Vox a grignoté PP, sans plus.
Une poussée locale, en andalousie.
Le Brésil, son Président, son extrême droite, son populisme. Jair Boslonaro, célèbre pour ses mille écarts racistes, sexistes, misogynes, vient de faire pression auprès d’une des plus grandes banques de la place pour qu’elle retire sa publicité du moment qui mettait en exergue la diversité raciale et sexuelle du Brésil. Le même, du temps où il était député, avait apostrophé très violemment une de ses collègues en lui disant notamment qu’elle était trop moche pour être violée. Il est vrai que sa conception de la sexualité ne va pas dans le sens de la diversité. #balancetonporc #metoo
L’Espagne, son élection législative, ses régions, son extrême droite et ses complexités. Petit rappel des faits. Le socialiste Pédro Sanchez devient Premier ministre en juin dernier à la suite d’une motion de censure réussie contre son prédécesseur Mariano Rajoy, conservateur. Mais le pays est, depuis, ingouvernable, le Premier ministre étant minoritaire dans sa coalition, qui elle-même est minoritaire dans un parlement qui est minoritaire dans l’opinion publique. Des élections anticipées semblaient être la solution. Le scrutin d'aujourd'hui dimanche 28 avril nous le dira. Et pour le moment les sondages donnent le PSOE (le parti de Pedro Sanchez) devant avec … un tiers des voix. Ca ne suffit pas pour gouverner en démocratie. Et c’est là que le jeu des alliances reprend. Sachant que l’invité surprise de ce scrutin semble être… l’extrême droite, le parti VOX avec plus de 10% des voix . Lequel parti, associé aux voix du parti conservateur PP, et aux voix des libéraux serait dans la majorité qui gouverne. Podemos, l’extrême gauche ou la gauche radicale, c’est selon, ne serait donc plus l’arbitre du scrutin. Et ainsi le parti arrivé en tête risque d’avoir beaucoup de difficulté à constituer un gouvernement. De là à penser que le centre n’arrive plus à jouer le rôle d’arbitre, dans un monde qui se populise, il n’y a qu’un pas. Le franchir nous amène à devoir trancher la question de savoir laquelle des extrêmes, gauche ou droite, est la moins pire. #notinmyname
L’Ukraine. Sa télé, son feuilleton, son acteur. Volodymyr Zelensky, premier rôle dans la série « Serviteur du Peuple », né le 25 janvier 1978, est désormais Président de son état. Lui qui commença sa carrière de comédien en jouant le rôle d’un prof d’histoire qui devient président de la République par un jeu de mille hasards, devient président en jouant le rôle d’un comédien qui est un prof d’histoire devenu président par le jeu de mille hasards. Sa campagne sera à l’image de son positionnement politique, floue, et populiste. Pas d’interview, pas de meeting et une seule plateforme. Et c’est donc sur Instagram et via ses trois millions d’abonnés qu’il s’adressera aux électeurs ukrainiens pendant sa campagne. Avec succès puisqu’il est élu au second tour avec pas moins de 73,22% des voix. De là à considérer qu’on gère une élection comme on gère une compétition de téléréalité, il n’y a qu’un pas. Franchi. #thevoice
L’Italie. Son gouvernement, sa coalition, ses élections. On va voter en Italie, pour les européennes. Un scrutin observé. La dégradation de la situation économique, une croissance en berne, un déficit qui se creuse, un endettement devenu abyssal, pourrait laisser penser que le populisme, grand vainqueur des dernières élections n’est pas la solution. Ce n’est manifestement pas l’option choisie par les électeurs. Puisque le système issu du dernier scrutin ne fonctionne pas, il faut le changer, ceci est entendu. Mais seulement en inversant le rapport de forces entre les populistes. La Ligue de Mateo Salvini, second de la coalition, passerait en tête lors de ce scrutin. Et le M5S de Luigi di Maio, initialement en tête passerait second. La crise permet de redistribuer les cartes… entre populistes. #scuadraazzura
Finalement, la seule à ne pas être populiste est la République Populaire de Chine qui, encline à faire respecter la loi, vient de faire fermer une usine de contrefaçon de Lego. 630.000 boites contrefaites ont été saisies, pour une valeur de 30 millions de dollars. L’objectif de l’opération ? Le seul respect de la loi, le gouvernement a appris l’existence de l’opération par les médias. Mais gageons qu’il y a là-bas des mauvais coucheurs qui vont prétendre que faire appliquer la loi, c’est populiste. #populaireetpopuliste
En définitive, il n’y a plus que les fumeurs qu’on ne peut pas accuser de populisme.
Bon week-end et à la semaine prochaine #jesuispopuliste
Le Brésil, son Président, son extrême droite, son populisme. Jair Boslonaro, célèbre pour ses mille écarts racistes, sexistes, misogynes, vient de faire pression auprès d’une des plus grandes banques de la place pour qu’elle retire sa publicité du moment qui mettait en exergue la diversité raciale et sexuelle du Brésil. Le même, du temps où il était député, avait apostrophé très violemment une de ses collègues en lui disant notamment qu’elle était trop moche pour être violée. Il est vrai que sa conception de la sexualité ne va pas dans le sens de la diversité. #balancetonporc #metoo
L’Espagne, son élection législative, ses régions, son extrême droite et ses complexités. Petit rappel des faits. Le socialiste Pédro Sanchez devient Premier ministre en juin dernier à la suite d’une motion de censure réussie contre son prédécesseur Mariano Rajoy, conservateur. Mais le pays est, depuis, ingouvernable, le Premier ministre étant minoritaire dans sa coalition, qui elle-même est minoritaire dans un parlement qui est minoritaire dans l’opinion publique. Des élections anticipées semblaient être la solution. Le scrutin d'aujourd'hui dimanche 28 avril nous le dira. Et pour le moment les sondages donnent le PSOE (le parti de Pedro Sanchez) devant avec … un tiers des voix. Ca ne suffit pas pour gouverner en démocratie. Et c’est là que le jeu des alliances reprend. Sachant que l’invité surprise de ce scrutin semble être… l’extrême droite, le parti VOX avec plus de 10% des voix . Lequel parti, associé aux voix du parti conservateur PP, et aux voix des libéraux serait dans la majorité qui gouverne. Podemos, l’extrême gauche ou la gauche radicale, c’est selon, ne serait donc plus l’arbitre du scrutin. Et ainsi le parti arrivé en tête risque d’avoir beaucoup de difficulté à constituer un gouvernement. De là à penser que le centre n’arrive plus à jouer le rôle d’arbitre, dans un monde qui se populise, il n’y a qu’un pas. Le franchir nous amène à devoir trancher la question de savoir laquelle des extrêmes, gauche ou droite, est la moins pire. #notinmyname
L’Ukraine. Sa télé, son feuilleton, son acteur. Volodymyr Zelensky, premier rôle dans la série « Serviteur du Peuple », né le 25 janvier 1978, est désormais Président de son état. Lui qui commença sa carrière de comédien en jouant le rôle d’un prof d’histoire qui devient président de la République par un jeu de mille hasards, devient président en jouant le rôle d’un comédien qui est un prof d’histoire devenu président par le jeu de mille hasards. Sa campagne sera à l’image de son positionnement politique, floue, et populiste. Pas d’interview, pas de meeting et une seule plateforme. Et c’est donc sur Instagram et via ses trois millions d’abonnés qu’il s’adressera aux électeurs ukrainiens pendant sa campagne. Avec succès puisqu’il est élu au second tour avec pas moins de 73,22% des voix. De là à considérer qu’on gère une élection comme on gère une compétition de téléréalité, il n’y a qu’un pas. Franchi. #thevoice
L’Italie. Son gouvernement, sa coalition, ses élections. On va voter en Italie, pour les européennes. Un scrutin observé. La dégradation de la situation économique, une croissance en berne, un déficit qui se creuse, un endettement devenu abyssal, pourrait laisser penser que le populisme, grand vainqueur des dernières élections n’est pas la solution. Ce n’est manifestement pas l’option choisie par les électeurs. Puisque le système issu du dernier scrutin ne fonctionne pas, il faut le changer, ceci est entendu. Mais seulement en inversant le rapport de forces entre les populistes. La Ligue de Mateo Salvini, second de la coalition, passerait en tête lors de ce scrutin. Et le M5S de Luigi di Maio, initialement en tête passerait second. La crise permet de redistribuer les cartes… entre populistes. #scuadraazzura
Finalement, la seule à ne pas être populiste est la République Populaire de Chine qui, encline à faire respecter la loi, vient de faire fermer une usine de contrefaçon de Lego. 630.000 boites contrefaites ont été saisies, pour une valeur de 30 millions de dollars. L’objectif de l’opération ? Le seul respect de la loi, le gouvernement a appris l’existence de l’opération par les médias. Mais gageons qu’il y a là-bas des mauvais coucheurs qui vont prétendre que faire appliquer la loi, c’est populiste. #populaireetpopuliste
En définitive, il n’y a plus que les fumeurs qu’on ne peut pas accuser de populisme.
Bon week-end et à la semaine prochaine #jesuispopuliste