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Tunisie-Algérie : Volonté réciproque d'accorder la priorité à la coopération agricole
24/10/2016 | 21:44
1 min
Tunisie-Algérie : Volonté réciproque d'accorder la priorité à la coopération agricole

A l’issue des entretiens qu’ils ont eus, aujourd’hui, lundi 24 octobre 2016 à Alger, le ministre tunisien de l’Agriculture Samir Taïeb et son homologue algérien, Abdessalem Chalghoum, ont mis l’accent sur la volonté des deux pays de supprimer les obstacles au niveau des échanges commerciaux et techniques dans le secteur agricole.

 

Les deux parties ont affirmé qu’actuellement, les choses sont sur la voie d’être réglées grâce à une réelle volonté de renforcer le partenariat entre les intervenants dans les domaines de l’agriculture et de la pêche et d’aplanir les divers problèmes dont ceux touchant au lait, aux pommes de terre et aux dattes.

 

M. Taïeb a tenu à préciser que les échanges dans le domaine agricole sont loin d’être au niveau escompté et que la coordination en la matière évolue très lentement. Avant d’affirmer que, désormais, la coopération agricole sera placée au cœur des discussions entre les deux pays afin de mettre sur pied une nouvelle stratégie de partenariat bilatéral.

 

24/10/2016 | 21:44
1 min
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Commentaires (8)

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Au Café des Délits
| 26-10-2016 11:04
Il est dit dans les manuels de géostratégie des relations internationales que les guerres futures entre Etats ou entre Entités auront l'Eau potable pour détonateur et que la puissance des nations se mesurera par le niveau des ressources hydriques stockées et/ou contrôlées.
Prenez pour exemple les ressources du NIL qui menacent la paix et la stabilité de l'Egypte et de la corne de l'Afrique à cause des barrages en cours de construction par l'Ethiopie.
Pour s'éviter ces malheurs dans notre Région, tant sur le plan sécuritaire qu'alimentaire (même si un peuple affamé reste toujours très dangereux), il est prioritaire pour la Tunisie de mettre en 'uvre une politique de l'Eau comprenant la construction de Grands barrages, à l'Instar du Maroc, de l'utilisation des nouvelles technologies de dessalement de mer, comme en Arabie saoudite et en Californie, et d'une gestion commune des grandes nappes phréatiques communes entre la Tunisie, la Lybie et l'Algérie.
A quand cette politique ?

Zinsman
| 26-10-2016 09:15
Quand 2 pays importent , chacun, 1 kg /par jour / habitant, de denrées de première nécessité, qu'est ce qu'il vont échanger ? Ces 2 pays sont sous le joug de la détresse hydrique endémique : la Tunisie avec 410 m3 d'eau / an / hab et l'Algérie avec 294 m3 !
C'est là où le bat blesse et c'est là où la coopération doit s'approfondir afin de renflouer leur maigres ressources et les porter à 1000 m3 / hab, niveau minimum requis pour enclencher le cycle vertueux d'un développement durable ! Tout le reste c'est du pilotage à vue sans lendemains !

Au Café des Délits
| 26-10-2016 08:24
Autant emporte le pessimisme comme dirait nos amis d'Hollywood.
Est on pessimiste ou réaliste quand nous nous posons les questions suivantes :
- La Tunisie et l'Algérie sont elles réellement sur la bonne voie dans leur partenariat ?
- Combien de temps demandera la mise en 'uvre de ce partenariat fort et mutuellement bénéfique ? Combien d'années à venir ?
Je partage cependant votre avis sur l'urgence de la situation sachant que les pays du Grand Maghreb et de l'Afrique du Nord sont très en retard dans la construction d'un projet régional, respectueux des souverainetés nationales, et créateur de richesses pour les peuples.
Sans partager votre euphorie très juvénile, mais que je respecte dans toute sa poésie, je pense qu'il serait plus intelligent de travailler sur un socle de réformes réalistes, loin du fraternalisme arabe dégoulinant et destructeur, et sur la base du donnant-donnant et du gagnant-gagnant.
Nos pays ont besoin de maturité et non de sentimentalisme.

algérien69
| 25-10-2016 22:27
la production de lait en Tunisie est plus importante que la consommation. En Algérie ou la consommation est très importante on importe de la poudre de lait d'europe. Je pense qu'il faut favoriser le lait frais tunisien ainsi que les régions de l'ouest tunisien où il est produit. Tout le monde sera gagnant

Maryem
| 25-10-2016 17:59
L Algerie et la Tunisie sont sur la bonne voie,cela demandera un peu plus de temps,mais les reformes se feront dans les annees a venir.Ce n est plus un choix mais une necessite et la raison l emportera....sur le pessimisme,car les deux peuples sont si proches et rien ne les separe

Au Café des Délits
| 25-10-2016 15:14
Votre appel à la réforme semble sincère mais restera à jamais utopique et irréalisable.
Le programme de réformes qui s'imposent selon vous est composé de mesures économiques très séduisantes sur le papier, digne des cours magistraux de première année de faculté, mais qui resteront très difficiles, et même impossible, à réaliser sur les terrains politique, législatif, administratif et technique entre deux nations aussi différentes et que tout oppose sur le plan économique. Les seules mesures qui pourraient voir le jour entre nos deux pays sont relatives à la promotion du commerce bilatéral des produits et services, les autres domaines liés à l'investissement commun vers d'autres marchés internationaux, les programmes d'harmonisation des réglementations et normes et autres sont quasiment impossibles à mettre en 'uvre. Commençons par le Ba-ba pour nous éviter les faux-pas et crises de nerfs comme ceux sur la taxe des 30 dinars.

EL OUAFY avec Y à la fin
| 25-10-2016 13:56
Comme il faut et en priorité d'activer ce genre de coopération peut les Tunisiens ont pas mal d'expériences dans le domaine .

Maryem
| 25-10-2016 13:48
La Tunisie et l Algerie doivent imposer les reformes suivantes le plus rapidement possible .
-Baisse des droits de douanes
-Harmonisation des reglementations et des normes techniques
-Eviter les exigences qui bloquent.
-encourager la reciprocite des marches publics
-Chercher la croissance ensemble la ou elle se trouve.
Sans ces reformes indispensable,l economie des deux pays ne peut veritablement devenir complementaires et performantes.