A l'époque de la Troika ,l'UGTT était la cible du gouvernement et des comités de protection de la révolution.On se rappelle de l'attaque du siège de l'UGTT et des menaces à l'encontre de Abbassi et de l'enquètte qui n'a abouti à rien.A cet époque il n'y avait pas autant de revendications syndicales ni de grèves sauvages que maintenant, car les dirigeants de l'UGTT avaient la trouille des réactions, souvent violentes du régime .Sous l'actuel gouvernement ,les conditions ont beaucoup changé .Les dirigeants bénéficient de protection et jouissent de liberté d'action totale, ce qui a aiguisé leur ingratitude et éveillé leur tendance gauchiste à se rebeller contre l'Etat ,moyennant les revendications insensées et les grèves paralysantes . Situation qui a mis le pays au bord de la faillite :des centaines d'entreprises étrangères quittent et des locales ferment.Record catastrophique de banalisation du travail :moyenne de 4 h de présence et de 8 mn de travail effectif par employé ,par jour .Record ne pouvant que faire fuir les investisseurs étrangers et locaux.Cette situation ne peut qu'activer la chute du gouvernement,cédant la place aux intégristes et à Ennahdha qui aura certainement comme priorité l'éradication des actuels dirigeants de l'UGTT. Donc cette anarchie est éphémère et finira par avoir la peau des dirigeants de l'UGTT et du gouvernement .