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Tunisie – Avec plus de 14 milliards de dinars, nouveau record du déficit commercial
11/12/2017 | 10:58
1 min
Tunisie – Avec plus de 14 milliards de dinars, nouveau record du déficit commercial

Un mois avant la fin de l’année 2017, un nouveau record de déficit commercial est atteint ! En 2014, le déficit avait atteint un record -13.635,9 MD pour l’ensemble de l’année. Le déficit de la balance commerciale pour les 11 premiers mois de 2017 a atteint 14.362,4 MD fin novembre 2017 contre 11.628 MD fin novembre 2016 à, avec un taux de couverture en baisse passant de 69,4% à 68,3%. Il s’est aggravé de 2.734,4 millions de dinars (MD) par rapport à une année auparavant, soit une augmentation de 23,51%.

Le déficit de la balance énergétique s’est établi, quant à lui, à 3.829,4 MD (26,7% du total du déficit) contre 2.662,3 MD durant les 11 premiers mois de l’année 2016.

 

Les exportations ont augmenté de 17,3%, évoluant de 26.394,6 MD en novembre 2016 à MD 30.971,3 en novembre 2017. Les importations ont atteint, pour leur part, 45.333,7 MD contre 38.022,6 MD pour cette même période en hausse de 19,2%.

La Tunisie a enregistré un déficit, pour le mois de mai, notamment avec la Chine (-3.997,4 MD), l’Italie (-1.882,7 MD), la Turquie (-1661,5 MD), la Russie (-1.058,1 MD) et dans une moindre mesure l’Algérie (-654,1 MD). En revanche, le solde de la balance commerciale a enregistré un excédant avec le premier partenaire du pays la France (+2.737,6 MD), la Libye (771,8 MD) et le Royaume-Uni (184,8 MD).

 

I.N

11/12/2017 | 10:58
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Commentaires (8)

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Letranger
| 13-12-2017 19:44
D'après les chiffres annoncés, si la France cesse TOUT commerce avec la Tunisie, votre déficit commercial passe à 17 milliards de DT.

Quels cons ces putains de Colonialistes français.

AG
| 12-12-2017 12:26
Je propose au chef du gouvernement des nominations ministérielles à objectfs.A titre d'exemple, évincer le/les responsable(s) qui n'arrive(nt) pas à reggresser le déficit commercial d'un pourcentage convenu pendant une période convenue aussi.

versus
| 12-12-2017 11:15
Comparé au déficit de production et de rendement humain.

sami
| 11-12-2017 22:29
imaginons le scénario d'une fermeture des frontières à toutes les importations sur 5 ans.les malades en manque de médicaments mourront et allégeront les portefeuilles.les usines apprendront à se débrouiller .nos ingénieurs trouveront matières à inventer.nos médecins prescriront moins d'antibiotiques.les fumeurs d'américaines se rabattront sur les locales quand ils n'auraient pas arrêté.idem pour les buveurs...notre monnaie retrouvera des couleurs.nos terres martyrisées par les pesticides se fertiliseront . les chroniques dédiées au déficit commercial n'auront plus de raison de publication. chimère.......

Gg
| 11-12-2017 22:10
Ben oui, quel investisseur serait assez fou pour investir des devises en Tunisie et récupérer des dividendes en dinars invendables? Vous? Nooooon...!

el manchou
| 11-12-2017 16:17
Il faut bien que KFC, Pizza Hut ... rapatrient leurs dividendes en devises

Mohamed 1
| 11-12-2017 12:31
Résultante logique des palabres, des discussions byzantines, de la politique politicienne, au détriment de la vraie politique qu'est la politique économique, elle-même devant être fermement soutenue par les acteurs politiques.
Le problème est que le chef du gouvernement dépend de trop personnes à orientations différentes et même contradictoires, composant ce qu'on appelle l'accord de Carthage.
La Tunisie a opté pour un système de gouvernement qui nécessite pour sa mise en oeuvre un accord supplémentaire entre parties à intérêts divergents.
Le chef du gouvernement doit en plus être constamment sur ses gardes, regarder tout le temps par-dessus ses épaules, de peur de voir son action entravée par les adversaires ou même les partisans.
Tous ces facteurs font que les décisions, si jamais elles sont prises, prennent trop de temps à être appliquées, ou bien même ne jamais être activées dans les faits.
L'action économique devait être la priorité dès octobre 2011. Après les trois ans de grand n'importe quoi, en guise de plan d'action énergique et salvateur, la nouvelle constitution a consacré la dilution des responsabilités.
Pain béni pour les amateurs de palabres et des manoeuvres politiciennes.

DHEJ
| 11-12-2017 11:20
Rien à cirer... un machine diplomate économique, un machin secrétaire commerce extérieur...


la balance pique du nez comme celle de la justice!