L'attentat du Bardo a-t-il servi de déclencheur pour les responsables du tourisme quant à l'urgence de prendre des mesures afin de sauver la saison touristique ou a-t-il été un coup d'arrêt supplémentaire à l'activité touristique ? Depuis 2011, le tourisme n'a fait que s'enfoncer dans une crise débutée depuis une bonne quinzaine d'années.
Nos responsables auraient, enfin, décidé de prendre les choses en main ! La situation actuelle exige des mesures fermes pour sauver la saison en cours et mettre en place une stratégie d’avenir pour le secteur afin de ne plus avoir à intervenir en pompier.
Comment le ministère, jusqu'à présent bien discret sur les résultats de la période janvier-février 2015, -2,1% de recettes en dinars, -8,6% de nuitées et -19,5% par rapport à 2014, allait-il régler les problèmes structurels.
Soyons rassurés, l'immobilisme est de rigueur, puisqu'il s'agit de :
• S'appuyer sur des statistiques. Le réflexe comptable est de retour et l'argument statistique, véritable outil de faiblesse politique, refait surface. Les décideurs du secteur en ont usé et abusé. Aujourd'hui, voici les 10 millions de touristes, objectif de 2020 ! Sachant qu'en 2015, il sera très difficile d'arriver aux 6 millions, comment pouvons-nous espérer en 5 ans enregistrer une augmentation de 4 millions ? Encore une fois, nos responsables se cachent derrière des statistiques.
• Présenter un plan d'action selon quatre axes
* Le 1er touche à la diversification du produit, le tourisme saharien, le tourisme de santé, le tourisme alternatif et à la révision des investissements. Musique déjà entendue !
* Le 2ème intéresse la qualité du produit touristique et le reclassement de certaines unités hôtelières pour les mettre en corrélation avec la prestation fournie. Attention la catégorisation des hôtels n'est qu'un préalable à la qualité qui ne peut pas se limiter au seul produit touristique !
* Le 3ème a trait à l’image du tourisme afin d’améliorer les taux de croissance dans le secteur. En réalité, ce qui est en jeu, c'est l'image de la Tunisie !
* Le 4ème est relatif à la formation. Elle doit obligatoirement être rattachée à l'emploi !
Nous sommes très loin d'une vision stratégique qui passe par une approche systémique du secteur.
• Reléguer le tourisme national au statut de bouche trou. Il est grand temps de lui donner la place qu'il lui revient en faisant profiter toutes les couches sociales du droit aux vacances.
Par ailleurs, le groupe « Hilton » aurait l'intention de se réinstaller à Tunis C'est une bonne nouvelle d'autant que de nombreux établissements de luxe ont été mis en exploitation. Mais attention, la réussite de l'hôtellerie de luxe passe par l'existence en amont d'une image de marque forte liée à des prestations de qualité et la présence d'une demande pour ces nouveaux complexes touristiques n'est pas assurée pour une destination dont l'image du luxe est inexistante, ce qui met fortement en péril la viabilité économique de ce modèle touristique.
Seule une stratégie de l'innovation, conduite par des remueurs d'idées, pourrait empêcher une crise durable et à ce niveau, nous sommes très loin du compte !
* Ancien directeur de la Qualité à l'Office National du Tourisme tunisien
Les mentalités des européens changent. Dans un continent européen contaminé par une islamophobie galopante ( partis d'extrêmes droites de plus en plus nombreux et virulents ) les touristes européens ne veulent plus entendre parler des arabes.
La Tunisie doit développer son industrie par exemple dans les secteurs des hautes technologies pour permettre à ses étudiants, diplômés d'avoir de bons postes, mieux rémunérés et éviter à toute cette jeunesse de devenir des vendeurs à la sauvette.
Endeusieme lieu il faut absolument et cela rapidement netoyer les immodis et
reverdir le pays ne pas oublier que le tourite de nos jours visite les villes et devient curieu il faut une politique de netoyage de nos villes et de nos village regardant l Espagne , le Portugal ,le maroc, la jordanie ,etc.....on mange par terre nous on est sale,il faut netoyer nos plages ilfaut que la population devient cosciente de la situation, et le tourisme est notre gagne pain tres omportant comme l huile d olive, le ble ,une industrie de premier plan,la jovialite et etat ne doit rien negliger ,les responsables doivent etre plus polis et aimable nos immigres car cela est tres important. Tous cela doit eter fait et rapidement qu on on voie que meme Paris visiter par 10 millions de personne ne cesse de faire des effort pour son tourisme alors faisant un defit a nous meme sortant notre pays de ce marasme est soyons de bons cityens avec un sens civique et responsable c est le politique qui doit reponsabiliser la popultion a ces sujet .
Avec le bradage des prix et l'introduction de la formule du "tout compris" (all inclusive) le tourisme tunisien a encore de beaux jours noirs devant lui.
L'unique et seul plan réaliste consiste à alléger la casse sur le plan social, ont peut imaginer des créneaux de tourisme culturel-de découverte ethnographique- écologique avec de petites unités en gestion familiale confiées aux personnels spécialisés donc déjà formés et qui a été licencié des hôtels qui ont coulés.
Tout autre tentative visant rattrapage par de nouveaux investissements, c'est pure magouille et consort.
D'ailleurs cet ancien commis de l'administration doit connaitre le rabattement fiscal qu'accorde l'état aux enfants à charge.
Looooool wonder le tourisme a été toujours grippé!
L'amendement de la constitution s'impose