La corruption doit commencer par les islamistes et non pas par les vendeurs a la sauvette .
Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a prononcé, ce soir du jeudi 20 juillet 2017, un discours dans lequel il a essayé de répondre aux principales questions formulées par les députés à l’occasion de la plénière consacrée à son audition à propos de sa stratégie de lutte contre la corruption.
Youssef Chahed a affirmé que la lutte contre la corruption vise principalement, à regagner la confiance des Tunisiens et à préserver leur dignité. Elle est, également, motivée par l’étroite liaison entre la contrebande et le financement du terrorisme, outre la protection de l’économie puisqu’elle contribue à la création d’un climat sain pour l’investissement.
Cependant, il a indiqué que l’idée de combattre la corruption ne date pas d’aujourd’hui, mais que chacun avait une vision.
« Notre gouvernement a sa vision que nous sommes en train de concrétiser à travers, notamment, la mise en place d’un arsenal législatif, la numérisation de l’administration ainsi que la consolidation du pouvoir judiciaire ». Et d’ajouter que cette guerre est encore longue, « le fléau de la corruption est très répandu, nous ne sommes qu’au début, il faut être cohérent avec soi-même. Maintenant, il est clair que tout début est difficile mais faut-il encore le faire ».
Revenant sur la question des arrestations, il a assuré qu’elles ont été effectuées conformément aux dispositions de l’état d’urgence, soulignant que les dossiers ont été transférés devant la justice.
Le chef du gouvernement est, également, revenu sur l’affaire de la BFT, soulignant que le verdict a été rendu il y a 72 heures, « C’est un document de 27 pages que nous n’avons pas fini d’examiner. Cependant, je tiens à assurer que les informations faisant état d’une somme colossale infligée à la Tunisie, ne sont que des rumeurs. Le Cirdi (Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements) a juste acquitté le plaignant. Le montant du dédommagement n’est pas encore fixé. Ceci dit, le gouvernement tiendra une conférence de presse pour donner de plus amples information sur cette affaire ».
Quant au pôle judiciaire financier, il a indiqué que le gouvernement fera tout son possible pour lui assurer un siège, précisant que le renforcement de ses ressources humaines reste du ressort du conseil supérieur de la magistrature (CSM). Et à M. Chahed de conclure : « La mise en doute de la campagne contre la corruption ne sert que les corrompus et tout ce système. Nous devons unir tous les efforts pour servir l’intérêt suprême de la Tunisie ».
S.H
Commentaires (3)
CommenterRien de concret ,très loin de la vérité
La corruption doit commencer par les islamistes et non pas par les vendeurs a la sauvette .