le peuple Tunisien et Business News s'occupent que de HCE et BCE
le reste ce n est pas grave
Par Lilia Bouguira
Je regarde des vidéos de ce matin contre la Colibe.
Une affreuse impression de déjà-vu.
Un nœud à la gorge et des crampes.
Le vieux et antique Bardo transformé en ring sous lequel les piliers de Carthage trembleraient et ne sauraient résister.
Les uns pour la liberté du culte et de penser.
Les autres pour un Islam figé immuable mais surtout intolérant.
Que penser?
Lorsque les deux vieux du pacte de Carthage se terrent comme des vieux loups.
Qui va sauter le premier sur la pauvre proie dépecée?
Pervers narcissiques ou rusés, ils attendent le glas de sonner.
Le père de la nation ne fait rien et semble absent sinon comment expliquer qu'il invente un projet puis le laisse truander sans broncher.
Il ouvre une courageuse percée, se complaît dans le silence et lâche froidement dans un océan de panique et de controverses l'équipe choisie.
Il s'oublie et oublie que ce sont ses propres enfants qu'il laisse s'entretuer et raser plus d'un demi-siècle de République libre et libérée.
L'autre président sans être président a le change moins souple mais la main puissante pour arrêter le carnage. Il sait manier le verbe et les sujets. Pourquoi n'interviendrait-il pas pour apaiser les tensions et fondre les haines d'un coup de sabre qui s'appelle Sagesse et tolérance?
Dans le mot islam, il y a la paix et la sécurité.
Or il n'y a pas de paix ni sécurité dans un test anal qui viole les intimités.
Il n'y a pas non plus de paix ni de sécurité dans la traque des « pécheurs » à qui le vrai islam accorde protection et immunité.
Il n'y a pas de paix et de sécurité lorsque les lois sont inégalitaires et injustes parce que le sexe diffère.
Il n'y a pas de paix ni de sécurité dans la chasse au culte libre, à l'orientation sexuelle ou à la liberté de penser.
"L'islam est en danger "rime avec une foi ébranlée ou pas de foi carrément.
"L'islam est en danger " seulement lorsque ses adeptes rivalisent avec Dieu et se posent en juges avant le jugement dernier.
La balle destructrice ne peut être que dans un camp unique: celui des obscurantistes, des fascistes et des zéro tolérance.
De telles images ne profitent pas à la Tunisie.
Un débat, une communication aurait largement suffit.
Il est douloureux de constater qu'il faut plus que Caton pour détruire Carthage.
Satan en personne ne pourrait suffire.
Les Tunisiens montés les uns contre les autres oui malheureusement.
Seulement, dites aux deux apôtres qu'ils sont faciles à duper pas Nous les femmes de ce pays millénaire.
Je continuerai par là où mes ancêtres ont commencé.
Nous les femmes recouperons nos cheveux.
Nous les offrirons de nouveau en cordage pour construire un radeau pour notre pays.
Nos corps coucheront à même le ravin pour empêcher le naufrage de notre Tunisie.
Nos mains saigneront dans le vif pour faire revivre notre patrie.
Mais plus jamais, ni Caton ni personne ne pourra souffler:
"Delenda Carthago."
(Carthage est à détruire)
*Docteur Lilia Bouguira, membre réhabilitée par la loi de l'IVD
Par Lilia Bouguira
Je regarde des vidéos de ce matin contre la Colibe.
Une affreuse impression de déjà-vu.
Un nœud à la gorge et des crampes.
Le vieux et antique Bardo transformé en ring sous lequel les piliers de Carthage trembleraient et ne sauraient résister.
Les uns pour la liberté du culte et de penser.
Les autres pour un Islam figé immuable mais surtout intolérant.
Que penser?
Lorsque les deux vieux du pacte de Carthage se terrent comme des vieux loups.
Qui va sauter le premier sur la pauvre proie dépecée?
Pervers narcissiques ou rusés, ils attendent le glas de sonner.
Le père de la nation ne fait rien et semble absent sinon comment expliquer qu'il invente un projet puis le laisse truander sans broncher.
Il ouvre une courageuse percée, se complaît dans le silence et lâche froidement dans un océan de panique et de controverses l'équipe choisie.
Il s'oublie et oublie que ce sont ses propres enfants qu'il laisse s'entretuer et raser plus d'un demi-siècle de République libre et libérée.
L'autre président sans être président a le change moins souple mais la main puissante pour arrêter le carnage. Il sait manier le verbe et les sujets. Pourquoi n'interviendrait-il pas pour apaiser les tensions et fondre les haines d'un coup de sabre qui s'appelle Sagesse et tolérance?
Dans le mot islam, il y a la paix et la sécurité.
Or il n'y a pas de paix ni sécurité dans un test anal qui viole les intimités.
Il n'y a pas non plus de paix ni de sécurité dans la traque des « pécheurs » à qui le vrai islam accorde protection et immunité.
Il n'y a pas de paix et de sécurité lorsque les lois sont inégalitaires et injustes parce que le sexe diffère.
Il n'y a pas de paix ni de sécurité dans la chasse au culte libre, à l'orientation sexuelle ou à la liberté de penser.
"L'islam est en danger "rime avec une foi ébranlée ou pas de foi carrément.
"L'islam est en danger " seulement lorsque ses adeptes rivalisent avec Dieu et se posent en juges avant le jugement dernier.
La balle destructrice ne peut être que dans un camp unique: celui des obscurantistes, des fascistes et des zéro tolérance.
De telles images ne profitent pas à la Tunisie.
Un débat, une communication aurait largement suffit.
Il est douloureux de constater qu'il faut plus que Caton pour détruire Carthage.
Satan en personne ne pourrait suffire.
Les Tunisiens montés les uns contre les autres oui malheureusement.
Seulement, dites aux deux apôtres qu'ils sont faciles à duper pas Nous les femmes de ce pays millénaire.
Je continuerai par là où mes ancêtres ont commencé.
Nous les femmes recouperons nos cheveux.
Nous les offrirons de nouveau en cordage pour construire un radeau pour notre pays.
Nos corps coucheront à même le ravin pour empêcher le naufrage de notre Tunisie.
Nos mains saigneront dans le vif pour faire revivre notre patrie.
Mais plus jamais, ni Caton ni personne ne pourra souffler:
"Delenda Carthago."
(Carthage est à détruire)
*Docteur Lilia Bouguira, membre réhabilitée par la loi de l'IVD