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Tunisie - Walid Zarrouk comparaîtra devant la justice le 17 mai
Le membre du syndicat de la sécurité républicaine, Walid Zarrouk, comparaîtra devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis le 17 mai courant suite à une plainte déposée contre lui par le directeur général des prisons.
Dans une déclaration donnée à Jawhara Fm aujourd’hui, le syndicaliste explique avoir été interrogé hier, lundi 4 mai 2015, concernant un article publié en janvier 2014. L’article en question fournissait des informations quant à la circulation de drogues et de téléphones portables dans les cellules de la prison d’Ennadhour. Walid Zarrouk est aujourd’hui accusé de propagation de fausses informations.
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InInfo - pour que personne ne meure sans soins dans une prison
zenati hassen
| 06-05-2015 08:59
instruction à Paris dans l'affaire de la mort suspecte de Jilani Daboussi.
Il y a un an, l'ancien député et maire de Tabarka, Jilani Daboussi décédait quelques heures après sa sortie de la prison de Mornaguia à la fin d'une détention préventive éprouvante de 30 mois, au cours de laquelle il avait été privé de ses droits les plus élémentaires aux soins.
Le parquet de Paris, saisi le 6 octobre 2014 par les avocats de sa veuve et de ses enfants, Me Chemla et Manesse, a ouvert récemment une instruction sur les circonstances de la mort de l'ancien député. La plainte porte sur les chefs de torture, coups mortels, détention arbitraire, non assistance à personne en danger. Elle met en cause des proches du pouvoir tunisien sous le précédent gouvernement islamiste.
Jilani Daboussi, avait été détenu, sans avoir été jamais jugé, du 8 octobre 2011 au 7 mai 2014, accusé pour de faits de corruption, malversation et favoritisme. Il avait été maintenu en détention provisoire et traité de façon à l'évidence inhumaine malgré la dégradation de son état de santé et l'absence de charges sérieuses contre lui. A la suite de son incarcération, il avait rapidement perdu ses fonctions et avait du être placé sous dialyse péritonéale. Initialement hospitalisé à l'hôpital Charles Nicolle dans un service spécialisé, il avait été, selon sa famille, débranché brutalement de sa machine de dialyse par le docteur Ounissi, porte parole du ministre de la santé d'alors, et re-transféré de nuit à la prison de Mornaguia où il avait été obligé à s'auto-dialyser dans des conditions abominables d'asepsie.
Avant de le débrancher, le Dr Ounissi avait publié sur son compte facebook un message assassin à l'endroit du patient, qu'il avait opportunément effacé après sa découverte par la famille Daboussi. Malgré un arrêt de la Cour de Cassation de Tunisie, mettant en évidence la vacuité du dossier d'accusation et une décision de libération du fait de l'incompatibilité de l'état de santé du patient avec la détention, Jilani Daboussi était resté en prison jusqu'au 7 mai 2014. Ce n'est qu'à l'article de la mort qu'il avait été libéré en urgence -- de peur sans doute d'avoir son cadavre sur les bras. Il est décédé dans son domicile, quelques heures plus tard.
L'enquête conduite des deux côtés de la méditerranée en France et en Tunisie, devra établir les responsabilités de chacun des acteurs dans la disparition de Jilani Daboussi qui relève, selon sa famille, du crime d'éta. La nationalité franco tunisienne de la victime donne compétence à la justice française pour enquêter sur ces faits, y compris lorsqu'ils ont été commis à l'étranger (articles 1137 et 1138 du Code Pénal).
Il y a un an, l'ancien député et maire de Tabarka, Jilani Daboussi décédait quelques heures après sa sortie de la prison de Mornaguia à la fin d'une détention préventive éprouvante de 30 mois, au cours de laquelle il avait été privé de ses droits les plus élémentaires aux soins.
Le parquet de Paris, saisi le 6 octobre 2014 par les avocats de sa veuve et de ses enfants, Me Chemla et Manesse, a ouvert récemment une instruction sur les circonstances de la mort de l'ancien député. La plainte porte sur les chefs de torture, coups mortels, détention arbitraire, non assistance à personne en danger. Elle met en cause des proches du pouvoir tunisien sous le précédent gouvernement islamiste.
Jilani Daboussi, avait été détenu, sans avoir été jamais jugé, du 8 octobre 2011 au 7 mai 2014, accusé pour de faits de corruption, malversation et favoritisme. Il avait été maintenu en détention provisoire et traité de façon à l'évidence inhumaine malgré la dégradation de son état de santé et l'absence de charges sérieuses contre lui. A la suite de son incarcération, il avait rapidement perdu ses fonctions et avait du être placé sous dialyse péritonéale. Initialement hospitalisé à l'hôpital Charles Nicolle dans un service spécialisé, il avait été, selon sa famille, débranché brutalement de sa machine de dialyse par le docteur Ounissi, porte parole du ministre de la santé d'alors, et re-transféré de nuit à la prison de Mornaguia où il avait été obligé à s'auto-dialyser dans des conditions abominables d'asepsie.
Avant de le débrancher, le Dr Ounissi avait publié sur son compte facebook un message assassin à l'endroit du patient, qu'il avait opportunément effacé après sa découverte par la famille Daboussi. Malgré un arrêt de la Cour de Cassation de Tunisie, mettant en évidence la vacuité du dossier d'accusation et une décision de libération du fait de l'incompatibilité de l'état de santé du patient avec la détention, Jilani Daboussi était resté en prison jusqu'au 7 mai 2014. Ce n'est qu'à l'article de la mort qu'il avait été libéré en urgence -- de peur sans doute d'avoir son cadavre sur les bras. Il est décédé dans son domicile, quelques heures plus tard.
L'enquête conduite des deux côtés de la méditerranée en France et en Tunisie, devra établir les responsabilités de chacun des acteurs dans la disparition de Jilani Daboussi qui relève, selon sa famille, du crime d'éta. La nationalité franco tunisienne de la victime donne compétence à la justice française pour enquêter sur ces faits, y compris lorsqu'ils ont été commis à l'étranger (articles 1137 et 1138 du Code Pénal).
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