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Une pub jugée humiliante pour les sécuritaires suscite l’indignation
18/05/2019 | 00:49
1 min
Une pub jugée humiliante pour les sécuritaires suscite l’indignation

 

Les publicités alimentaires se multiplient, spécialement, durant le mois de ramadan. Cependant, la publicité sur l’huile Safi a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

Pour cause, elle est centrée sur un plat traditionnel « Bouliss mkatef », ce qui signifie intégralement, « Policier ligoté », tout en présentant un agent de police en uniforme dans le spot publicitaire, et sa casquette dans l’affiche.

 

Cette campagne a été jugée humiliante pour les forces de l’ordre, et portant atteinte à leur moral ainsi qu’à leur dignité, notamment, en ces temps précis, où toutes les unités sécuritaires sont sur le qui-vive pour faire face aux multiples menaces terroristes qui guettent le pays.

 

Plusieurs appels ont été lancés pour mettre fin à cette campagne de mauvais goût.

 

S.H



18/05/2019 | 00:49
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Commentaires (3)

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adel
| 23-05-2019 10:58
Puisque le tunisien a perdu son sens de l'humour, il faut préciser que certains policiers, douaniers et autres fonctionnaires de l'état devraient être ligotés pour cesser de nuire.
Ils ne sont pas tous des anges ils ne sont pas tous corrompus et j'ai le droit de manger ce que je désire.
Mais il serait judicieux de changer le nom du met en "ripoux mkattef"

Mansour Lahyani
| 19-05-2019 11:49
Du calme, du calme ! Pourquoi "s'indigner" de l'appellation d'une spécialité culinaire tunisoise ? Ca fait des décennies qu'on en consomme, et qu'on répète son nom, sans complexe ni sous-entendu malveillant... C'est l'air du temps, considérablement vicié, qui en a fait quelque chose de vicieux !
Je veux bien qu'on exige de la boîte de pub qu'elle fasse disparaître ce képi mal venu, mais de grâce ne nous laissons pas priver de toute trace d'humour populaire !

Abel Chater
| 19-05-2019 02:34
Depuis ma naissance, on appelle cette spécialité culinaire tunisienne, d'un '?uf emballé dans de la viande et servi dans de la sauce, un "Boulice mkèttèf" ou "policier ligoté". Qu'est-ce que ça a, à voir avec l'actuelle police ou le ministère de l'Intérieur dans son ensemble, pour qu'une telle Institution de l'importance de nos Sécuritaires, se ridiculise à poursuivre une telle banalité n'appartenant qu'aux traditions de langage populaire?
Si c'est cela que les clous rouillés du despotisme déchu, appellent «Heybèt Eddawla», qu'on les envoie donc faire un stage en Allemagne, où leur «Heybèt Al-Bundesrepublik» se limite par un seul slogan «Die Polizei Dein Freund und Helfer» ou «La Police ton amie et assistante».
Lorsque je regarde ces séries télévisées «moussèlssèlèt» de Ramadan, où les policiers crient, hurlent et ordonnent encore abusivement, par la force de leurs Talkies Walkies à la main, même dans les Caméras cachées, on arrive vite à comprendre que seule l'Armée tunisienne a compris comment gagner l'estime et l'approche de son peuple tunisien. Une estime et une approche du peuple qui fait sa force et qui fait sa grandeur. Une force que nos institutions sécuritaires semblent encore ignorer ou du moins, qu'ils ne lui prêtent encore aucune attention sérieuse,
Au lieu de combattre la corruption qui est de retour en force sur les routes tunisiennes et dans les postes de la police et de la gendarmerie, surtout par le biais de ces radars mobiles d'attrape-nigauds, sans la moindre importance pour la sécurité routière ni pour les humains ni pour les animaux et presque de même malhonnêteté partout en Tunisie, ils polémiquent autour de la nomination d'un plat accompagné d'une casquette, pouvant appartenir à un choeur musical.
Sur la presqu'autoroute de Mourouj vers Zaghouan, quelques dizaines de mètres après la sortie vers la route Khélédia-Mhemdia, le radar mobile de la garde nationale, se cache dans un tournant de parcours aisé, parce que quelqu'un du ministère de l'Equipement a planté une plaque de limitation de vitesse à 70 km/h, sur un trajet limité en sa totalité à 90km/h. Non seulement que le lieu est déserté de toute vie humaine, animale et même urbaine, et que la différence entre 90 et 70 km/h ne joue aucun seul iota de différence de conduite dans cette tranche d'un trajet de conduite largement aisé même à 100 km/h, mais encore que le ministère de l'Equipement ne met pas fin à cette limitation de vitesse à 70 km/h, jusqu'au rondpoint des aqueducs. Une souricière dont abusent nos gendarmes par leurs radars mobiles, sous tous les auspices à imaginer à leur propre profit, tout en se comportant en «légionnaires de César», abusant de leur pouvoir pour déplumer les automobilistes au profit de «l'Etat de César», plutôt pour lécher réciproquement leurs doigts qui ont remué le miel, que pour le moindre avantage dans un circuit où il n'y a jamais eu d'accident de la route. Une injustice qui nous fait reculer aux temps du despotisme sous les deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali.
Que notre Créateur et Créateur de Tout l'univers, Allah le Tout Puissant, nous protège des Nôtre, plus qu'il ne nous protège des autres.