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Tunisie-Arabie Saoudite : Signature de 8 conventions et mémorandums d'entente
28/07/2017 | 09:43
2 min
Tunisie-Arabie Saoudite : Signature de 8 conventions et mémorandums d'entente

En marge de la tenue de la Commission mixte tuniso-saoudienne, une dizaine de conventions et mémorandums d’entente de financement et de partenariat, touchant essentiellement aux affaires économique, culturelle, religieuse et de la santé ont été signés, jeudi 27 juillet 2017 entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite.

 

Huit accords ont été conclus, à cette occasion, englobant un programme de travail commun entre l'Instance générale saoudienne d'investissement et l'Agence de promotion de l'investissement extérieur (FIPA) ; un mémorandum d’entente entre le gouvernement tunisien et le Fonds saoudien pour le développement touchant notamment à un programme d’exportations profitant à des projets gouvernementaux en Tunisie d'une valeur globale de 200 millions de dollars ; un mémorandum d’entente entre le ministère tunisien des Affaires religieuses et la société saoudienne ELM ; et un programme exécutif de coopération culturelle entre la Tunisie et l'Arabie Saoudite pour la période 2017-2019.

 

Plusieurs conventions de dons et de prêts ont été également signés : il s’agit d’une convention d'un don de 85 millions de dollars destiné à financer par le Fonds saoudien pour le développement le projet de construction et d'équipement de l'hôpital universitaire Salmane ben Abdelaziz à Kairouan ; une convention d’un don de 15 millions de dollars destiné à financer le projet de réhabilitation de la mosquée Okba Ibn Nafaa et de l'ancienne Médina de Kairouan ; une convention d'un prêt de 40 millions de dollars financé par le Fonds saoudien pour le développement et dédié à financer le projet de réalisation et d'équipement de deux hôpitaux, catégorie "B", dans les villes d'El Jem et Sbiba ; et une convention d'un prêt de 85 millions de dollars entre le gouvernement tunisien et le Fonds saoudien pour le développement, destiné à financer la deuxième phase du projet du logement social.

 

Le ministre saoudien du Commerce et de l'Investissement, Majed Al Kasbi est en Tunisie, à la tête d’une délégation de 30 hommes d’affaires saoudiens, pour prendre part au Forum économique tuniso-saoudien et aux travaux de la 9ème session de la Commission mixte tuniso-saoudienne, qui se tiennent le même jour. Il a été reçu, jeudi, par le chef du gouvernement Youssef Chahed.

 

I.N (D’après TAP)

 

28/07/2017 | 09:43
2 min
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Commentaires (8)

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Nahor
| 30-07-2017 22:16
Monsieur,

rassurez-vous, je ne méprise pas votre opinion, mais je dois quand même me défendre de vos accusations gratuites; alors ni de la "cécité", ni de la "mauvaise foi", ni encore du mépris pour le peuple tunisien, bien au contraire mes yeux sont rivés sur la réalité quotidienne et les échanges qu'on a sur le problème ici en Tunisie. La situation s'empire... on devrait respecter certains choix obligés du gouvernement, après la déferlante nahdhaouia sur le pays et le RAVAGE qu'ils ont provoqué.

Votre dépréciation verbale des aides saoudiens est d'ordre idéologique avant tout, cela est évident, mais à part cela je vous recommanderais cet article:

www.leconomistemaghrebin.com/2014/07/14/tunisie-travailler-gagner-plus/

Où on lit, justement, de l'analyse de l'économiste Hédi Mechri dans "L'Economiste Maghrebin" :

"Avons-nous à ce point perdu le sens des réalités ? On ne comprend plus rien à l'attitude et au comportement des Tunisiens. Ils veulent tout et tout de suite, dans un climat économique détérioré, sans s'en donner les moyens. Sans que cela soit possible ni même envisageable autrement qu'en précipitant le pays dans le chaos et le déclin.

Un seul mot d'ordre domine : travailler moins pour gagner plus. Et ce n'est pas le moindre de nos paradoxes..."

Salutations

N.G.M.

ourwa
| 30-07-2017 13:29
Je pense qu'il est vain d'argumenter, encore une fois, pour éclairer des lecteurs comme vous, dont la cécité et la mauvaise foi tiennent lieu de jugeote... Toutefois, le "Préjugé" que vous sembler critiquer, ne résiste nullement aux faits; l'arabie S, tout comme l'Iran, ne dispensent leurs "aides et dons) que dans l'objectif de contaminer le pays avec leurs idéologies islamo-fasc...tes, rétrogrades et liberticides, dont "la restauration de la mosquée de Kairouan .... Les hôpitaux promis, ne sont que de la poudre aux yeux. Par contre, les projets touristiques, qui font légion, sont aux abonnés absents. Mais quid des investissements dans les domaines agricole, industriel? Inconnus au bataillon...
Vous dites, sans scrupules: "Quant à l'aide à l'emploi, où est cette envie de travailler en Tunisie?"(sic) L'on ne peut qu'admirer le dénigrement des Tunisiens, de la sorte et dont vous excellez. Le pays est quasiment à l'arrêt, suite aux mouvements de protestations réclamant des emplois, à Kerkenneh, dans l'Ouest du pays... Renseignez-vous, monsieur !...D'ici à ce que vous applaudissiez les "aides" chinoises, leurs "prêts" et les milliers de tonnes de camelote à très bas prix et qui contribuent encore à tuer les productions nationales...il n'y a pas loin...
Quant à "innocenter"-comme vous le faites- l'Arabie, Bahrein...de tout soutien aux terroristes, relève de la mauvaise foi. Les pyromanes sont dans le pays et vous semblez crier :" au diable les pompiers!"...

Nahor
| 29-07-2017 21:24
"Je vous rafraîchie la mémoire" ? (la mienne est bonne, voir excellente), non pour répondre à l'insolence, je vous ramène au BON SENS COMMUN...

- tit for tat - Personnellement je n'ai pas d'"amis saoudiens": l'Etat tunisien évidemment oui. Donc vous critiquez l'Etat, non mon exposé.

Mon exposé critique l'application de la sharî'a en Arabie Saoudite comme partout dans le monde musulman, inclus l'IRAN.

(Réf. https://www.youtube.com/watch?v=BmhOhyEDW6Y
PRISONER OF TEHRAN)

Vous jugez par pur PRÉJUGÉ à propos des aides et investissements saoudiens, alors que nous avons besoin d'hôpitaux et infrastructures plutôt que d'"enfants" terroristes à recycler... pour être clair.

Quant à l'aide à l'emploi, où est cette envie de travailler en Tunisie, depuis l'instauration du PILLAGE PUBLIC des ressources de l'Etat et des administrations, en 2011, et PAR QUI...?

là oui, que vous faites rire, au moment où on sabote les principales sources de revenue industriel et la production pétrolière... et PAR QUI? Le problème est TOUT ici...

La vision de la politique extérieure de Khriji alias Ghannnouchi, en tant que leader mensonger des Frères musulmans (il a même nié cette relation, alors que son portrait était dans le siège de la Confrérie du Caire parmi ceux de ses leaders, avant son démantèlement par les militaires- le documentaire de Michael PRAZAN, "La confrérie", le prouve matériellement ) n'est PLUS compatible avec l'Arabie Saoudite, du moment que des nouvelles initiatives en politique étrangère sont en cours. Auparavant l'Arabie Saoudite protégeait les Ikhwan et Rached Khriji al-Ghannouchi y faisait ses marchés. On jouait encore il y a quelques mois, avec ses dispositions paranoïaques de "Faqî" et guide de l'islam, halluciné plus que Qaradaoui même, depuis la chanson du Prophète lui réservé par ses adeptes sectaires à son retour de Londres, mais il n'a plus d'entrée en Arabie Saoudite. "GAME OVER". Vérifiez... vous verrez.

Rached Khriji-Ghannouchi a raté son activisme parallèle en politique étrangère, et INFORMATION contre désinformation, j'étais entre ceux qui ont envoyé un EXPOSE' en protestation aux autorités diplomatiques directement intéressés (EU- USA) ... Dont la suite, la remise à sa place par Béji Caïd-Essebsi de son associé confrérique... associé depuis Paris à l'Hotel Georges V. D'accord?

Pour le reste, vous n'avez pas à déformez ce que j'avais écrit. Iran et Frères musulmans sont sur la même trajectoire, Khriji alias Ghannouchi est toujours en directe relation à l'Iran, il s'inspire de KHOMEINY, il fait attaquer l'ambassade des USA à Tunis en 2012 (parait-il...) après l'attaque de l'ambassade UK à Téhéran, en novembre 2011, DONC il est incompatible avec la ligne actuelle saoudienne, qu'a mis notamment la Confrérie dans la liste des ORGANISATIONS TERRORISTES, tout comme l'Egypte, le Bahrein, Emiratis, le Yemen et la Russie: cela on a tendance à l'oublier en Tunisie, qui jongle... entre mafiosi.

N.G.M. - activiste pour les Droits de l'Homme

ourwa
| 29-07-2017 16:07
sInformation pour "information", je vous rafraîchit la mémoire- qui semble très sélective : Ghannouchi n'a jamais rompu le contact avec l'Arabie saoudite; il ne voudrait pas cracher dans la main qui le nourrit, idéologiquement et financièrement, tout comme il rechigne à critiquer le Qatar pour son soutien au terrorisme ( lequel bénéficie également du soutien saoudien, en argent et en matériel militaire...) . Ainsi:
-En juin 2015, ghannouchi demande à l'Arabie S de réconcilier les Frères musulmans avec les militaires égyptiens
-En juillet 2016, ghannouchi est invité par le roi saoudien à sa table. Il se rend en A.S en compagnie de son maître islamo-fasc...te Y. Quaradaoui
- En juin 2017, ghannouchi soutient la volonté d'Erdogan de réconcilier l'Arabie et le Qatar dans le crise qui secoue les pays du Golfe...etc...
Vous faites rire, en parlant de " La DIVERGENCE en matière de politique extérieure " (sic). Tout comme l'Etat tunisien, ghannouchi tient à vouloir manger à toutes les gamelles; les deux ne parlent que de "réconciliation" et de "consensus", maîtres mots de leurs discours. ce n'est ni de la politique étrangère, ni de la géopolitique, mais d'une politique absurde et surréaliste, celle d'une pseudo fraternité fantasmagorique et d'une "amitié entre les peuples" qui ne cesse, depuis longtemps, de jeter de la poudre aux yeux. L'Etat et nahdha produisent des stratégies analogues à ce niveau, le premier escompte des sous et des investissements économiques, le second également des sous et une volonté tenace de sauver la pérennité de son idéologie frériste, parfumée de wahabisme, tout aussi infect.
Quant aux relations entre l'Iran et les Frères m, elles n'ont jamais atteint le point de rupture final; ces deux entités donnent souvent l'aspect de "meilleurs ennemis"... Ghannouchi a toujours veillé à mettre ses deux pieds, l'un dans le merdier du premier, l'autre dans celui du second; c'est la danse du canard agrémentée de la danse du ventre, sans voile, mais avec tambour et trompette...
Et votre dernière perle, triste, concernant " les investissements( saoudiens) d'utilité publique dans la crise tunisienne actuelle"( sic), il ne mange pas de pain, car d'investissements saoudiens, comme qataris...il ne s'agit que d'investissements dans le domaine touristique, ou commercial, à rentabilité immédiate, et nullement dans des domaines productifs, créateurs d'emplois et de croissance durable. Néanmoins, ces promesses saoudiennes constituent tout simplement des emballages couvrant une volonté évidente d'endoctrinement wahabite de la Tunisie... Applaudissez donc cette "aide désintéressée" de vos amis aoudiens!

Nahor
| 29-07-2017 00:03
Monsieur, je me permets de vous adresser quelques lignes pour information, car je vois que vous passez à coté de la plaque à propos de Khriji al-Ghannouchi. Il n'a rien à partager avec l'Arabie saoudite: à l'heure actuelle, il est du camp ennemi, celui de l'Iran -qui fait axe avec le Qatar.

La DIVERGENCE en matière de politique extérieure est totale! Je vous dis davantage: le khomeyniste déguisé en sunnite demi-salafiste Khriji-Ghannouchi, ne peut même pas se rendre à La Mecque pour y faire la "'omra", car il sait bien ce que l'attend là-bas, une HUMILIATION sans précédent!

En général, il ne faut pas avoir de préjugés qui deviennent un handicap lorsqu'il s'agit d'investissements d'utilité publique dans la crise tunisienne actuelle. Je suis d'accord avec vous, le royaume est un symbole même de despotisme et d'intolérance (l'Iran khomeyniste l'est aussi en autre forme), toutefois on peut se souhaiter des progrès en Arabie saoudite, même si l'application de la sharî'a plombera toujours cette région à l'age médiéval par rapport à la vision morale et des droits de l'Homme.

ourwa
| 28-07-2017 20:54
Le hic, c'est ceci :"...entente de financement et de partenariat, touchant essentiellement aux affaires (...), culturelle, religieuse", dont " une convention d'un don de 15 millions de dollars destiné à financer le projet de réhabilitation de la mosquée Okba Ibn Nafaa..." sic C'est l'art d'envelopper du poison dans des projets d'hôpitaux et de logements social...Qui est l'initiateur, côté tunisien, de cette "coopération"? Serait-ce ghannouchi, qui a l'habitude de "travailler" dans l'ombre?Va-t'il être payé, pour cela, par les Saoudiens, lui dont le mouvement islamo-fasc...te- à l'instar de l'Arabie S- périclite et tire financièrement la langue? Les loups sont déjà à en Tunisie, nous voici à présent entrain d'être déchiquetés par les hyènes, sous les applaudissements d'abel cheter-c...on et autres fous du roi...

Chikhaoui Sadok
| 28-07-2017 20:41
C'est du n'importe quoi. L'Arabie Saoudite n'a jamais donné un kopek à la Tunsie, depuis des années malgré toutes les promesses faites à différentes occasion dont les G7? Peut être espère t-elle la metpour sous son escarcelle à l'image de la Mauritanie danns la cabale du mieux disant terroriste contre le Qatar ou le pauvre peuple yemenite ^pour quelques dollars.

rezouga
| 28-07-2017 13:28
Il faut investir dans des projets à valeur ajoutée et basta les investissements stériles dans le superflu tel dans le beton ou les affaires religieuses.
Venez investir dans la connaissance, l'enseignement de haut niveau, la recherche, tout le monde profitera des retombées positives et cela nous aidera ensemble de sortir du cercle vicieux dans lequel on tourne tous ensemble depuis des siècles.