérant, du point des FM en Tunisie, que c'est là un « combat politique ». Cela en dit long sur leur conception de la démocratie. Un jour, si ce n'est déjà fait, ils nous diront que le criminel Rezgui qui, en juin 2015 à Sousse, a assassiné 37 personnes et blessés 36 autres dont 6 gravement et qui a été abattu par les forces de l'ordre, a été « injustement tué » car il était un « combattant politique ». Ils nous diront aussi que Chokri Belaïd a été tué et son assassin a agi dans le cadre du combat politique. Voilà où conduit le cynisme des frères musulmans en Tunisie. Et ce sont ces FM qui ambitionnent de gouverner le pays, voire présider à son destin.
"Chakkar la3roussa..t3adda mén hna!"
"El feyda fi Sohnoun..mouch fi ta3rik ennoun!"
L'HOMME QU'IL FAUT...
Cirez les pompes, il en restera toujours quelque chose ...
Veillez cependant à ne pas confondre le parti avec le pays, des fois qu'il lui prendrait l'envie de souiller le palais de Carthage.
Syndrome Nidaa Tounès
On retombe dans le CULTE DE LA PERSONNALITÉ
Aujourd'hui vous faites le culte de votre Gourou.
Maudite révolution qui vous a porté au pouvoir!