La première édition des Tunisia Awards, organisée dans la soirée du samedi 27 septembre 2014, avait pour objectif essentiel la promotion de la destination Tunisie, mais elle s’est avérée être un fiasco sur le plan organisationnel au regard de nombreux invités de marque.

Au départ, il y a eu le changement à la dernière minute du lieu de la soirée des Empire Studios de Hammamet vers la Médina de Hammamet, avec tout ce que cela a impliqué comme problèmes d’organisation. On avait évoqué un problème de météo, mais d’autres ont avancé des appréhensions d’ordre sécuritaire.
A cela s’ajoute l’absence d’Angelina Jolie annoncée au préalable comme l’événement majeur de la soirée et l’absence d’Antonio Banderas qui s’est contenté d’avoir reçu son trophée, le matin, des mains de Mehdi Jomâa avant de repartir dans l’après-midi.

Quant à la cérémonie, elle-même, selon la description faite par notre confrère spécialiste dans le tourisme, Hédi Hamdi, elle a été escamotée à cause de la mauvaise organisation. Amel Karboul, ministre du Tourisme, et Tarak Ben Ammar, producteur cinématographique, sont montés plusieurs fois sur scène rectifier certains tirs à cause d’une présentation pâtissant d’une organisation de dernière minute.

En fin de compte, il y avait une sensation de précipitation et d’organisation bâclée, d’où la remarque de Hédi Hamdi rappelant au ministère de tutelle que la bonne volonté ne suffit pas pour réussir, mais que, dorénavant, pour ce genre d’événements, il faudra faire appel à des professionnels compétents.

Pour sa part, la ministre du Tourisme a indiqué que ce genre de manifestation est de nature à encourager le secteur touristique, pointant les indicateurs positifs, à savoir, le nombre de touristes entrant en Tunisie, qui a atteint les 4,7 millions de touristes environ; un chiffre comprenant les visiteurs de pays limitrophes venant souvent pour des raisons autres que touristiques.

Amel Karboul avait annoncé un événement de grande envergure dont on parlerait beaucoup. La spécialiste en communication a vu juste. Son événement fait le buzz, mais négativement.