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Tribunes
Vive la France ! Le patriotisme du genre humain
14/02/2018 | 10:21
4 min
Vive la France ! Le patriotisme du genre humain

Par Hélé Béji

 

Au jeune homme accusé de « crime impardonnable » par le ministre des Domaines de l’Etat, pour avoir crié « Vive la France ! » sur le passage du président Macron dans la Médina, je décerne le prix d’honneur du genre humain.  Ce badaud ordinaire, ce citoyen civilisé sait la différence entre chauvinisme et patriotisme. Car si Vive la France est un crime, faudrait-il clamer Mort à la France pour incarner l’honneur ?

 

Qu’aura fait la Révolution, si on en reste au vieux ressentiment anti-colonial ? Sommes-nous encore des colonisés hargneux ? Avons-nous toujours besoin de nous exciter contre l’étranger, au lieu de comprendre le désamour qui frappe des franges entières de la société à l’égard de leur pays ? Les autres sont-ils toujours la cause de nos maux, qu’il faille détourner l’attention sur eux pour éviter de regarder en nous la béance de nos failles ?  

 

Le lyrisme patriote est facile quand le fastede notre position gomme les souffrances quotidiennes ; quand on distribue autant de leçons de morale que l’on obtient de grâces officielles, tandis que la masse disgraciée n’a qu’un rêve au cœur, l’exil. Que signifie patrie quand elle jette des milliers de fuyards sur des barques dantesques, au péril de leur vie ? Quand l’exode de leur mort en mer reste sourd aux sirènes du patriotisme ? De ce cauchemar, les ministres super-nationalistes sont protégés, eux qui sillonnent le monde avec un laissez-passer de rêve : le passeport diplomatique. Qu’ils renoncent aux voyages, comme la majorité qui en est privée, et l’air de la patrie leur deviendra vite irrespirable ! Qu’ils fassent mieux : qu’ils cessent de parler français ; qu’ils troquent la médecine française contre les herbes des guérisseurs ; qu’ils refusent de voler dans lesAirbus français ; qu’ils rayent les droits de l’homme de la Constitution, car c’est un crime d’emprunt ; qu’ils rejettent les aides de la France, car le trésor de leur patrie leur suffit.

 

La surenchère nationale est aisée dans les hauteurs, quand on jouit de prérogatives, quand on circule dans des limousines éclaboussant les arrêts de bus où piétine une foule crottée, quand un simple téléphone exauce sa volonté, pendant que le citoyen s’essouffle de guichet en guichet à la poursuite d’un cachet improbable pour son gagne-pain. Notre amour de la patrie augmente quand la porte capitonnée de notre bureau glisse sous nos aises le confort de l’assise.Tandis que la patrie n’est qu’un sol rugueux pour le pauvre hère qui bat le pavé en maudissant le pays qui a fait de lui un apatride.

 

Comme la patrie est douce aux petits princes de la politique comblés de faveurs, comme elle est dure et ingrate aux exclus, aux inférieurs, aux subalternes qui n’en connaissent que la privation. Aux uns, la nation fait fleurir le teint, briller le front, et chatoyer la cravate. Aux autres, elle creuse les traits, enfonce les yeux, et noircit le col. Pour certains, la nation a l’épaisseur d’un portefeuille ministériel qui renfloue leur nationalisme, pour les autres elle est une pièce trouée au fond d’une poche usée, qui décharne leur nationalisme.

 

Non, Vive la France est un cri du cœur qui n’a rien à voir avec l’anti-patriotisme. C’est un patriotisme moins mesquin, plus noble, un élan d’hospitalité envers la France, un appel enthousiaste au monde, à la patrie humaine. L’ultra-nationalisme n’est pas loin du fanatisme. Des relents xénophobes peuvent se cacher sous le torse bombé de l’orgueil « national », dont on sait de quels fascismes il a dévasté l’histoire. N’oublions pas que la propagande contre la langue française en Algérie avait préparé la persécution et le massacre des intellectuels francophones, eux qui s’étaient admirablement servi du français pour gagner l’Indépendance.

 

D’ailleurs les réactions à ce propos ministériel ont unanimement blâmé le ministre et pris la défense de leur concitoyen. Ce jeune inconnu a paru plus patriote que son professeur de patrie. Vive la France a éclaté en protestation unanime dans les commentaires. Ce bon sens commun, George Orwell l’appelle common decency, « la décence des gens ordinaires ». La décence commune est une valeur spontanée de l’homme ordinaire, à mille lieues des constructions artificielles et des émotions d’emprunt. Orwell dit que les gens ordinaires restent fidèles à leur code moral, contre « la domination des intellectuels déclassés qui ont pris le pouvoir ».

 

Les ligues de vertu patriotique ne sont pas du ressort des domaines de l’Etat. Par contre ce qui l’est, c’est de rendre ces domaines aussi verdoyants que possible, que la terre y soit cultivée, que l’herbe y croisse en splendeur, que la fange des jardins publics laisse place aux massifs embaumés, que les égouts soient réparés, les trottoirs pavés, les bâtiments retapés ;que les routes, les voies ferrées, les rivages, les cours d’eau, les marchés y dessinent le paysage de la vie bonne, afin que nos enfants s’y ébattent dans la lumière d’un royaume. Quand un jour, à l’autre bout de la terre, quelque malheureux migrant en quête d’un refuge dira, à propos de la Tunisie : « Tiens, là-bas, il y a un petit coin de terre idéal qui m’appelle, une lueur de beauté et de bonheur qui me fait signe !» ; quand des étrangers crieront sur le passage de nos hommes politiques « Vive la Tunisie ! », quand les domaines de l’Etat auront l’aspect riant d’une demeure vivable pour tous, alors cette terre promise que personne ne fuira plus, méritera le nom de patrie.

 

 

 

 

 

14/02/2018 | 10:21
4 min
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Commentaires (33)

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L2on
| 15-02-2018 15:03
Pour mettre fin aux velléités colonialistes, il faut coute que coute Rassembler, Constitutionnellement et Démocratiquement le peuple. Il est clair que cela ne peut se faire que derrière Abir Moussi. Vous dites que vous êtes RCDiste et fier et je suis content de vous l'entendre dire. Moi, je le suis de coeur depuis le 14 janvier 2011 lorsque tous les faux patriotes quittaient le navire. Je n'ai jamais fait de politique avant la catastrophe du 14 car, tout simplement, je n'en voyais pas la nécessité. Que pouvais-je apporter de mieux. Le peu que je pouvais, je l'ai fait dans le cadre de mon travail. Aujourd'hui, je n'ai pas le choix. Lorsque l'on voit l'impotence des intellectueux qui croient sortir de la cuisse de Jupiter et qui ont fait colonisé le pays: mon Devoir est clair; comme celui de tout enfant de Bourguiba. Amitiés. Et n'oublie pas de faire autour de toi (tes compatriotes sceptiques quand à la réussite de la Tunisie de Ben Ali, et autres) le VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES. On devrait l'écrire sur le drapeau tunisien autour du croissant et de l'étoile.

Léon
| 15-02-2018 14:45
Quel conflit de personnalité. Il y a de quoi en faire une thèse. Contre la France, pour une révolution voulue par les atlantistes. Amer constat. Mais persistance dans l'entêtement "intellectuel" qui par principe de ne se trompe jamais. C'est la faute aux autres! etc, etc, etc, etc. Alors je résume et comme disent les bougnoules (instruits ou pas), "milllikhir": TOUTE PERSONNE QUI A PRIS PLAISIR À LA RÉVOLUTION, OU QUI A CRIÉ "DÉGAGE" A CONTRIBUÉ, COMME LES 90% DE HAINEUX À LA DESTRUCTION ET À L'ÉTAT ACTUEL DU PAYS. Point barre! Alors si tu veux voir si tu as nuit à ton pays; regarde si tu ne fais pas partie de ces 99,9% de gens satisfait de la révolution atlantiste. De ceux à qui la haine leur a fait oublier qu'ils étaient en train d'applaudir en même temps que BHL; scellant une colonisation prochaine; qui d'ailleurs les rend si amers. Ehhh bien il ne fallait pas crier "dégage" et rejoindre le clan de Mezri Haddad qui, dès le départ, a dénoncé un acte colonial (en même temps que votre serviteur). LÉONoooooooooooooooooooooooooMINoooJOUNDIoooTOUNISoooALAWFIYA VERSETooo112oooDEoooLAoooSOURATEoooDESoooABEILLES.

BDC
| 15-02-2018 14:34
Mais c'est pas que la Tunisie a fait toute une révolution pour avoir sa liberté? Alors quel délit y a t-il a dire "vive la France ou vive les iles Hawaï ou je ne sais quoi.." Est-ce une insulte? Ouah quelle dictature mon Dieu...

anis
| 15-02-2018 14:06
Merci à hela el Baji pour cet éclairage,la voix et les analyses de cette dame tranchent par leur clarté et leur conviction il y'a longtemps j'ai lu son livre "le desenchantement national" et cela m'a évité beaucoup d'errements dont on voit les résultats chez les chauvinistes,les populistes et autres réac nostalgique c'est de clairvoyance qu'on a besoin,les anlyses de Mme Béji nous aide à cela alors Merci

Mayday
| 15-02-2018 13:13
Et MOI ma p’tite Dame, j'ai le droit à QUOI ? Ma pov'dame, si VOUS connaissiez vraiment le VRAI VISAGE POLITIQUE de la France, celui qui est invisible, masqué qu'on ne montre jamais mais qu'on peut deviner quand on a un peu de flair en politique; je suis certaine que vous le vomiriez..tellement il est abjecte, laid, calculateur, destructeur, manipulateur, menteur..en un mot, c'est un leurre ! Pour preuve : la Corse à laquelle vous avez une attache certaine, veut s’en débarrasser. Oui Madame, comme ce jeune homme qui a cru voir en Macron un certain ZORRO venu en Tunisie avec une baquette magique pour les soulager de ce fardeau financier avec sa casquette d’ancien banquier rothschildien, je dis aussi " vive la France " et le dédie à TOUS LES FRANCAIS de la classe ouvrière qui souffrent autant que les Tunisiens de la crise mondiale qui a fait fuir vers l'étranger tous les cerveaux français en quête d'une vie meilleure et d'un gain d'argent confortable et immédiat. LA France PROFONDE SOUFFRE !!! C'est GRÂCE à des crises mondiales voulues que l'on extirpe les cerveaux, les diplômés de grandes écoles pour les diriger vers les pays demandeurs et ayant la capacité financière de leur assurer un avenir aisé. Ce sont les échanges de cerveaux sur le marché international. Faut-il ENCORE le SAVOIR et en PRENDRE CONSCIENCE ! Et c'est A CAUSE de ces crises que les pays pauvres qui n'ont pas les moyens financiers de se procurer des cerveaux, se retrouvent à la traîne..et encore plus pauvre car vidés de leurs têtes pensantes qui ont préféré partir ailleurs que d'aider leur mère patrie à se redresser. En Afrique, Monsieur Macron est venu FAIRE SON MARCHE. Il sait parler aux Africains et veut les séduire pour toujours les tenir en haleine. MAIS le vieille recette ne fait plus les mêmes effets. Parce que l’Afrique commence à sortir de la perfusion sous laquelle elle était maintenue par les occidentaux pendant qu’ils la vidaient de ses ressources. Nous, pov'Tunisiens, sommes Africains MAIS nous AVONS UN CERTAIN TORTICOLIS qui nous oblige à ne regarder que vers un seul axe et toujours en direction de cette vieille Europe à l'agonie ALORS QU'ELLE MÊME jette ses DEUX YEUX sur l'Afrique qui est déjà bien envahie par les Chinois qui seront DEMAIN voire TOUTE A L'HEURE les MAÎTRES DU MONDE. Imaginez un seul instant l'alliance RUSSO-CHINOISE avec une monnaie commerciale internationale qui viendrait balayer le dollar. Je vous laisse deviner l’effondrement du monde occidental et l'Union Sacrée Sioniste " US UE ". Alors Madame, même si nos hommes politiques sont attirés par le bling bling européen, apprenons à nos enfants à regarder vers l'Afrique et inscrivons DORES ET DEJA dans le programme de l'Education Scolaire le Mandarin en tant que 1ère langue étrangère et NOUS AURONS TOUS GAGNER EN STRATEGIE ! ANTICIPONS sur les millions de Chinois qui vont venir inonder la planète et plus particulièrement l’Afrique…BERCEAU du MONDE. Devenons-nous penser que le jeune homme est encore dans un état de naïveté, spontanéité intellectuelle en s'adressant à Macron face à un homme aguerri, qu'est le Ministre des Domaines de l'Etat ??? " Vive la Tunisie, Vive l'Afrique et Vive la France Ouvrière ! "

Zamharir
| 15-02-2018 11:29
Mme Héla Béji écrit comme si elle ne faisait pas partie de cette élite qu'elle fustige, et dont elle décrit les privilèges d'une plume acérée - en se faisant passer, pour mieux nous faire avaler la pilule, pour une patriote new look, qui veut tourner la page de la colonisation. Elle ne rechigne pas en même temps à baiser le pan inférieur de burnous de son ancien colonisateur comme le faisaient sans doute déjà ses ascendants du temps des "prépondérants". Il ne s'agit pas de lui demander de cessez de parler français. C'est sans doit au dessus de ses forces. Elle serait incapable d'accéder à l'arabe pour s'adresser à son peuple dans sa langue. Personne ne peut lui refuser pas le droit de s'adresser à la médecine française pour se soigner, ni, pour voyager, de choisir Airbus -- encore que celui-ci ne soit pas français, mais aussi allemand, espagnol, britannique. Il faudrait lui rappeler qu'il existe une médecine tunisienne, qui ne se réduit comme elle dit, comble du mépris, à des remèdes de rebouteux -- ce fut sans doute le cas pour les indigènes sous cette colonisation dont elle célèbre indirectement les bienfaits --, ainsi que bien d'autres médecines encore et des avions autres qu'Airbus. Elle peut toujours partager le point de vue de l'Algérien Kateb Yacine selon lequel le français est un "butin de guerre", mais elle ne peut refuser à ses opposants, en Algérie et ailleurs dans monde maghrébin, que le français a été l'héritage le plus lourd que nous ayons reçus de notre colonisateur, un poison culturel et une véritable catastrophe. Mme Béji plaint les harragas qui se jettent à la mer au risque de leur vie pour fuir leur pays à la recherche d'une partie de rechange. Mais elle oublie que depuis 60 ans, la Tunisie est gouvernée par ses "amis" de toujours, ces mêmes intellectuels acculturés à la francophonie, francophiles de coeur et d'esprit. Ils ont réduit notre horizon à Marseille, Lyon et Paris -- alors que nous avons bien des choses à gagner partout ailleurs dans le vaste monde. Les Français eux-mêmes se sentent de plus en plus à l'étroit dans leur langue et leur pays. Ils sont des centaines de milliers à avoir trouvé refuge aux Amériques, en Asie. La langue française, comme le constatent chaque jour ses défenseurs en France, est en train de dépérir. Il ne restera plus bientôt que quelques arabes ou africains de service pour s'en réclamer en tentent de lui insuffler une nouvelle vie. Le président Emmanuel Macron a sanctionné ce déclin en s'adressant en anglais à ses interlocuteurs de Davos et en faisant de même à la presse mondiale. Quant à la culture française, hormis les festivals d'été dédiés au tourisme, elle est en lambeaux. Il suffit de regarder les étagères des bonnes librairies. Les traductions excédent de loin les créations, si l'on exclut la littérature de gare et la littérature de connivence dans laquelle on choisit les lauréats de prix dont le rayonnement ne franchit jamais les limites du microcosme. Et ce serait ce modèle culturel obsolète que Mme Béji nous propose. Allons, soyez raisonnable. A lieu de continuer à contempler le passé avec cette nostalgie néophyte qui caractérise le gens du milieu tunisois, tournez-vous donc enfin vers l'avenir. Il ne s'écrira pas sur les tablettes de l'ancienne résidence de France devenue ambassade de France de l'avenue Bourguiba, ni dans les salons de la résidence française à La Marsa. Malek Bennabi -- un autre intellectuel algérien -- proclamait que nous avons été colonisés parce que nous étions colonisables. Et quelle passerelle plus solide pour préparer la re-colonisation de nos pays que la culture. Comme vous et comme Orwell, que vous citez à contre-emploi : "il faut dire que les gens ordinaires restent fidèles à leur code moral, contre la domination des intellectuels déclassés qui ont pris le pouvoir ». Nous sommes les gens ordinaires et vous êtes les déclassés.

G&G
| 15-02-2018 11:27
Je vous invite à lire et à relire le commentaire de l'ami Léon. . Ça pourrait vous faire changer d'avis sur tous vos préjugés sur la période de Ben Ali. Comparez-la en toute objectivité avec les sept dernière années. Essayez de comprendre pourquoi Ben Ali ne voulez pas des bon a rien du genre de ceux que vous défendiez comme Ben Sedrine , Marzouki et compagnies. Moi je regrette de voir des compétences comme vous passer inaperçues parce qu'elles refusaient de ce rallier du coté de celui qui avait mis sa vie en jeu pour sauver son pays le 7 novembre 1987 ou aujourd'hui du coté de Abir Moussi qui défend corps et âme une Tunisie agonisante.

rz
| 15-02-2018 09:42
Le tunisien est très ouvert sur l'autre, c'est sa nature; mais ces Viva pour la France c'est, pensaient-ils, retrouver un peu de leur dignité perdue sur notre propre sol. Penser à retrouver cette dignité c'est pas difficile si on voulait vraiment s'en sortir! Une seule solution, se retrousser les manches car tous les ingrédients sont là pour s'en sortir (Histoire, climat, la terre et ses richesses...) et c'est ce qu'a fait de petits pays exactement sembles au notre: la Corée du Sud et le Portugal pour ne citer qu'eux.

Léon
| 15-02-2018 09:33
Beau commentaire. Lorsque l'éloquence rejoint la persuasion, quoi de plus beau? Sachez madame, que depuis le 14 maudit je n'ai eu de cesse de condamner toutes sortes de haines. Ces dernières s'étaient concentrées sur quelques personnes; très précisément les personnes qui avaient fait de la Tunisie des haineux, un pays florissant et rayonnant de par le monde; jusqu'à en devenir gênant. La haine contenue de tout un peuple, tels des serpents désirant coute que coute se libérer de leur venins, allait trouver une solution dans ce qui allait faire le plus grand bonheur de ceux que ce ministre post-merdolutionnaire n'aime pas. C'est d'ailleurs l'une des plus importantes contradictions de ce peuple; celle de cracher sur la main qui les nourrit; celle d'insulter un Homme ayant fait de leur pays une réussite d'autant plus miraculeuse qu'elle eu lieu dans ce peuple qui allait découvrir exactement ce qu'il est après la merdolution. Le Grand Peuple de la trahison collective. Celui qui ne veut pas crier "Vive la France", mais suit le doigt sur la couture et profite, de l'action des BHL et Sarkozy; tout en les condamnant. Ce peuple que sa propre haine a aveuglé à un point tel, qu'il ne sait plus vraiment ce qu'il voulait et continue à se mentir jusqu'à nos jours. Je reprochais aux politiques post-merdolutionnaires de ne pas dire au peuple les vérités. Mais il faut reconnaître que ce même peuple ne veut pas les connaître. Les politiques lui racontent juste ce qu'il veut écouter. Quand on voit le nombre de diplômés tunisiens installés en France suite à leurs thèses ou à leur stage de fin d'études et qui crient haut et fort que le système éducatif tunisien était mauvais (les Tetem, chater, Forza... en font certainement partie), jetant ainsi la pierre au plus bel édifice construit depuis l'indépendance par le labeur d'Hommes qui ont cru en l'homme; pire encore, jetant la pierre sur le système qui les a fait; je ne peux que me conchier toutes tripes dehors, sur ce ramassis d'incultes et de voyous aux diplômes pompeux et qu'il valait peut-être mieux laisser dans leur bouse originelle, Dieu sachant ce qu'il fait. Mais il n'y a pas qu'eux, chère Madame. Il y a tous ces précieux intellectueux et intellectueuses qui, usant des libertés que la Tunisie de l'indépendance a toujours accordé aux instruits, se sont permis de crier "dégage", tels des boeufs que l'on émascule ou telles des juments en chaleur, appuyant les desseins des BHL, Sarkosy, Mac Cain et toute la pègre de néo-cons, qui ont toujours su utiliser l'islamisme dans les pays de haineux, pour mener des croisades judéiques, certainement pas au bénéfice du peuple. Ces mêmes gens qui ont fait re-coloniser le pays et qui ne veulent pas que l'on scande "Vive la France". Ceci dit au passage, "Vive la France du peuple français", celle qui essaie tant bien que mal de se libérer du joug de l'Europe et de l'otan. Mais je m'en arrêterai là, car sur ce registre, je peux en écrire des tonnes. Sur ce, je dirais que pour que vive la France, il va peut-être falloir qu'elle commence par se débarrasser de tous ceux qui depuis son territoire ont trahi leur terre d'origine. Qu'attend la France de ces gens-là? S'il ont trahi leur mère, ils trahiront sans aucun doute la femme qui les loge et les nourrit. Chère Madame, j'espère que vous ne faites pas partie de ces gens-là. Il serait dommage qu'une dame avec une si belle plume n'ait pas pu voir les desseins atlantistes qui ne correspondaient en aucun cas à ceux du peuple de footeux; sorti comme après un match de football pour casser; non pas les feux et les bancs publics; mais cette fois-ci, son propre pays. LÉONoooMINoooJOUNDIoooTOUNISoooALoooAWFIYA; VERSETooo112oooDEoooLAoooSOURATEoooDESoooABEILLES.

LE NOMADE
| 15-02-2018 00:44
Et je dis;vive la France!!! Vive E.Macron,mon ami ! Vive Abir Moussi et je lui pardonne la robe qui me déplaisait!