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Suppression de la semaine bloquée : Les élèves boycottent les cours
12/10/2015 | 11:44
1 min
Suppression de la semaine bloquée : Les élèves boycottent les cours

Protestant contre la suppression de la semaine bloquée, les élèves ont séché aujourd’hui, 12 octobre 2015, les cours dans plusieurs lycées. A Sfax et à Jemmal, des centaines de lycéens ont déserté les salles de classe pour exprimer leur mécontentement face à la décision du ministère de l’Education.

 

Indiquons que le département de Néji Jalloul a décidé de supprimer la semaine bloquée pendant les deux premiers trimestres de l’année scolaire et la remettre au troisième trimestre. Un choix n’arrangeant pas beaucoup d’élèves et qui ne fait pas, non plus, l’unanimité parmi les professeurs.

 

E.Z.

 

12/10/2015 | 11:44
1 min
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Commentaires (12)

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TOTO
| 12-10-2015 21:08
Les élèves ont été habitués à vaguer en dehors des salles de classe , devant les établissements de classe ,dans les cafés et les salles de jeu eau .Ils veulent réussir sans aucune amélioration de leur niveau .Leurs parents et les enseignants ont une part de responsabilité

samth
| 12-10-2015 20:26
Ces élèves feraient mieux de mettre cette énergie au lycée , il ne manquerait plus que ces morpions se rebiffent , ils ne se rendent pas compte qu' ils ne sont meme pas capables de faire une phrase correctement,et avec ça ils bombent le torse malla génération de Merde

je dis la vérité
| 12-10-2015 17:09

Le système éducatif de la Tunisie , a connu des hauts et des bas depuis 1958 . Cette année-là, Mahmoud Messadi, alors ministre de l'Education Nationale sous Bourguiba, avait voulu réformer les enseignements, zeitounien et colonial.
Le système éducatif colonial était un « copié-collé », de celui instauré en France (métropole). Les petits Tunisiens scolarisés, s'asseyaient côte à côte, avec les petits Français. Un enseignement classique : Ardoise, plumier, tablier, discipline, étc 'Aucune descrimination. . Les instituteurs et les professeurs, traitaient sur le même pied d'égalité tout le monde.
La Tunisie avait connu pendant l'ère coloniale, des élites.

Le système zeintounien, lui était un enseignement essentiellement « coranique », basé sur le « fikh » malékite. Des disciplines « collatérales », telles que celles des mathématiques rudimentaires ou des sciences physiques, n'avaient été introduites que tardivement.
L'Université zeitounième, avait ses limites, et n'attirait plus les jeunes de milieux aisés.

La Tunisie était parmi les pays décadents, sur le plan du Savoir. Ce pays régenté par des beys analphabètes, s'était métamorphosé avec l'occupation française. La France faisant partie de l'Occident, était au XIXè et début du XXème siècles, un berceau des Sciences et des Idées. Une aubaine, donc, pour les générations tunisiennes à l'aube du XXème siècle'Passons'..

Messadi, sous l'impulsion de Bourguiba, mit un terme à l'enseignement zeitounien. Il réforma timidement l'enseignement primaire et secondaire, en arabisant un peu plus, surtout dans le primaire, mais rien de plus'.Voulant démocratiser le système éducatif, il ne pouvait ignorer la lourdeur de la tâche.
Les écoliers s'accommodaient avec le bilinguisme en place. La langue arabe était réservée aux humanités, tandis que la langue française avait la part du lion : littérature, mathématiques, sciences de la vie, histoire et géographie (dans le secondaire), etc'
Le raccourcissement du cursus secondaire sur six ans, avait stressé le parcours des lycéens. Les programmes planifiés sur 7 ans, devaient être tassés sur 6 ans'.Le niveau du Baccalauréat des années 60 et 70 était bon'
D'autres réformettes avaient succédé à la réforme de Messaadi-Bourguiba, sur le même tempo. Un peu plus d'arabisation dans le primaire. Le régime de Bourguiba, considéré comme « laïque », subissait des pressions de certains pays arabes. Le bilinguisme était considéré comme un mal et qu'il faudrait s'en débarrasser. Quelles idéologies rétrogrades !
L'Algérie, à côté, des années 70, s'engouffrait dans l'arabisation effrénée, avait payé plus tard les pots cassés.
Baisse du niveau des apprenants :

C'est quoi la baisse du niveau ? Je vous donne les différentes définitions véhiculées, aujourd'hui, par l'opinion publique :

*Incapacité de maîtriser comme auparavant la langue française (On se référence aux années 60)'Fautes d'orthographe flagrantes.
*Incapacité de maîtriser les deux langues : Arabe et Français. C'est l'opinion, la plus partagée chez les cadres, aujourd'hui en partance à la retraite. Ces cadres-là, de l'Administration, ont de réelles difficultés de communication avec les jeunes. On leur reproche leur niveau « bas »'.
*Absence de culture générale. Un lycéen est incapable de nommer une capitale d'un pays d'Europe, d'Afrique ou d'Asie. La géographie n'intéresse pas les jeunes. De même pour les faits historiques ou scientifiques, marquants. On s'en fiche, quand Hannibal avait traversé les Alpes et pourquoi. Les guerres puniques, c'est quoi ? Qui a inventé la machine à vapeur ? Alors là, vous rigolez ?
*La généralisation de la fraude pendant les examens. C'est hallucinant....Un examen, c'est fait pour tester des connaissances ? Oui'.Cela vous gène, que l'on fraude ?
*Lassitude des enseignants. Eux-mêmes, ils ne maîtrisent pas, la langue dans laquelle ils travaillent et la matière elle-même. Flagrant''

Par quoi, va commencer Monsieur Jalloul , pour démarrer sa réforme ?

Moez Mili
| 12-10-2015 17:01
La semaine bloquée est la porte ouverte à la corruption. Ces élèves ne veulent pas travailler et préfèrent soudoyer les prof *** pour passer et enfin de compte se retrouver avec un diplôme mais sans connaissances.

Mansour Lahyani
| 12-10-2015 16:17
Ce que c'est que la force des lobbies !! Tout le monde protestait contre le CAPES, contre les 25% au bac, contre les semaines bloquées ! Il a suffi que le Gouvernement mette la main à tout ça, pour que les élèves eux-mêmes, les premiers pantin des lobbies, descendent dans la rue et manifestent ! Pauvres gosses, qu'on n'a aucun mérite à manipuler'

stop
| 12-10-2015 15:15
les syndicats n'on pas trouve pour cette fois le culot de boycotter encore alors ils passent par ces innocents ces immatures d'eleves
apres trois mois de perdus a negocier l'argent et les augmentation sans regards aux mesures deja annonces par le ministre depuis des mois, ils viennent aujourd'hui pour ricaner comme quoi ils ne sont pas consultes mais c normal nous parents avons deja ete au courants pourquoi n'avez vous pas reagit et developper des propositions constructives en ce moment la ?
vous poussez maintenant les eleves aux premiers ramgs comme quoi c'est eux qui refusent!
mais eux n ont pas la phisiologie et la vision globale et a long terme necessaire pour decider de leurs avenir

avis aux syndicats: laissez tranquils nos enfants et epargnez les vosmanigances la politique c'est pour les adultes et le faite qu'ils sechent les cours en total iirrespect c'est une grande marque d'inconscience

Tunisien Libre
| 12-10-2015 13:49
Bravo Mr. Le Ministre pour cette décision.
En effet l' évaluation du savoir des élèves ne doit pas être saisonnière; elle doit être continue et c'est ce qui est demandé des élèves, des parents et des enseignants...

Abel Chater
| 12-10-2015 13:38
Le niveau de l'éducation en Tunisie a chuté, au point que celui qui veut embaucher un cadre muni d'un couffin de diplômes, il se débarrasse de lui dès le premier entretien, tellement ses diplômes ne valent même pas la valeur de leur papier.
Il y a des filous qui réussissent toutes les étapes de leurs études par fausse-copies. Des nuls sans la moindre compétence, mais qui ne veulent pas le reconnaître. Ils ne veulent plus faire un travail manuel, parce qu'ils possèdent des diplômes sans le moindre mérite. Des zéros pointés qui se croisent les bras et imputent à l'état leur échec d'embauche. Un cas psychique qui se généralise dans les milieux estudiantins. Il y a des étudiants du supérieur qui vous écrivent merci avec un (ç). Il y a d'autres dont l'écriture et le niveau scolaire ne pourra en aucun cas dépasser l'école primaire. La question qui s'impose d'elle-même : «comment ont-ils pu passer sept ans en secondaire et surtout, comment ont-ils pu réussir leur baccalauréat?
L'éducation en Tunisie a besoin d'une grande révolution contre les faux étudiants, contre les faux diplômes et contre le niveau désolant des élèves et des étudiants.
Les aider encore à se préparer pour leurs tricheries par de fausse-copies, en une période limitée par le temps et par l'espace, qu'on appelle «semaine bloquée» est en soi un crime contre toute la patrie tunisienne et contre les bons élèvent qui travaillent et qui suent pour leur avenir. Les bons élèves sont prêts à tout moment à passer un examen à l'improviste. Les autres, ces voleurs et ces tricheurs n'en veulent pas. Ils ont besoin de beaucoup de temps pour préparer leurs tricheries.
L'injustice dans tout ce domaine, c'est que souvent les bons éléments tremblent et échouent, alors que les voleurs passent et réussissent ce dont ils n'ont pas droit.
Bravo au ministre de l'Education Néji Jalloul et qu'il ne se fasse pas intimider par les voleurs et les criminels parmi les élèves. Tout le peuple tunisien le soutient.

wiem
| 12-10-2015 13:14
D'après une est prof au lycée de ma famille, ses collègues ont très peu apprécié la suppression de la semaine bloquée, parce que ça leur fait plus de travail et plus de sujet de devoir à rédiger. Dans son lycée, y a beaucoup de profs qui refusent d'assurer des surveillances pendant la semaine bloquée, maintenant ils seront obligés de surveiller tous les devoirs de leurs élèves. Pour certains de ses collègues, la semaine bloquée leur permet d'assurer plus de cours particuliers. Résultat: un surplus de travail et un manque à gagner.

DHEJ
| 12-10-2015 12:20
Grrrrrrr!