L’homme politique Tahar Ben Hassine est revenu dans un statut Facebook publié ce samedi 13 février 2016, sur la nouvelle initiative des nidaaistes dissidents, dénonçant une volonté de se l’approprier. «Pour que le projet ne devienne pas celui de Mohsen Marzouk», titre-t-il son post !
Ainsi, M. Ben Hassine explique que le projet prend chaque jour la forme d’un «petit projet Béji», en soulignant que Mohsen Marzouk veut subtiliser les bases de Nidaa mais sans reconnaitre ses structures ou ses cadres dissidents et qui sont directement concernés par sa reconstitution.
Il précise que l’ancien secrétaire général, évoque dans ses déclarations que le projet porte sur la création d’un nouveau parti politique. Et d’ajouter que Marzouk considère qu’il s’agit d’un nouveau parti où il n’y a place pour l’ancienneté et la représentativité que sa seule personne. M. Ben Hassone estime, donc, qu’un tel comportement pourrait être une faute fatale pour tout le projet.
Tahar Ben Hassine rappelle que cette initiative est née des structures, des cadres et des députés dissidents, avant même que Mohsen Marzouk ne les rejoigne. Chacun d’entre eux a ces supporters, son influence et ses bases. «S'il veut les écarter, pour qu’il reste le seul visible, je crains qu’il le restera mais seul», a-t-il ironisé, en ajoutant que personne n’a intérêt que cela arrive.
« C’est pour cela qu’il faut travailler à faire entendre la voix des coordinateurs locaux et régionaux ainsi que celles des membres du bureau exécutif et du Conseil national dissidents de Nidaa. Ces derniers sont directement concernés par la reconstitution du parti et doivent être une partie prenante dans tout le processus de création, notamment dans l’instance constitutionnelle et le leadership momentanés jusqu’à la tenue du congrès », a-t-il conclu.
I.N
Commentaires (16)
Commenterles pro BCE et pro Marzouk se dechainent
Bonne lecture
C'est reparti
Pour être juste et précis, les problèmes intra-parti peuvent transparaître à l'extérieur.
Par contre, ils se RESOLVENT en interne sans exclusion déguisée et sans division messieurs les dirigeants de l'Elite! Surtout pas de division dont le seul résultat est de renforcer immédiatement l'adversaire.
Hamadi Jebali a tort de dire que le pays est malade de son Elite, qui n'a pas su deviner les énormes bienfaits du califat.
Mais il aurait visé juste s'il avait dit que l'Elite est malade de ses dirigeants.