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Yassine Brahim annonce : Un milliard de dollars par an de la Banque mondiale à la Tunisie
19/04/2015 | 17:02
1 min
Yassine Brahim annonce : Un milliard de dollars par an de la Banque mondiale à la Tunisie

Dans une déclaration accordée, aujourd’hui dimanche 19 avril 2015 à Shems Fm, Yassine Brahim, ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale, a annoncé que la Banque mondiale s’engage à fournir à la Tunisie des aides financières, sous forme de crédits, de l’ordre d’un milliard de dollars par an.

 

M. Brahim ajoute que lors des entretiens qu’il a eus avec les responsables de la Banque mondiale à l’occasion de sa visite aux Etats-Unis d’Amérique, il a constaté un intérêt majeur à la Tunisie et à la percée réalisée par notre pays sur la voie de la transition démocratique. Les US ont également réitéré leur volonté à accompagner notre pays dans son œuvre de reconstruction de l’infrastructure de base, des routes, de l’assainissement et de la décentralisation, toujours selon le ministre.

 

19/04/2015 | 17:02
1 min
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Commentaires (23) Commenter
des précisions, svp
sadya ben salem
| 22-04-2015 10:09
On attendait beaucoup d'un ministre diplômé de l'École centrale Paris, à la tête du département de l'Investissement et de la Coopération internationale : par exemple initier une REFONTE TOTALE DE LA POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE par des investissements dans les énergies renouvelables (solaire, éolienne et recyclage des déchets organiques) qui ne coûtent rien et ne sont pas polluantes. Il est paradoxal que, pour produire notre électricité, nous continuons à dépendre à 98,4 % du pétrole que nous importons à coup de devises et qui génère des émissions polluantes alors que nous disposons à profusion de soleil, de vent et que nous croulons sous nos déchets.
C'est là et surtout là que doit jouer la coopération internationale pour nous aider à nous équiper des infrastructures nécessaires à nous affranchir de notre dépendance énergétique et à assainir notre environnement.
Notre ministre se glorifie d'avoir obtenu des crédits « de l'ordre d'un milliard de dollars par an » accordés par la Banque mondiale. Mais il est resté très vague sur la destinée de ces crédits: taux de remboursement ???? qui risque de peser lourdement sur l'avenir, « Reconstruction de l'infrastructure de base » Laquelle ??? « Reconstruction des routes » Lesquelles ??? Assainissement ???? Décentralisation ??? Ce sont de telles précisions que nous avons LE DROIT de connaître et qu'il a LE DEVOIR de nous dispenser.

de dette à la colonisation
Simplet
| 20-04-2015 19:05
Tout est dans le titre.
Monsieur le Ministre, il ne suffit pas de faire un parcours Grandes Ecoles, pour etre stratege, mais de retenir les lecçons de l'histoire.
Le dernier qui a contracté des dettes au nom du pays s'est retrouvé au Bardo obligé de signer le traité du Bardo (1881).
Pas belle la vie, on chasse un dicateur tunisien pour se retouver avec des colons.
Vive la Catastrolution
Léon
| 20-04-2015 13:58
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
La Tunisie, un pays hypothéqué...
ourwa
| 20-04-2015 12:48
Le parti Afek est le parti rêvé pour un régime voué d'emblée à l'échec, un parti ultra libéral fait de technocrates et de financiers qui fait de la macroéconomie son dieu unique et du mondialisme prédateur son unique religion. Un tel parti, plus que Nidâa et l'UPL, apparaît comme un garant de "modernité" et d'"ouverture démocratique" aux yeux du suzerain Ennahdha et il n'y a pas mieux que Yassine Brahim, son chef, pour occuper le poste de ministre de l'Investissement et de la Coopération internationale, autant dire le meilleur intermédiaire auprès de la finance internationale prédatrice telle que le FMI et la Banque mondiale, lesquels ont déjà commencé à plomber l'économie tunisienne sous la férule d'Ayari et de Ben Hammouda, très friands de prêts exorbitants et inutiles...Mais cela ne gêne nullement ce dernier gouvernement nahdaoui, qui avait déjà initié le massacre depuis 2011. On connait les résultats...mais on ne retient jamais la leçon. Il va falloir très vite comparer les sommes faramineuses empruntées, avec des taux scandaleux, depuis 2011 et les "réalisations" en termes de création de nouveaux projets productifs et d'emplois; la conclusion risque d'être très douloureuse... Ce n'est pas qu'il faille regretter l'écroulement du régime de ben Ali, bien au contraire, mais à l'analyse de la situation générale du pays depuis janvier 2011, le constat est amer: aucune amélioration, ne serait-ce minime, à tous les niveaux et ce serait malhonnête d'attribuer cet échec patent au seul terrorisme. Dès octobre 2011, les différents gouvernements de transition semblent naviguer à vue, sans aucune vision d'ensemble, sans aucun plan de développement, sans aucune volonté de réforme, ni politique, ni administrative, ni fiscale, ni éducative, ni en matière d'aménagement du territoire...et le gouvernement actuel continue sur la même lancée, c-à-d la reconduite d'un immobilisme navrant. En somme, tout se passe comme si l'Etat tenait absolument à utiliser, en les aggravant, les mêmes erreurs que celles de l'ancien régime, avec toutefois un handicap de poids en prime, sa faiblesse, celle de sa légitimité et le manque de sa reconnaissance par le spectre politique et par l'opinion politique dans son immense majorité...D'ailleurs il serait intéressant de mesurer par un sondage d'opinion sérieux la popularité de l'actuel gouvernement ainsi que celle de l'Assemblée...
Il est indécent et provoquant que chaque semaine ou presque un ministre, ou le président de la Banque centrale, ou un député quelconque...annonce un nouveau prêt faramineux, comme si la somme en question traduisait les profits annuels d'une société tunisienne ou le résultat d'exportations de produits nationaux...
Est-ce ainsi qu'on prétend " sauvegarder les acquis de la révolution" ? Est-ce ainsi qu'on prétend accéder à une véritable démocratie, dont la première condition est de préserver le pays de toute dépendance? Est-ce ainsi qu'on prépare un avenir meilleur en plombant définitivement et pour des générations une économie déjà faillie ?
Comme tous ses collègues du gouvernement, comme tous les élus de l'Assemblée, M. Brahim semble prendre allègrement ce chemin...
Ce sinistre va nous ruiner
G&G
| 20-04-2015 12:34
Quand les stagiaires prennent la place des compétences c'est la faillite. l'endettement va de pair avec le chomage. Le Pays doit absolument couper avec le FMI et la Banque Mondiale. Le pays grouille d'argent dans les coffres forts et les garde-robes du tunisien qui vit une crise de confiance.Un climat instauré par les nouveau locataires qui tâtonnent.
A quel taux d'intérêt ???
el manchou
| 20-04-2015 10:37
Monsieur le sinistre ne précise pas le taux d'intérêt !!!
Un milliard de dollars par an...
pit
| 20-04-2015 09:32
...vite mettons-nous en grève !
@ HatemC
Pressing
| 20-04-2015 09:23
Assume tes choix et tais-toi !!!
Des milliards pour les investissements et les creations d emplois
Hannibal
| 20-04-2015 07:58
Si c est pour creer des emplois par des investissements a fortes valeurs ajoutees c est rentable,mais si c est pour payer les augmentations+ salaires des fonctionnaires et les couts de la dette,c est un trou sans fond qui nous menera vers la faillite et la dependance totale vis a vis des creanciers,alors la revolution est passee des revendications politiques vers des revendications salariales..etc
Notre centrale syndicale est sortie de son role historique sous Farhat Hached et Mohammed Ali et engage aujourd hui la confrontation sur tous les fronts,
sans se soucier des interets supremes de notre patrie et du peuple.La culture
des revendications salariales,des greves et du blocage,au lieu de negocier avec les entreprises des creations de nouveaux emplois.Les chefs d entreprises sont debordes par ces augmentations de salaires,sans contre partie et qui laminent leur competitivite et annihilent la creation d emplois.Il nous faut absolument un pacte social sur 5 ans entre les syndicats,l UTICA et le gouvernement,renouvelable tous les 5 ans.le temps d une legislature.
Autre point tres important,il faut absolument que les gouverneurs soient directement elus par les citoyens des regions,les designations sont d un effet tres negatif sur l opinion.Oui
il faut respecter le libre choix des citoyens de choisir leur gouverneur.
De l'utilité de l'argent M le Ministre
fethi
| 20-04-2015 07:47
voila encore un chiffre qui tombe du ciel sans que les tunisiens ne soient sensibilisés à l'utilité ou à la finalité de ce crédit . Un Ministre qui fait une annonce aussi BIDON doit faire sa propre révision pour dire : pour faire ceci et cela nous avons obtenu un crédit de tel ou tel montant. c'est pas normal que nous continuons à être noyés dans les chiffres sans aucun programme clair .