« Il faut faire vite, très vite même ! », a déclaré le président de Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), Tarek Cherif, parlant à la nouvelle équipe gouvernementale. M. Cherif qui était ce vendredi 15 septembre 2017, l’invité de Wassim Ben Larbi sur Express FM a expliqué l’urgence de la situation économique. « Le rythme d’aujourd’hui n’est plus soutenable. Les crédits que la Tunisie contracte ne sont pas destinés à créer de la richesse, on est loin du cercle vertueux ! », a-t-il dit en pointant l’énorme masse salariale étatique.
Dans l’argumentaire présenté par le président de la CONECT, le partenariat public privé (PPP) a été décrit comme une des solutions aux problèmes économiques actuels. A l’UGTT dont il est le partenaire, il a demandé « plus de compréhension ». « Ceci est nécessaire pour le pays ! On n’a pas le choix ! ».
A part le PPP, M. Cherif a préconisé de privatiser les entreprises publiques qui enregistrent des pertes. « Tout ce qui appartient aux secteurs concurrentiels doit être privatisé ». Il surenchérit : « Même les banques publiques qui gagnent de l’argent, doivent être privatisées, car il est très probable qu’en les privatisant, les gains seront beaucoup plus importants ! ».
Pour étayer sa thèse, Tarek Cherif rappelle la privatisation des cimenteries publiques il y a quelques années. « Il faut observer les performances des cimenteries qui ont été privatisées. Combien ont-elles recruté en plus ? Combien exportent-elles aujourd’hui et combien de taxes payent-elles à l’Etat ? ».
Le cas de Tunisair a aussi été évoqué. « Avec des retards de 6 et 12 heures ce n’est plus possible. Les avions sont anciens, les pertes abyssales et le nombre d’employés est énorme par rapport à ce qu’il devrait être ! Nous sommes en train ainsi de priver le pays d’opportunités. Il faut chercher la performance et l’efficacité. Pour Tunisair, il faut un partenaire stratégique pour qu’il pousse la société vers la performance ».
« On ne peut pas faire du tourisme efficacement sans Open Sky et en louant des avions à d’autres compagnies. Il faut être réalistes et résoudre les problèmes en s’éloignant des dogmes », a-t-il ajouté.
S.A
Tarek Cherif préconise la privatisation de certaines entreprises publiques
« Il faut faire vite, très vite même ! », a déclaré le président de Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), Tarek Cherif, parlant à la nouvelle équipe gouvernementale. M. Cherif qui était ce vendredi 15 septembre 2017, l’invité de Wassim Ben Larbi sur Express FM a expliqué l’urgence de la situation économique. « Le rythme d’aujourd’hui n’est plus soutenable. Les crédits que la Tunisie contracte ne sont pas destinés à créer de la richesse, on est loin du cercle vertueux ! », a-t-il dit en pointant l’énorme masse salariale étatique.
Dans l’argumentaire présenté par le président de la CONECT, le partenariat public privé (PPP) a été décrit comme une des solutions aux problèmes économiques actuels. A l’UGTT dont il est le partenaire, il a demandé « plus de compréhension ». « Ceci est nécessaire pour le pays ! On n’a pas le choix ! ».
A part le PPP, M. Cherif a préconisé de privatiser les entreprises publiques qui enregistrent des pertes. « Tout ce qui appartient aux secteurs concurrentiels doit être privatisé ». Il surenchérit : « Même les banques publiques qui gagnent de l’argent, doivent être privatisées, car il est très probable qu’en les privatisant, les gains seront beaucoup plus importants ! ».
Pour étayer sa thèse, Tarek Cherif rappelle la privatisation des cimenteries publiques il y a quelques années. « Il faut observer les performances des cimenteries qui ont été privatisées. Combien ont-elles recruté en plus ? Combien exportent-elles aujourd’hui et combien de taxes payent-elles à l’Etat ? ».
Le cas de Tunisair a aussi été évoqué. « Avec des retards de 6 et 12 heures ce n’est plus possible. Les avions sont anciens, les pertes abyssales et le nombre d’employés est énorme par rapport à ce qu’il devrait être ! Nous sommes en train ainsi de priver le pays d’opportunités. Il faut chercher la performance et l’efficacité. Pour Tunisair, il faut un partenaire stratégique pour qu’il pousse la société vers la performance ».
« On ne peut pas faire du tourisme efficacement sans Open Sky et en louant des avions à d’autres compagnies. Il faut être réalistes et résoudre les problèmes en s’éloignant des dogmes », a-t-il ajouté.
Evolution de l'effectif d'après les rapports annuels de la STEG:
2007: 9250 salariés
2008: 9300
2009: 9310
2010: 9250
2011: 10350
2012: 12500
2013: 12750
2014: 12750
2015: 12300
Tracez la courbe et admirez le saut de 30 % réalisé entre 2010 et 2012. a cette époque le bureau de recrutement de la STEG se situait à Montplaisir.
En plus de ce qu il a enumeres a privatiser,il y a lieu de fermer aussi l OCT,office du commerce de Tunisie,ce n est pas le role de l Etat de vendre du the du cafe du sucre et des bananes et que sais je encore.Nous avons d excellentes entreprises Tunisiennes de s en charger,la concurrence fera le reste.et le contribuable et le consommateur seront gagnants,la porte sera definitivement fermee a une source de corruption qu est l OCT.
Qu'est ce qui a alourdi le masse salariale dans l'administration publique si ce n'est l'introduction des nahdhaoui quand ils étaient au pouvoir? Tant que ces recrues en surnombre dans l'administration pour ne rien faire que percevoir un salaire garanti par l'Etat, rien ne changera même après la vente détournée des biens de l'Etat (entreprises, banques etc....). La situation actuelle est très très fragile!!!
a fonds perdus, l etat entretiens des cadavres, qui minent l economie, et noient le pays dans le sous developpement......en plus QUID des domaines de l etat´??????
l etat bloque le prive, seul moteur de developpement d une societe...l etat ne prut etre que REGULATEUR.....et basta..
Merci de dire les non dits, les sujets tabous que les divers gouvernements n'osent pas soulever de peur de l'ugtt.
Ils s'occupent du sujet a la mode qui plait a l'ugtt: la corruption. Les milliards de dinars perdus par les greves de phosphate gafsa, les goufres financiers occasionnes par les entreprises publiques defaillantes et j'en passe ca c'est la vrai corruption. Une autre revolution doit commencer contre la dictature proletaire de l'ugtt quand des politiciens avec des vrais c... prendront les rennes du pays
L'état doit absolument passer à l'action pour renflouer ses caisses, éviter des crédits et avoir son budget annuel sans devoir à le compléter tout les ans. Certains craignent la privatisation par manque d'informations et surtout par hypocrisie, car plusieurs pays européens ont eu recours à ce système sans pour autant perdre ou regretter de telle décision.L'état doit juste bien surveiller les repreneurs pour protéger au mieux ses citoyens.Cette solution doit rapporter à l'état assez d'argent et lui permettre de réaliser par la suite, des recettes en impôt non négligeables et ne plus injecter l'argent des contribuables pour les sauver.
Privatiser oui, mais pas n'importe comment et n'importe quoi.
...qui encourage les fonctionnaires à imposer leur volonté et les fainéants à persévérer dans leur ZERO RENDEMENT, pratique devenue une tradition dans la plupart des entreprises publiques !
Privations toutes les banques publiques, la poste, foulath, Tunisair, la régie de tabac, la société gérant les aéroports. Il faudrait encourager l'enseignement primaire, secondaire et supérieur privée. Il faudrait plafonner le max de retraite à 4000dt par mois. Pour les ennemis de la privatisation, je leur rappelé le cas du monopole de Tunisie Télécom ou le service était catastrophique. Pour finir à quand la fin de la caisse de compensation et son remplacement par des aides mensuelles aux familles qui ont en besoin.
d'aucun ne doute que Tunis Air Sombre, il suffit de voir les bilans des 10 dernières années. A Mon avis il faut penser à créer une seconde Sociète de transport aérien et lui donner les moyens avant de procéder à la privatisation de Tunis air qui devient inévitable. rien qu'à voir qu'il ont vendu l'avion de Ben Ali pour faire quoi, acheter des pièces de rechange pour la flotte existante, catastrophique je trouve. aussi d'autre sociétés doivent partir de suite pour arrêter l'hémorragie des dépenses tirées sur la caisse de l'état déja en difficultés. il faut arréter d'agir par les sentiments et mettre la raison au dessus
A Si Tarek a qui j'ai beaucoup d'estime,je dirais que cela ne sera pas possible pour le moment avec un état faible, les lignes rouges de l'UGTT , le populisme de l'opposition et l'égoïsme des Tunisiens
