La présidente de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), Wided Bouchamaoui, a exprimé, lors d’une visite à Gabès ce mercredi 13 décembre 2017, une première opinion face à la nouvelle Loi de finances 2018 (LF 2018), qui regorge de hausses diverses de droits,taxes et impôts ainsi que de nouvelles fraichement créées, imposées aux entreprises tunisiennes et qui entreront en vigueur à partir du 1er janvier 2018.
Mme Bouchamaoui a ainsi martelé dans une allocution relayée par Mosaïque Fm : «Avec ces lois et toutes ces augmentations fiscales, vous ne pouvez plus attendre de nous ni investissement, ni rien d’autre !». Elle a dénoncé les diverses impositions que doivent payer les sociétés, et qui ne cessent d’augmenter chaque année, entravant leurs activités et investissements, contre une liberté totale pour le circuit informel.
Et d’ajouter : «La pression fiscale de la Tunisie est devenue la plus importante de la région. Les autres pays font des efforts pour ramener de nouveaux investisseurs et nous on laisse 54% de notre économie dans le circuit parallèle et la contrebande. Le tout, sans que personne ne réagisse ou tente quelque chose contre ce fléau. Après, les critiques pleuvent contre les chefs d’entreprise, pour mettre en doute leur patriotisme !».
La présidente du patronat a précisé qu’une réunion du bureau exécutif national est prévue vendredi prochain, pour prendre une décision vis-à-vis de cette Loi de finances 2018.
I.N
Wided Bouchamaoui : N'attendez plus de nous ni investissements, ni rien d'autre !
La présidente de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), Wided Bouchamaoui, a exprimé, lors d’une visite à Gabès ce mercredi 13 décembre 2017, une première opinion face à la nouvelle Loi de finances 2018 (LF 2018), qui regorge de hausses diverses de droits,taxes et impôts ainsi que de nouvelles fraichement créées, imposées aux entreprises tunisiennes et qui entreront en vigueur à partir du 1er janvier 2018.
Mme Bouchamaoui a ainsi martelé dans une allocution relayée par Mosaïque Fm : «Avec ces lois et toutes ces augmentations fiscales, vous ne pouvez plus attendre de nous ni investissement, ni rien d’autre !». Elle a dénoncé les diverses impositions que doivent payer les sociétés, et qui ne cessent d’augmenter chaque année, entravant leurs activités et investissements, contre une liberté totale pour le circuit informel.
Et d’ajouter : «La pression fiscale de la Tunisie est devenue la plus importante de la région. Les autres pays font des efforts pour ramener de nouveaux investisseurs et nous on laisse 54% de notre économie dans le circuit parallèle et la contrebande. Le tout, sans que personne ne réagisse ou tente quelque chose contre ce fléau. Après, les critiques pleuvent contre les chefs d’entreprise, pour mettre en doute leur patriotisme !».
La présidente du patronat a précisé qu’une réunion du bureau exécutif national est prévue vendredi prochain, pour prendre une décision vis-à-vis de cette Loi de finances 2018.
on n attend des femmes et hommes affairistes on sait très bien que pour eux les choses doivent être dans leurs unique intérêt sinon ils n'adhèrent pas au maroc où certains affairistes ont migrés ils payent les impôts au centime prêt au vu de cette grave declaration j'autorise le gouvernement à monopoliser ses biens et ceux de tous les affairistes qui ne font que détruire le pays j'autorise aussi le gouvernement à considérer le crime d'évasion fiscale égale au crime de la trahison avec les mêmes peines
elle devait savoir de quel coté elle est des saboteurs ou des médiateurs
sa position est trop provocante
elle va sortir de son institution par la petite porte
Le dinar a perdu plus de 50% de sa valeur face à l'Euro et vous êtes incapable d'être competitifs.
Un produit qui se vendait à 1 euro l'unite rapportait 1.8 d en 2010.
Aujourd'hui ce produit rapporte 2.9dt sans que l'entreprise ne fasse aucun effort pour être plus compétitive.
Désolé pour le calcul simpliste mais peut importe si les charges et les impôts augmentent et coutent 20, 30 ou 40% de plus la marge due à la dévaluation du dinar est énorme.
Que voulez vous de plus pour investir et exporter.
Les entreprises tunisiennes sont archaïques et au lieu de changer elle veulent toujours plus d'avantages en travaillant avec la mentalité des années 70.
Bien sûr on n'attend plus rien de vous, déjà on n'a jamais rien pris que des miettes, vous faites les fortunes sur le dos des salariés et vous construisez des villas à des milliards, et vous conduisez des voitures avec des centaines de million, vos enfants font leurs études dans les écoles françaises ou Américaines et poursuivent à l'étranger ces études.
Vous n'avez rien à cirer du peuple qui ne trouve même pas de l'eau à boire, les enfants qui font des kilomètres pour aller à l'école, les hôpitaux, nos martyres, les chômeurs, notre infrastructure avec les immeubles construit l'un à côté de l'autre sans évacuation d'eau pluvial avec des permis de construction de 07 étages, le peuple étouffe Madame.
Merci pour votre déclaration, mais je voudrai bien vous préciser qu'il Ya un Grand Dieu qui nous donne et il prend quand il veut, Que DIEU nous protège.
Bravo wided ,vous savez ce que vous dites .vous avez défendu les votres corps et âme contre ces augmentations injustes pour combler les trous de la mauvaise destin et du ta3widh directe des caisses de l état .
Ce n est pas le cas des gens du tourisme qui ont on choisi de caresser dans le sens du poil ,chacun son intérêt .
Il y'a la comparaison de l'état des finances publiques et la possibilité d'un pays ou d'une entreprise de payer ses crédit, c'est ce que font les instituts de notation. Nous parlons ici de la pression fiscale et je dis que la Tunisie n'impose pas les entreprises et les personnes physiques plus que le Maroc. J'ai commenté l'article de cette semaine de Nizar Bahloul et donné les liens des détails des impôts au Maroc, leur taux normal d'impositions des entreprises est de 30%, le notre est de 25% (les 35% sont une exception pour les sociétés pétrolières et dés cette loi les concessionnaire automobiles et la grande distribution). Le taux sur les dividendes au Maroc est supérieur a celui de la Tunisie (il passe chez nous de 5 a 10% et il est entre 15 et 30% au Maroc). Je pense que même les décideurs économiques sont influencés par la perception et le marketing, leurs décisions ne sont pas toujours 100% rationnels et c'est pour cela que je critique ces phrases de Madame Bouchamaoui qu'elle prononce avec légèreté sans preuves ni études.
Concernant les finances publiques, leur situation difficile a des raisons :
1- Le fardeau de la fonction publique et vous avez entièrement raison que nous avons 200 ou 300 milles fonctionnaires de trop. Ils coûtent cher et bloquent les décisions
2- Les professions libérales qui contribuent très peu à l'effort du financement
3- Le secteur informel non imposé du tout
On peut bien sûr critiquer les trois points et on doit les reformer mais ceci ne veut pas dire que la pression fiscale pour le secteur formel en Tunisie est la plus importante de la région comme avance Madame Bouchamaoui
Seulement dans les pays sous-développés, comme la Tunisie, les méthodes de gestion des entreprises , ont gardé leur politique et leur stratégie arcaique, et leur gestion figée et cristallisée.
Ce "de nous " est synonyme de banditisme et de quelqu'un qui se croit fort.
Ce "de nous" explique la mentalité de complexe de supériorité de certains tunisiens qui se sont enrichis pans un pays pauvre sans ressources.
Et cette dame ose regarder la caméra de télé avec audace et d'un air hautain.