Les tunisiens sont, de nature, cosmopolitains et aiment vivre comme des citoyens du monde. La tunisie n' ira jamais vers l' "islamisation".... c' est un bon pays MUSULMAN !!! Les jeunes tunisiens, a qui ILS ont reussis a leur faire "du lavage de cerveau", ils reviendront tres bientot a leur raison de bon tunisiens
Chronique d'un été chaud mais malheureusement peu touristique et pour cause !
Cette crise, déjà annoncée et également identifiée comme durable, est surtout profonde. Profonde parce que :
• Elle concerne la gouvernance du secteur. Il est vrai que pendant plus de 20 ans et sous couvert de "Projet Présidentiel", la gestion de l'administration a été caractérisée par une forte rigidité issue d'un système de pouvoir hiérarchique et très centralisé avec des responsables sans aucune légitimité. Depuis 2011, l’administration n'a pas su, pu ou voulu (?) évoluer. Aussi, serait-il opportun que les pratiques de l'ère Ben Ali soient abandonnées et remplacées par une meilleure écoute et une réelle volonté de dialogue. L'amélioration de la situation passe par l'établissement, pour toute nouvelle nomination, de contrat programme d'objectifs pour une période déterminée, afin d'astreindre les responsables à une obligation de résultats probants et porteurs. Ainsi, l'administration retrouverait un sens grâce à une nouvelle gouvernance au sein de laquelle la participation, la responsabilité, et l'imputabilité seraient les principales caractéristiques ;
• Au-delà des partis politiques, une opinion publique et la société civile se font entendre, il faut savoir les écouter. Et entre l'appel, tout à fait respectable de Radhi Meddeb « J'en appelle au devoir » (Leaders 14 janvier 2014) et la tribune, tout à fait justifiée, de Fethi B'Chir « Le tourisme «robba vecchia»? Non merci! » (Kapitalis 31 janvier 2014), j'en appelle à l'audace, l'innovation et l'efficacité des responsables du secteur pour opérer une réelle mise à niveau de notre tourisme.
À l'image de « la Révolution des œillets » au Portugal, de la chute des colonels en Grèce ou même de l'Espagne, le passage de la dictature à la démocratie n'est, en effet, pas suffisant pour transformer un pays ; des réformes de structure, une nouvelle gouvernance et de nouveaux comportements sont nécessaires pour éviter de graves crises économiques et sociales et aborder l'avenir avec force et sérénité. A ce niveau, notre administration est très en retard. Et pourtant, lors de la conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques et consulaires, organisée du 27 au 29 juillet 2015 sur le thème «l’exploitation des mécanismes de la diplomatie pour relever les défis sécuritaires et de développement», Monsieur le chef du gouvernement s'est exprimé sur le tourisme, en « appelant à ne pas compter seulement sur le secteur du tourisme qui, a-t-il précisé, n’assure que 7% du PIB ». Il a également insisté sur les notions de « travail et d'effort pour relancer la machine économique».
En évoquant un tourisme à faible valeur ajoutée et en s'appuyant sur les valeurs de travail et d'effort, Monsieur le chef du gouvernement a ouvert un débat et il serait difficile pour l'administration de faire l'impasse sur la question.
*Ancien directeur de la Qualité à l'Office National du Tourisme Tunisien
Commentaires (4)
CommenterTourisme en Tunisie
Les tunisiens sont, de nature, cosmopolitains et aiment vivre comme des citoyens du monde. La tunisie n' ira jamais vers l' "islamisation".... c' est un bon pays MUSULMAN !!! Les jeunes tunisiens, a qui ILS ont reussis a leur faire "du lavage de cerveau", ils reviendront tres bientot a leur raison de bon tunisiens
D'accord et pas d'accord .
Avec des spots publicitaires hypocrites, rien ne marchera ...
JE NE SAIS PAS DE QUOI VOUS PARLEZ
Le reste, c'est du bla bla bla.