alexametrics
vendredi 29 mars 2024
Heure de Tunis : 00:57
Dernières news
Zakaria Hamad annonce de nouveaux projets à Sidi Bouzid
23/04/2016 | 10:30
1 min
Zakaria Hamad annonce de nouveaux projets à Sidi Bouzid


Dans une allocution sur les ondes de shems FM datant d’aujourd’hui, samedi 23 avril 2016, le ministre de l’industrie, Zakaria Hamad, en visite dans la région d’Om Ladham dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, a affirmé que l’Etat avait repris des lots de terrain consacrés à des projets industriels. Ces terrains avaient été assignés à des entreprises étrangères qui n’ont jamais démarré leurs activités.

 

Il a aussi ajouté que deux grand projets seront réalisés dans la région, d'ici 2020. Le premier consiste en une restructuration de l’actuelle zone industrielle de Sidi Bouzid et le second sera voué à la création d’une nouvelle zone industrielle qui s’étendra sur une superficie de 105 hectares et concernera essentiellement les régions de Jelma, Ben Aoun, Bir El Hafey et Lassouda.



S.A

23/04/2016 | 10:30
1 min
Suivez-nous

Commentaires (4)

Commenter

Zazi
| 24-04-2016 21:03
Dans deux années ces projets fermeront leurs portes après avoir consommer les aides publiques de l'APIAA, les crédits bancaires: La faillite!
Pourquoi donc se donner tout ce mal à chercher des investisseurs véreux!

CONQUERANT
| 24-04-2016 07:53
Examinons les projets du ministre de l'industrie :

"...deux grands projets seront réalisés dans la région, d'ici 2020. Le premier consiste en une restructuration de l'actuelle zone industrielle de Sidi Bouzid et le second sera voué à la création d'une nouvelle zone industrielle qui s'étendra sur une superficie de 105 hectares et concernera essentiellement les régions de Jelma, Ben Aoun, Bir El Hafey et Lassouda."
Suivons l'honorable ministre dans son raisonnement.
Qu'annonce-t-il de concret aux habitants de Sidi Bouzid ?
1)une manufacture agroalimentaire transformant des tomates fraîches en concentré de tomates,
2)une centrale laitière absorbant les excédents laitiers déversés dans la rue en lait en poudre,
3) ou une usine fabriquant des machines-outils offrant aux jeunes sans emploi, que l'oisiveté exacerbe au plus haut point, un métier à la mesure de leurs ambitions ?

Vous n'y êtes pas du tout !

Il va « déstructurer » pour « restructurer ».

Lexique :
Dans la bouche des responsables Tunisiens un projet industriel est forcément une restructuration. On défait une structure déjà existante pour en refaire une autre. On ne peut pas nier. Là on est dans l'action.

Dans un autre registre et particulièrement en langage enfantin, cela s'appelle jouer au « lego ».

Dans ce jeu destiné aux enfants, les briques "Lego" peuvent être assemblées et reliées afin de construire des objets tels que des véhicules, des bâtiments, des robots' Les constructions peuvent être démontées pour créer de nouveaux montages avec les pièces et ainsi de suite.
Sauf que de l'enfantin on peut glisser facilement vers l'infantile ; c'est-à-dire le futile, le puéril. Les cloisons sont loin d'être étanches.

Par un effet oratoire magique, « déstructurer » devient, donc, synonyme de « créer. »
Vous l'avez bien compris, faute de choses tangibles et palpables le ministre se paie de mots, il puise dans sa besace langagière pour faire illusion.
Métaphoriquement, cela reviendrait à dire : « faute de merles mangeons des grives ».
Des paroles vagues, des concepts creux et vides de sens avec effet « Barouita » garanti.

JOHN WAYNE
| 24-04-2016 06:31
Pour comprendre pourquoi en tant que peuple, vous êtes pris à un piège fatal, il suffit de retourner quelques décennies en arrière quand l'étau de l'Islam tentait de se resserrer à nouveau sur un monde Arabo-musulman qui sortait a peine de cette sombre et cruelle prison qu'était la colonisation.
Et la clef des portes de la liberté avait été offerte à des peuples étourdis par des siècles de servitude et accablés par un Islam en sa version la plus archaïque et la plus rigide, par une poignée d'êtres exceptionnels et doués d'une intelligence remarquable et d'une vision quasi-prophétique de l'avenir.
L'Islam, comme je le mentionne depuis environ cinq années sur ce digne journal électronique, représente le plus grand défi des peuples Arabes en sa version actuelle. Celle qui ôte aux êtres humains tout esprit critique et qui les plonge dans une cécité envers un univers devant lequel l'on doit se soumettre avec le fatalisme, la superstition, et les croyances primitives, aveugles, et sordides que cela implique.
Sans une modernisation de l'Islam qui ne viendra que suite à des siècles de régimes autoritaires, socialistes, et laïques, les peuples Arabes sont condamnés a un cercle vicieux et mortel qui verra d'interminables cycles de guerres intertribales et sectaires, succéder a des recolonisations ou ces mêmes peuples deviendront de simples esclaves de l'occident, n'ayant comme nourriture spirituelle que les principes d'une religion dont l'essence même est de créer un isolationnisme intellectuel irrationnel et destructeur.
Sans une modernisation urgente de l'Islam, les peuples Arabes sont condamnés à l'asservissement et même à l'extinction au profit d'un Israël qui deviendra une superpuissance au même titre que les Etats Unis ou l'ancienne Union Soviétique.
Mettre l'Islam en sourdine signifie qu'Israël ne pourra jamais gagner sa guerre contre les peuples Arabes.
Et ces mêmes peuples Arabes comprendront bientôt et surtout dans un période qui est l'aube d'une victoire majeure de l'armée Arabe Syrienne, qu'ils n'ont qu'une seule et unique option pour survivre : abandonner l'Islam pour un Nationalisme laïque et socialiste comme le préconisait Nasser, ou tout simplement mourir.




JOHN WAYNE
| 24-04-2016 06:30
L'homme qui aura lutté pour un retour au colonialisme dans cette période fragile qu'étaient les années soixante, est le même qui rencontra le Président Eisenhower à la Maison Blanche en 1953.
Son nom était à cette époque bien connu non pas seulement des services secrets Egyptiens, mais de ceux de l'Allemagne Fédérale avec laquelle en cette même période, nous avions débuté une coopération étroite en matière de sécurité sous le haut patronage d'Habib Bourguiba.
Comme Rached Ghannouchi était un agent du MI6, Saïd Ramadan car c'est de lui qu'il s'agit, était connu pour être un agent de la CIA notoire.
Et a une époque ou comme le fit brillement le général Ben Ali pour la Tunisie, Nasser débutait une période de répression contre des frères musulmans de plus en plus violent, ce seront les services secrets Ouest-Allemands en coopération avec le Qatar, l'Arabie Saoudite, et la Jordanie, qui faciliteront son évasion du Caire vers la ville de Munich.
En 1954, Saïd Ramadan se retrouvera en Allemagne Fédérale d'où il organisera l'attentat contre Nasser de l'année 1965.
Il faut dire que Bonn ne pardonnait pas à Nasser son support pour la République Démocratique Allemande à une époque désignée par les historiens comme étant la guerre froide.
De Munich, Ramadan se rendra à Genève ou disposant de fonds Saoudiens, il fondera le Centre Islamique de Genève en 1961 avec la bénédiction du Gouvernement Suisse et de la CIA.
En 1962, il fondera avec les Saoudiens la Ligue Mondiale Musulmane.
L'influence de Saïd Ramadan sur le reste du monde Arabo-musulman sera néfaste et globale a une époque ou un certain Ruhallah Khomeiny orchestrait des agitations répétées dans la ville de Qom, et ou Mawdoudi infiltrait par son Islam fanatique les repères de la faible démocratie Pakistanaise comme le font actuellement les islamistes Tunisiens et leur complice le Président BCE.
En 1965, l'Egypte plongera dans une violence islamique sans précèdent, triste destin qui attend la Tunisie en cette sombre et sanglante année 2016.
Nasser sera toutefois bien préparé et agira avec intelligence et fermeté comme il le promettra dans un discours en Aout 1965 qu'il prononcera de Moscou.
C'est à cette époque que l'on verra donc la création du même axe du mal qui aujourd'hui s'aligne sur la Tunisie et ses traitres du peuple et de son gouvernement virtuel.
Et l'on verra donc la création d'une alliance incluant CENTO, le Pakistan, la Jordanie, et bien sur l'Arabie Saoudite et les pays du Golfe, dont le but n'était autre que de disséminer un Islam orthodoxe contre des pays n'ayant bénéficié que de quelques années d'indépendance comme la Tunisie, l'Algérie, et l'Egypte.
Comme quoi l'histoire n'est qu'un perpétuel recommencement.

BIBLIOGRAPHIE : Gilles Kepel : Muslim Extremists in Egypt, University of California Press, 1993.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki.
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.