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Tunisie – Mourou trompe l'opinion publique pour défendre Rafik Abdessalem (vidéo)
04/02/2014 | 1
min
Tunisie – Mourou trompe l'opinion publique pour défendre Rafik Abdessalem (vidéo)
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Le vice-président d'Ennahdha, Abdelfattah Mourou, a expliqué dans l’émission de Ness Nessma, que l’affaire judicaire du Sheraton Gate où l’ancien ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem est épinglé est une affaire politique : il est un bouc-émissaire par lequel on a voulu attaquer le mouvement d’Ennahdha. Pour lui, il n’y a eu qu’une seule erreur de la part de M. Abdessalem : le montant du don chinois a été déposé, sur le conseil de conseillers, dans le compte spécial du ministère et non pas dans la trésorerie de l’Etat. Me Mourou a souligné que les ministères régaliens ont tous droit à des comptes spéciaux comme la fameuse boîte noire, qui est sous la responsabilité du ministre qui l’attribue selon son bon vouloir. Il a précisé que ce compte n’est soumis à aucun contrôle et n’exige pas d’avoir des factures ou des reçus s’y afférent. «Demandez à la Cour des comptes si elle a déjà contrôlé ce genre de compte», a-t-il argumenté. Donc, de ce fait, selon Abdelfattah Mourou, Rafik Abdessalem ne peut pas être poursuivi puisqu’il était dans son droit et protégé par la loi.

Or, plusieurs se sont empressés, notamment Olfa Riahi, qui a fait éclater le scandale du Sheraton Gate, de rappeler au cheikh Mourou, que la loi organique N°1968-8 de 8 mars 1968 dont il parle a été révisée par la loi organique n°2008-3 du 29 janvier 2008. Cette nouvelle loi permet à la Cour des comptes de contrôler «tous les documents relatifs à la gestion de l’argent public quel que soit sa nature et si ces documents sont secrets la cour prendra toute les dispositions sécuritaire pour garantir leurs confidentialités». D’ailleurs, un communiqué du ministère des Affaires étrangères daté du 29 décembre 2012, confirme que toutes les dépenses du ministère (sans exception) sont soumises au contrôle de l'Instance de contrôleurs des dépenses publiques relevant du Premier ministère en amont et celle de la Cour des comptes en aval.

I.N




04/02/2014 | 1
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