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Tunisie – Partenariat d'Abraaj et d'Assad pour le meilleur et… le meilleur
18/09/2014 | 1
min
Tunisie – Partenariat d'Abraaj et d'Assad pour le meilleur et… le meilleur
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"L'Accumulateur Tunisien Assad" a tenu une communication financière jeudi 18 septembre 2014, au siège de la Bourse des valeurs mobilières de Tunis aux Berges du Lac, en présence de son directeur général Souheil Kallel et du directeur d’Abraaj Tunisie Adel Goucha, afin de présenter son partenariat avec le fonds d'investissement "The Abraaj Group", ses derniers résultats et les perspectives d’avenir du Groupe Assad (Stratégie et Business Plan).

En effet, Assad ambitionne de devenir le leader régional en Afrique et d’occuper une position dominante dans chaque marché ciblé : en part de marché, en termes de rentabilité et en termes de satisfaction clients. Il veut, également, s’introduire sur le segment des marchés des concessionnaires et de la première monte (OES & OEM).
Afin d’atteindre ces objectifs stratégiques, le groupe a mis en place un plan de développement qui vise l’amélioration de la rentabilité via l’optimisation industrielle des capacités actuelles (en augmentant l’utilisation du plomb recyclé et en améliorant les performances techniques et le développement des ventes directes). Le développement des ventes directes notamment en vendant sous ses propres marques surtout en Europe et le renforcement de sa présence à l’international en s’installant sur le marché marocain (via la création d’une filiale spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de batteries de démarrage), en poursuivant les études de marché ciblant la région de l’Afrique Sub-saharienne et identifiant les opportunités de lancement de nouvelles unités de recyclage en Afrique et au Moyen-Orient.
Ainsi, selon ses perspectives de développement, le groupe prévoit que ses parts de marché sur le Maghreb vont progresser entre 2013 et 2018, pour le Maroc de plus de 15% (passant de 2% à 17,7%), pour l’Algérie de près de 2% (passant de 14,1% à 16,3%), pour la Tunisie de 1% (passant de 57% à 58%) et pour la Libye de 9% (passant de 17,6% à 26,6%). Les parts de marché dans le Maghreb passeront de 15,9% à 22,5%. Le chiffre d’affaires (CA), réalisé à 65% par l’export, évoluera de 60 millions de dinars (MD) en 2013 à 123 MD en 2018, soit une augmentation moyenne de 21% par an.
Selon son Business Plan, le CA consolidé passera de 83,5 MD en 2013 à 159,1 en 2019 (en hausse de 11%) alors que le résultat net évoluera de 7,8 MD à 23,8 MD pour cette même période (en hausse de 24%). Les investissements du groupe, qui ont atteint au cours de ces 5 dernières années 30 MD, seront de 40 MD sur les 5 prochaines années. L’endettement évoluera de 57,5 MD en 2014 à 76,1 MD en 2015 pour redescendre à 38,4 MD en 2019.

Pour pouvoir réaliser ses ambitions, Assad avait besoin de liquidité or le recours au marché financier ou un crédit bancaire ne représentait pas la meilleure option pour le groupe, d’où le choix de l’option des obligations convertibles en actions (OCA), qui permettait la mobilisation d’une somme importante auprès d’un investisseur unique en évitant une dilution des intérêts des actionnaires historiques compte tenu de la sous valorisation actuelle de l’action et de la situation difficile du marché financier. Par rapport à l’endettement, elle offre une meilleure flexibilité financière grâce à l’absence de remboursement pendant une période de 6 ans, au renforcement du fonds de roulement et à la possibilité de conversion impliquant une absence totale de remboursement.
Les OCA offriront surtout l’avantage d’être assistées par un fond d’investissement ayant une expertise et capable de l’assister à l’international ainsi que de bénéficier de son réseau dans pas moins de 25 pays d’Afrique. Abraaj contribuera aussi à l’amélioration de la gouvernance de l’entreprise et au renforcement de ses modes de gestion.

C’est dans ce cadre que la société l’Accumulateur tunisien Assad a scellé un partenariat financier et stratégique avec le groupe Abraaj. Ce partenariat s’inscrit à la faveur de la souscription par Abraaj d’un montant de 25 millions de dinars sous forme d’OCA, représentant la totalité d’un emprunt obligataire réservé, émis par Assad.
L’emprunt a une maturité de 6 ans à partir de la clôture des souscriptions et des intérêts de 8,25% par an. La période de présence minimale d’Abraaj (Lock up période) est de 3 ans. Les OCA peuvent être converties en actions nouvelles Assad, à la demande du souscripteur à une valeur qui sera fonction du taux de réalisation du Business Plan (tel que mesuré par rapport à un résultat brut d’exploitation moyen sur les deux années précédant la conversion). L’opération a été pilotée par Axis Capital.

Pour sa part, Adel Goucha a expliqué le choix d’Abraaj d’investir en Assad. Trois critères ont été décisifs dans ce choix la croissance (la société a prouvé son endurance et sa capacité à générer des profits), la présence à l’international (la société était déjà présente sur le marché européen, algérien et libyen et cherchait à conquérir le marché marocain puis africain. Elle est d’ailleurs bien partie pour devenir un champion régional) et l’apport de la valeur ajoutée.

On rappelle que le groupe ASSAD est le leader régional au Maghreb dans le domaine de la fabrication de batteries de démarrage et de batteries industrielles (partenaire du leader mondial le groupe américain ENERSYS). Il emploie près de 900 personnes. Il dispose d’une capacité de production de 2 millions de batteries de démarrage par an. Il est leader sur le marché tunisien avec environ 60% de part de marché.
Pour sa part, The Abraaj Group est un acteur de premier plan du capital investissement opérant sur les marchés à forte croissance d'Afrique, d'Amérique latine, du Moyen-Orient, d'Asie du Sud, d'Asie du Sud-Est, de Turquie et d'Asie centrale.
Avec plus de 300 employés, Abraaj compte plus de 25 bureaux répartis autour de six centres régionaux à Istanbul, Mexico, Dubaï, Mumbai, Nairobi et Singapour. Le Groupe gère actuellement 7,5 milliards de dollars à travers plus de 20 fonds sectoriels ou géographiques, investissant dans des sociétés à capitaux privés ou dans le secteur immobilier.

Imen Nouira
18/09/2014 | 1
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