L’ancien gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Taoufik Baccar, vient de réagir, dans un post Facebook, à l’ultimatum du Fonds monétaire international (FMI) pour finaliser les réformes et les engagements pris par le pays dans un délai de sept mois.
M. Baccar estime ainsi que «les anti-FMI livrent ce pays au FMI». «Lorsque j'ai lu le dernier communiqué du FMI qui a pris la forme d'un véritable ultimatum, je me suis rappelé cette réunion avec une mission du FMI en 2008 où j'ai du rejeter un rapport de cette institution obligeant le chef de mission à revoir sa copie. Je me dis on est loin de cette période qui a commencé avec le remboursement anticipé en 1990 du prêt stand by contracté en 1986 dans le cadre du PAS», a-t-il expliqué, précisant qu’«entre 1991 et 2010, le FMI n'a pas prêté un seul dollar à la Tunisie et les relations étaient limitées aux revues dans le cadre de l'article 4 de cette institution sans plus. Notre pays, n'en déplaise à beaucoup de personnes, était libre de ses positions à l'égard de cette institution redoutable».
Taoufik Baccar a conclu en affirmant «je suis triste pour ce pays qui ne cesse d'accumuler les contreperformances en soit arrivé là et je me dis qu'en fin de compte ce sont ceux là même qui se proclamaient anti-FMI, anti-BIRD, anti-UE anti-anti qui ont livré ce pays au FMI et aux autres institutions financières internationales», ajoutant «Je n'en dis pas plus !».
I.N
La pauvreté,le chômage,la situation catastrophique de l'enseignement,la création de quartiers misérables surpeuplés dans les villes,la situation dans le bassin minier,le délaissement du transport ferroviaire,le développement d'entreprises sans grande valeur ajoutée ...sont le résultat de choix politiques et économiques qui ont influé lourdement sur les mentalités des citoyens .
Le point important à expliquer aux citoyens est qu'il n'y a pas et qu'il n'y aura pas de miracle.L'intervention du FMI ou de la Banque Mondiale ne peuvent être maîtrisés que si le pays se met sérieusement au travail avec de nouvelles orientations et contrôle son endettement;il faudra expliquer aussi qu'il faudra des dizaines d'années pour redresser la barre compte tenu de l'environnement geo politique . Cependant dans un rapport datant de quelques mois cette même Banque Mondiale a averti que les lobbies empêcheront toute réforme en Tunisie.
Mais admettez que le régime, dont vous faisiez partie, a créé le terrain favorable à cette dite révolution (développement inéquitable, etc.)
Donc on peut dire que, finalement, c'est votre régime qui a livré la Tunisie aux institutions financières internationales. Non ?
dites svp la vérité et les chiffres réels au tunisien et tunisienne
fmi bei bm afp etc.... et puis ....
viendra t-il un gouvernement restreint en nombre mais efficace et surtout qui OSE
des prêts des prêts mais il faut rembourser après
pauvre future génération en Tunisie
pour quand une réforme de l'enseignement ?
pour quand une réforme sociale ?
pour quand une réforme fiscale ?
pour quand une réforme du secteur financier et banquier '
pour quand moins de dépenses a carthage et de bardo ?
pour quand une justice judiciaire réellement indépendante ( des textes législatifs svp ).
pour quand démocratie régionale locale municipale?
pour quand la décentralisation ?
pour quand un paysage politique lisible , pour quand la fusion des partis ? ( 180 partis pour 11 millions d habitants no comment ) .
pour quand une gauche forte une gauche unie un gauche avec un réel poids politique ????
la tunsiie : des chantiers chantiers chantiers
il faut regarder aussi l iraq la syrie la libye et se dire que la barbarie l 'obscurantisme la haine la guerre civile se propage et la contagiosité traverse les frontières .
il faut faire très attention 500 km de frontières avec la libye
Car la nuit transforme ma vétuste villa aux apparences coloniales sise dans une rue secondaire, en un quartier général de Nationalisme encore plus sournois et encore plus dangereux.
Il faut le reconnaitre. Mes écrits vous perturbent, vous blessent, vous vexent, et vous secouent et vous tentez, mais en vain, de ne pas les lire.
Mais la vérité parce qu'elle suscite chez les êtres vaniteux et peu futés cette sensation mixte de douleur puis de soulagement, peut devenir accoutumante.
Mes écrits vous dérangent et vous fascinent à la fois.
Mes articles agissent en vous comme un fer brulant qui doit par sa chaleur cautériser une plaie infectée. La douleur vive est suivie d'un soulagement auquel vous vous êtes habitués.
Cette plaie infectée, purulente, putride, incurable, et nauséabonde est cette ignorance qui vous habite depuis des générations parce qu'en peuple sot et depuis l'indépendance, vous avez pris les choses pour acquis face à des leaders qui ont fait l'admiration des plus puissants de la planète.
Tout d'un coup et en peuple soudainement sorti de cette abime qu'était le Protectorat, des leaders brillants comme Bourguiba et Ben Ali étaient devenus pour vous des êtres que l'histoire devait classer et même enterrer.
Mais cette histoire qui est si puissante et qui humilie les traitres et les opportunistes, vous a tendu un piège. Vous êtes dans ses griffes comme un insecte frêle et recroquevillé finit d'être ligoté par la sève d'une araignée calme, méthodique, mais monstrueuse. Vous voilà neutralisés, figés, et immobiles attendant votre triste sort de peuple berné par des sionistes plus intelligents.
Oui hélas, votre haine vous fait tourner autour de mes articles comme un animal tournant autour d'un piège, attiré par l'arôme de l'appât.
Il y a dans mes écrits quelques choses d'irrésistible même si vous éprouvez pour son auteur cette haine profonde.
Me voici courbé sur mon bureau éclairé d'une lampe en métal qui s'est désarticulée au fil des années et dont l'abat-jour parfois se détache soudainement formant une silhouette d'homme que l'on a pendu haut et court. Je tente alors de rattacher cette partie en général brulante qui elle aussi a pris de l'âge en pensant à tous ceux qui sont morts, exécutés pour la cause du Nationalisme Arabe par les bourreaux impassibles de puissances impérialistes égoïstes.
Cette lampe dont l'abat-jour pend et même oscille au bout de son fils électrique aux torsades effilochées, c'est tout d'un coup ces nationalistes Libyens que les Italiens pendaient en public. Mais surtout cette lampe devient la silhouette de Saddam Hussein pendu un jour d'Aïd et qui a fait face à ses bourreaux Chiites détendu et avec un sourire.
Souvenez bien comment Saddam, la corde au cou, a remis en place avec ce mélange de sarcasme et de courage inoubliable un de ses lâches spectateurs qui lui criait « Moqtada ! Moqtada ! ».
En peuple bas et stupide, vous êtes accrochés aux images qui ont suivi la visite de BCE a Washington où il alla vendre non pas la Libye de Kadhafi, mais la Tunisie de Bourguiba et de Ben Ali cette fois ci.
BCE et vous le peuple de gueux avec vos beurres grotesques, vos femmes en hijab aux têtes ressemblant à des courges, et vos droit de l'hommistes que le militantisme a rendu élégants et riches, auriez-vous le courage de mourir comme Saddam Hussein ?
Et la réponse est non car les traitres sont par définition opportunistes et matérialistes. Les traitres aiment le luxe et la vie plus que leur Nation.
Dans la rue, une poubelle perquisitionnée par un chat affamé s'écroule faisant ce bruit familier de verre qui se brise.
Bourguiba de sa photo en noir et blanc semble m'épier. L'homme le plus intelligent de l'histoire de la Tunisie antique et contemporaine semble m'avoir à l''il et au bon.
Les souvenirs défilent.
Des voyages sur des vol Tunis Air vers l'Allemagne, des filatures aux sorties des mosquées de Londres et ses rues bordées de veilles demeures aux briques rouges, des nuits entières passées dans une vielle Renault en écoutant le poste de radio grésiller les phrases codées et cadencées des patrouilles, et des interrogatoires de suspects passés des grottes d'Afghanistan aux rues de Tunis.
Mon regard sur le passé est serein. Quoi de plus facile que de servir une Nation qui n'est pas menacée ?
Aujourd'hui je tente de sauver un Nation en danger par des écrits. Le défi est à la fois désespéré et agréable.
Un Nationaliste qui a perdu sa Nation n'a peur de rien car il n'a plus rien à perdre.
Des messages en Arabe envoyés par des contacts à travers le monde me parviennent. Ces nouvelles comportent comme d'habitude des détails inédits et secrets :
Le raid du 16 Mai mené par les forces spéciales Delta Américaines a suivi une rencontre à Sochi entre John Kerry et Vladimir Poutine. L'Amérique a officiellement demandé l'autorisation d'agir à Bashar Al Assad a travers cette rencontre avec Poutine. Ce raid aurait tué non pas 1 haut gradé de DAECH mais cinq officiers y compris Abou Sayyaf, ministre du pétrole de ce groupe terroriste. Il y aurait eu en plus des cinq hauts gradés, 28 soldats de DAECH tués et l'opération en question aurait permit d'obtenir de précieuses données quant au financement de cette armée barbare, comme des téléphones portables, des comptes en banque, et des ordinateurs. Il s'agit d'un coup dur pour cette organisation créée par Washington.
Fait très grave, le gouvernement Jordanien ferait l'objet d'un complot lui-même lié à DAECH. Le roi Abdullah aurait limogé son Ministre de l'Intérieur, le chef des Moukhabarat, et au moins 5 hauts gradés de la police. Cette décision fait suite à la découverte d'un grave complot contre le souverain Hachémite dans le district de Maan en Jordanie et dont les protagonistes sont des Jordaniens travaillant pour DAECH.
Un message en Arabe me parvient d'un ami Libyen exilé au Caire et proche de Kadhafi. Il m'informe qu'une réunion secrète a eu lieu au Caire regroupant des envoyés Français, Saoudiens, Koweitiens, Soudanais, et Libyens.
Le maréchal Al Sissi dont l'opération « Overlord » Libyenne est en phase de préparation finale aurait obtenu le support des forces spéciales Françaises mais surtout de la marine Italienne. La France aurait déclaré au Marechal Al Sissi son support total car ce pays craint des attaques répétées de DAECH sur son territoire et dont les cerveaux auraient comme base la Libye.
Le Ministère de l'Intérieur Egyptien est en état d'alerte au Caire car l'Egypte serait infiltrée d'agents de la CIA et d'agents Qataris tentant de fomenter une deuxième révolution dont le but serait de faire avorter cette opération militaire qui serait historique.
Ces dernières lignes écrites, me voici comme à l'accoutumé écoutant un discours de Nasser pour contempler ensuite les photos de Bourguiba et de Ben Ali qui ornent mon bureau au bois sombre.
De son torchon jaune sentant l'huile, je déballe mon Browning 9mm offert par le Combattant Suprême. L'arme est là, noire, majestueuse, étincelante ou mat par endroits.
Le curseur remonté produit le même déclic agréable, précis, et sec d'une arme demeurée neuve.
Ou peut-être même une arme devenue aussi immortelle que la voix du Combattant Suprême.
F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.