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Tunisie - Baisse de 4% de l'investissement déclaré dans l'industrie et de 17,5% de celui des services
24/11/2015 | 17:08
2 min
Tunisie - Baisse de 4% de l'investissement déclaré dans l'industrie et de 17,5% de celui des services

 

L’Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (APII) vient de publier les données relatives au mois d’octobre 2015 en comparaison avec celles de l’année précédente. On a enregistré une baisse de 4% de l'investissement déclaré dans l'industrie contre une chute de celui des services avec -17,5%.

 

En effet, le total des investissements déclarés dans l'industrie est passé de 2.112,7 à 2.027,9 millions de dinars (MD). Pour les dix premiers mois de 2015, seuls les secteurs des industries du cuir et de la chaussure ainsi que celles des industries du textile et de l'habillement sont dans le vert avec des progressions positives respectivement de +108,8% et +51,9%.

Les autres secteurs, quant à eux, sont au rouge : -22,2% pour les industries des matériaux de construction, -18,3% pour les industries chimiques, -10,8% pour les industries mécaniques et métallurgiques et -5,7% pour les industries agro-alimentaires. Les investissements à parts étrangères (mixtes ou à 100% étrangers) ont, quant à eux, augmenté de 18%, passant de 528,1 à 623,3 MD. Les investissements mixtes sont passés de 335,8 à 329,2 MD, soit une baisse de 2%. Pour leur part, les investissements 100% étrangers se sont accrus de 52,9%, évoluant de 192,3 à 294,1 MD.

 

Les investissements déclarés dans les régions de l’Est ont augmenté de 3,8% passant de 1.567,9 à 1.628,2 MD. Pour leur part, ceux des régions de l’Ouest ont enregistré une baisse de 26,6%, passant de 544,8 à 399,7MD. Pour les zones de développement régional, l’investissement a régressé de 11,4%, évoluant de 963,3 à 853,3MD.

 

Les investissements déclarés dans le secteur des services ont passé de 1.333,7 MD en octobre 2014 à 1.100,3 MD en octobre 2015. Les investissements à part étrangers ont augmenté dans ce secteur de 16,5%, évoluant de 137,7 à 160,4 (les investissements mixtes +1,2% et les investissements 100% étrangers +84,5%).

Les investissements dans les régions de l’Est ont diminué de 20,6% passant de 1.146,3 à 909,7 MD. Ceux dans les régions de l’Ouest ont augmenté de 1,7%, passant de 187,4 à 190,6 MD.

 

Le mois d’octobre 2015 a connu la déclaration de 242 projets correspondant à un montant d’investissement de 147,3 MD et des créations d’emplois au nombre de 3773. Par rapport au mois précédent durant lequel 214 projets, 166,4 MD d’investissement et 3.112 emplois ont été déclarés, le mois d’octobre 2015 a connu une hausse de 13,1% au niveau des projets à réaliser, une diminution

de 11,5% au niveau des investissements déclarés et un accroissement de 21,2% au niveau des emplois à créer.

Durant les dix premiers mois 2015, l’investissement déclaré dans le secteur industriel a atteint le montant de 2.027,9 MD, contre 2.112,7 MD lors des dix premiers mois 2014, soit une diminution de 4%. Le nombre de projets déclarés a atteint 2.748 au cours des dix premiers mois 2015 contre 3.146 lors des dix premiers mois 2014, soit une baisse de 12,7%. Ces projets permettront la création de 40.923 postes d’emplois, contre 45.203 postes d’emplois durant les dix premiers mois 2014, soit un recul de 9,5%.

 

I.N

24/11/2015 | 17:08
2 min
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Commentaires (4)

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laraf121
| 24-11-2015 18:05
Vous savez Mr JOHN WAYNE
j'ai toujours aprécié vos commentaires.
du cou l'analyse d'aujourd'hui que vous venez de péplorer est très proche de la réalité. Mais ce que je suis pas d'accord avec vous et vous pouvez me convaincre c'est que Poutine ne va pas pousser les choses au bout d'utiliser les miciles nucléaires, malgré qu'il a cligné au Quatari de faire attention.
malgré ce qu'a fait aujourd'hui la Turquie est inadmessible pour la Russie. si elle va se taire et comme on dit nous les tunisiens (teble3 essekina b damha) ça va etre le KO pour elle, ce qui très peu probable.Puisque maintenant est en période d'ascention et veut que le monde avant de jouer quoi que ce soit doit prendre en grande considération les intérêts de la Russie.

waf-waf
| 24-11-2015 18:00
Il y a peu de temps on nous racontaient le contraire...Pathétique les nouveaux requins du Tunistan

JOHN WAYNE
| 24-11-2015 17:18
Q-1 : Depuis le début des révolutions Arabes, vous êtes le premier au monde et malgré les critiques des lecteurs de Business News, à avoir prédit un retour de la guerre froide et une guerre en Syrie dont l'issue devrait être comparable dans l'histoire avec la bataille de Stalingrad. Où en êtes-vous avec vos prédictions aujourd'hui quand la Russie déplore la perte de deux de ses pilotes tués lorsque leur Sukhoi fut abattu par un F-16 Turque.
JW : Depuis le coup d'état de la CIA du 14 Janvier 2011, j'ai en Patriote et en Nationaliste Tunisien décidé de débuter une campagne de militantisme dont le but était de prévenir les Tunisiens quant aux conséquences potentielles de leur pseudo-révolution. Mes écrits ont réalisé deux objectifs. Celui de montrer qu'en membre de l'élite qui a bâti ce pays sans jamais le trahir, j'étais doté d'une force intellectuelle comparable à celle des dignes militants qui ont accompagné Bourguiba et Ben Ali dans leur mission de développer la Tunisie et d'en protéger la souveraineté. Mon deuxième objectif atteint aisément, fut celui de démontrer que mis à part l'élite Nationaliste qui a bâti la Tunisie en servant ses deux régimes précédents, les Tunisiens constituaient le plus grand danger pour la Tunisie de par la structure intellectuellement faible, sociopathe, et corrompue qu'ils représentent. Les Tunisiens de la classe politique laïque, islamiste, ou de celle qui vie à l'étranger, ne représentent qu'un amalgame de traitres qui oscillent entre fanatisme religieux de décor et matérialisme odieux, le tout baignant dans un manque de patriotisme insolent. Les Tunisiens sont un peuple de traitres dont le comportement et les doctrines politiques sont un outrage à un siècle de lutte nationaliste des peuples du Maghreb et du Monde Arabe en général. La révolution de la liberté et de la dignité porte l'empreinte des Tunisiens et de leur classe politique artificielle et coloniale. Elle a détruit le monde Arabe en créant des guerres civiles interminables dans un contexte de gouvernement centraux désintégrés et de tensions sectaires et interconfessionnelles graves comme en rêvaient les théoriciens du Grand Israël comme Bernard Lewis. Les Tunisiens sont les plus grands alliés d'Israël et les plus grands ennemis du monde Arabe. Que la Tunisie vive un jour des procès de Nuremberg et une occupation militaire par les forces d'une coalition Nationaliste Arabe est une forte possibilité une fois le monde Arabe quasi-détruit par la coopération sioniste d'un peuple de renégats et de traitres.

Q-2 : Revenons au Sukhoi Russe abattu par un F-16 Turque. Quelle seront les conséquences de cet acte des plus graves diplomatiquement.
JW : Les Turques ont beaucoup de points communs avec les Tunisiens. Comme les Tunisiens, les Turques sont un peuple très sous-développé et a majorité islamiste. Il s'agit d'un peuple qui mise à part son élite Nationaliste Kamelienne dont les plus grands cerveaux sont des militaires placés en retraite forcée ou derrière les verrous, est un grand allié d'Israël depuis plus d'un demi-siècle. La solidarité du gouvernement Turque pour le peuple Palestinien est une solidarité confessionnelle faible. En réalité, la Turquie est un des plus grands alliés d'Israël du point de vue militaire sans compter que la Turquie est une base importante de l'OTAN. La Turquie a commis une grave erreur en voulant donner une leçon aux Russes. Les Russes sont un peuple redoutable car ils sont à la fois humbles et courageux. Il n'existe dans le monde aucun équivalent du peuple Russe comme l'a montré l'histoire. La Russie a perdu 10 millions d'hommes et de femmes pendant la seconde guerre mondiale sans jamais chercher à prouver de génocides contre ses populations civiles alors que les Nazis lors de l'opération Barberousse, pendaient les civils Russes sur leur passage par milliers. La Russie dispose d'une élite intellectuelle endogène et non importée et monnayée en dollars comme cela est le cas pour les Etats Unis. Une confrontation militaire qui opposerait l'OTAN à la Russie ferait de l'occident un brasier géant.


JOHN WAYNE
| 24-11-2015 17:17
Q-3 : Quelle seraient les atouts de la Russie en cas de confrontation militaire avec l'OTAN ?
JW : La Russie a modernisé son armée qui est de type plus professionnelle aujourd'hui. Elle dispose d'un million d'homme dont environ 250000 qui représentent une élite militaire professionnelle. En termes d'infanterie, la Russie est en retard par rapport à l'OTAN mais ses efforts dans la dernière décennie ont payé. La Russie dispose d'un nouveau tank dont l'électronique permet un déplacement rapide et des frappes précises même à grande vitesse. Toute l'armée Russe est équipée de logiciels militaires qui dépassent ceux de l'OTAN en sophistication. En termes de technologie balistique nucléaire, la Russie a depuis longtemps dépassé l'OTAN et pourrait anéantir l'occident en entier en quelques heures. Aucun des missiles balistiques Russes ne serait intercepté en cas de guerre nucléaire. La Russie dispose d'une armée homogène dont la coordination en cas de conflit serait impeccable. En cas de conflit, l'OTAN aurait des problèmes de coordination car elle est composée de nombreuses forces militaires qui parlent différentes langues. Il est aussi très probable qu'en cas de conflit avec la Russie, l'OTAN vive des désertions en série de pays comme la France qui opteraient pour la voie diplomatique. L'OTAN est un tigre de papier qui ne pourrait jamais tenir plus de quelques jours face à l'armée Russe.

Q-4 : Quels sont selon vous les plus grands atouts de la Russie ?
JW : Lors de la seconde mondiale, Staline était un homme détesté par les Russes. Les Ukrainiens ont d'ailleurs applaudi l'entrée de l'armée Allemande à Minsk. Malgré cela, les Russes se sont ralliés autour de leur leader et ont combattu l'armée allemande avec un courage historique. Aujourd'hui la situation est différente. Poutine joint d'une popularité puissante au sein du peuple Russe. Mais surtout la Russie est un pays qui subit une agression. Cette agression remonte à la guerre du Jihad Afghan qui a vu une défaite militaire des Russes grâce au Moudjahidines et à leur technologie de la CIA et du MI6. La Russie a tiré de grandes leçons de cette défaite puisque celle-ci a été suivie par un complot de la CIA dont le but était de pousser les régions musulmanes Russes vers un réveil de Jihad. L'armée Russe a remporté de nombreuses victoires militaires en Tchétchénie mais a un prix élevé. De plus, elle subit depuis des décennies un terrorisme islamique endémique. La Russie est un pays qui a l'intention de se défendre mais aussi de donner une leçon historique a ses agresseurs. Il s'agit non pas d'une question d'influence politique mais de survie.

Q-5 : Quelle forme pourrait prendre cette leçon historique ?
JW : L'issue inévitable à ce conflit est une issue nucléaire. J'étais à Moscou l'année dernière et eu l'occasion d'écouter l'interview retransmis par la chaine RT de l'ancien ambassadeur des Etats Unis à Moscou. L'homme en question a déploré la politique du gouvernement Américain qui a traité les Russes comme un peuple de perdants, poussant ce pays vers une course aux armements. La Russie planifie d'utiliser la bombe atomique contre des villes qui seraient le fief du terrorisme islamique et cela afin d'envoyer un message fort au reste du monde. Il y a aussi un plan de destruction des infrastructures pétrolières et militaires du Qatar et de l'Arabie Saoudite qui sont les banques de DAECH. Le monde doit se souvenir du simple fait que 220 citoyens Russes sont morts dans l'airbus qui a explosé au-dessus du Sinaï mais qu'aujourd'hui aussi, deux soldats Russes ont été tués par l'armée Turque. La Russie est ce matin le pays le plus déterminé et le plus dangereux au monde.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.