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Success-Story - Khaled Zribi : L'intérêt général est ma règle d'or !
23/04/2017 | 15:59
11 min
Success-Story - Khaled Zribi : L'intérêt général est ma règle d'or !

 

Khaled Zribi, directeur général de la Compagnie Gestion et Finance (CGF) et président de la Bourse de Tunis (BVMT) est l’un des jeunes personnages incontournables de l’économie en Tunisie. Dans un entretien accordé à Business News, il a exposé ses idées en répondant aux  problématiques épineuses des finances tunisiennes actuelles. Un macro-économiste foncièrement guidé par l’intérêt général et l’innovation qui nous a également dévoilé les raisons de sa candidature à sa propre succession lors des prochaines élections à la présidence de la BVMT, le 18 mai 2017.

 

Ancien président du Centre des jeunes dirigeants (CJD) et secrétaire général de la Chambre tuniso-française de commerce et d'industrie depuis 2014, co-fondateur du leader de la recherche au Maghreb et au Moyen Orient, Alpha Mena Tunisie (créée en partenariat avec le leader européen, AlphaValue), successeur de l’actuel ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkéfi, à la présidence de la Bourse de Tunis depuis 2014 et directeur général de la CGF depuis 1998, Khaled Zribi est un homme multitâche rigoureux ayant une carrière de plus de 20 ans à son actif. Il est doté d’un esprit cartésien et d’un patriotisme implacable. Quand il vous parle, c’est droit dans les yeux qu’il vous regarde en usant de pédagogie et d’ouverture d’esprit. Un virtuose de la Finance âgé de 48 ans qui privilégie la vertu économique au vice financier. Son leitmotiv principal, l’intérêt général.

 

L’intérêt général comme règle d’or

« Je suis guidé par une seule chose, l’intérêt général ! De préférence l’intérêt général et les valeurs nobles » a déclaré Khaled Zribi lors de notre entrevue. Les notions d’utilité commune, de bien général et de valeurs nobles sont, en effet, ses leitmotivs et ce pour quoi il se lève le matin. Se décrivant, il a ajouté « je suis avant tout un macro-économiste. C’est sur le tas que j’ai appris à être financier et manager ». Son parcours universitaire, c’est à Montpellier dans le sud de la France qu’il l’a effectué. Il y obtiendra plusieurs certificats : diplôme en Sciences-Eco, diplôme universitaire (DU) d’économie de projets, DESS d’ingénierie financière et DEA de macro-économie. Par la suite, Khaled Zribi intègrera l’école doctorale de Montpellier appelée l’Ecole de la Régulation.

Son raisonnement macroéconomique est clair, selon lui l’intérêt général est l’ensemble des intérêts particuliers et non leur somme. Comme il l’a déclaré « l’ensemble des intérêts particuliers est fédérateur alors que la somme de ces intérêts engendre le chaos ».

 

Un chef d’orchestre à la tête de la Bourse de Tunis

C’est en 2014,  sous le gouvernement de Mehdi Jomâa que Khaled Zribi est élu par ses confrères à la présidence de la Bourse de Tunis pour un mandat de trois ans. Avant d’occuper ce poste, il a exprimé sa volonté de rencontrer le ministre des Finances de l’époque, Hakim Ben Hamouda, pour faire une analyse de la situation financière du pays. Une réunion durant laquelle il a fait une rétrospective des 20 années précédant sa prise de fonction et lors de laquelle il a formulé ses ambitions en tant que président du Conseil d’administration de la Bourse de Tunis. Tel un chef d’orchestre qui fait respecter la partition par ses musiciens, Khaled Zribi, président de la BVMT, a alors décidé de réunir toutes les parties prenantes concernées par le marché de capitaux, « pour obtenir la meilleure musique possible ».

Ainsi, le Conseil du Marché Financier (CMF), la Société tunisienne interprofessionnelle pour la compensation et le dépôt des valeurs mobilières (Tunisie Clearing), le Fonds de Garantie de Marché (FGM) et le Fonds de Garantie Clientèle (FGC) ont été convoqués pour mettre conjointement en œuvre une politique de stimulation du rendement de la Bouse et s’orienter ainsi dans le sens de l’intérêt général. « J’ai par la suite proposé la création d’une commission ad-hoc composée de représentants du ministère des Finances et des personnes appartenant au secteur boursier pour nommer l’homme le plus à même d’occuper le poste de directeur général de la Bourse » a déclaré Khaled Zribi ajoutant que « cette commission a révolutionné la gouvernance de la Bourse. On a vu émerger une plus grande émulation de la part des membres du Conseil et une stratégie quinquennale a été élaborée ». 

Au niveau des ressources humaines, Khaled Zribi a engagé un cabinet chargé d’écouter et d’interviewer tous les salariés de la Bourse pour favoriser « le confort intellectuel » de chacun y compris la technicienne de surface qui « joue un rôle très important au sein de la Bourse », a indiqué Khaled Zribi. 

 

La bonne gouvernance, la transparence et la culture de l’entreprenariat : des refrains au quotidien

Résolument rationnel, Khaled Zribi a indiqué qu’au niveau politico-économique, un gouvernement composé d’excellents ministres peut tomber dans la mauvaise gouvernance s’il est perturbé de part et d’autres. Pour illustrer ses propos, il a pris l’exemple du gouvernement de Habib Essid : « l’ancien chef du gouvernement est un homme respectable, son gouvernement était composé d’hommes compétents mais la gouvernance globale était fragile. Les tensions émanant des politiques, de l’Assemblée des Représentants du peuple, des institutions, de la société civile, de l’UGTT et du patronat ont fait que la gouvernance globale du système était mauvaise. C’est sur cela que nous devons travailler aujourd’hui ».

A propos de la gouvernance de la Bourse de Tunis, Khaled Zribi a indiqué qu’un travail de titans a été fait et que « les 20 dernières années ont été difficiles malgré la compétence des présidents qui s’y sont succédé ». Ainsi, faire de la Bourse une institution au service de l’économie tunisienne, dynamiser le marché financier et favoriser le financement des PME avec un marché liquide favorable n’étaient pas chose facile, a-t-il déclaré.

« Quel que soit l’endroit où je suis, j’essaie au maximum de transmettre les valeurs d’entrepreneuriat et d’innovation. D’ailleurs lors de mon mandat au Centre des jeunes dirigeants (CJD)  j’ai beaucoup travaillé sur cette notion d’envie car la créativité, l’art et la culture sont à la base de tout » a déclaré Khaled Zribi dénonçant par ailleurs le détachement des Tunisiens vis-à-vis de leur patrimoine qui est pourtant « le terreau sur lequel nous devons tout construire ».

 

Le lancement de « Tunis Place Financière » : Une initiative de Khaled Zribi

C’est à l’initiative de la Bourse de Tunis, que la City Tunisienne a été lancée au mois de mars 2017. Cette institution, qui n’a pas encore concrètement vu le jour, regroupe toutes les parties prenantes au marché financier pour réfléchir ensemble au moyen de prendre les meilleures décisions afin de financer l’économie tunisienne et en faire un hub financier. A ce sujet, Khaled Zribi a déclaré : « je suis heureux d’avoir entrepris cette initiative avec la direction générale et le Conseil d’administration de la Bourse. Le projet est en train d’aboutir et j’en suis fier ». Ainsi à l’instar de la City londonienne, parisienne, malaisienne et marocaine, la Tunisie aura sa propre place. A ce sujet, Khaled Zribi a également ajouté : « en résumé, nous sommes en train d’abandonner les intérêts individuels court-termistes de chacun en faisant prévaloir l’intérêt général à long terme ».

 

Un homme d’action qui rejette l’attentisme, le court-termisme et le conservatisme

 « Si on ne prend pas de décision il ne se passera rien et on ne sera pas plus avancé. Que la décision soit bonne ou mauvaise, il faut quand même la prendre» a déclaré Khaled Zribi. Rationnel et doté d’une logique mathématique implacable, il poursuit : « Si cette décision est mauvaise, alors elle sera ajustée par une autre analyse et débouchera sur une nouvelle décision plus juste. Si elle est bonne alors nous irons de l’avant ». Par cette démonstration mathématique, il a dénoncé la critique facile de ceux qui sont dans l’attentisme « ceux qui agissent de bonne foi sont critiqués par ceux qui ne font rien ou par ceux qui sont de mauvaise foi ! Ce qui prouve que nous n’avons pas tous un projet commun et qu’un pacte social fédérateur n’a pas encore vu le jour en Tunisie ». Dans un second raisonnement, il a dénoncé le court-termisme économique tunisien et l’individualisme rampant en déclarant : « c’est l’ancien système qui nous a inculqué cette façon de raisonner. En tant que citoyens, nous ne participions pas car nous ne faisions pas partie de l’élaboration d’une stratégie gouvernementale ». Concernant les générations futures, Khaled Zribi a critiqué le fait que nous ne nous soucions pas de l’héritage qui sera légué à nos enfants.

Suite à ce constat, Khaled Zribi a mis en valeur la nécessité d’une réorientation radicale et d’un changement d’état d’esprit des Tunisiens qui devront s’opérer rapidement tout en admettant que « tout changement se fait dans la douleur ». Il a ajouté que le conservatisme et la peur du changement sont un frein à la croissance . « Tout le monde doit travailler. Il ne sert à rien de critiquer le gouvernement d’union nationale, nous devons tout d’abord faire notre propre autocritique : Avez-nous respecté le Code de la route ? Avez-nous respecté l’environnement ? Avons-nous admis nos propres erreurs ? ».

 

L’optimisme réaliste de Khaled Zribi 

« Je suis fondamentalement optimiste mais sans réalisme cet optimisme ne sert à rien » a affirmé Khaled Zribi. Un optimisme intelligent qui est dans la lignée du raisonnement de l’actuel ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkéfi, qui fût son prédécesseur à la présidence de la Bourse de Tunis. Il a ainsi attesté que le problème actuel en Tunisie est « la patience » et qu’un sursaut économique est bel et bien en train de se mettre en place.

Cet optimisme dont est doté Khaled Zribi vient du fait que « tout reste à faire » et que « nous avons la capacité de tout faire » cela à condition que nous acceptions le changement et les réformes en faisant primer la loi, selon notre interlocuteur. Par ailleurs, Khaled Zribi dans sa philosophie économique, est enclin au relativisme humaniste. Cela est perceptible notamment quand il explique que « toutes les situations négatives sont relatives car elles dépendent de notre perception. Ainsi, en changeant d’angle, il est possible d’entrevoir du positif dans le négatif. Nous devons nous doter du bon état d’esprit pour franchir cette étape économique difficile qui certes prend du temps ».

 

Des projets futurs à la tête de la Bourse de Tunis  

Jeudi 18 mai 2017, comme tous les trois ans de nouvelles élections, auront lieu pour élire le président de la Bourse de Tunis. Khaled Zribi se portera candidat à sa succession. A ce sujet, il a déclaré « en toute humilité, j’estime que mon bilan est positif avec des réalisations concrètes. Il y a aussi d’autres projets que je voudrais mener à terme et c’est pour cette raison que je me porte candidat à ma succession. J’ai encore besoin de quelques années pour parfaire la stratégie mise en place au sein de la Bourse que j’ai défini avec mon Conseil d’administration. Le mandat du président qui est de 3 ans est assez court et il y a encore du chemin à faire ».

 

La famille, l’amour de Montpellier, le golf et la pêche

Khaled Zribi a deux enfants. Amine, studieux, grand sportif est membre de l’équipe nationale de golf et Nour, une férue d’équitation et d’art. A leur propos, il affirme avec conviction « j’accompagne mes enfants dans leurs ambitions, je ne leur impose rien. Le plus important pour moi est de leur inculquer des valeurs pour qu’ils puissent plus tard voler de leurs propres ailes et prendre des décisions ». Quant à son épouse, elle est originaire de Montpellier, une ville que Khaled Zribi affectionne particulièrement et où il a vécu près de 10 ans.

Le golf et la pêche, sont les sports favoris de Khaled Zribi. Il a d’ailleurs expliqué : « j’aime le golf parce que c’est un sport complet et qu’il constitue ma soupape anti-stress. Contrairement à ce qu’on pense, le golf n’est pas un sport de riche si tel était le cas ce ne serait pas le sport le plus pratiqué au monde ». A propos de la pêche, Khaled Zribi a indiqué avoir hérité cette passion de son père qu’il a transmis, à son tour, à ses enfants.

 

 

23/04/2017 | 15:59
11 min
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Commentaires (4)

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Maya
| 24-04-2017 14:28
Khaled Zribi: un patriote. Un homme de valeurs. Une compétence. Fière de vous!

Mounir
| 23-04-2017 20:08
Beaucoup d'idée académique (manque de patience, la mauvaise gouvernance et l'écoute des employés) mais très peu de concret!
Tout ce qu'il dit, n'importe quel étudiant en économie peut en dire autant!
- j'aurais aimais avec toute son expérience que Mr Khaled Zribi offre du concret. Je sais qu'il n'a pas de baguette magique, et j'admire le parcours de cet homme.

Mais bon il vaut mieux faire de l'abstrait en nous parlant de relativisme culturel humaniste ou encore en ayant la délicatesse (ou la langue de bois) d'appeler une femme de ménage par technicienne de service que de faire comme la Ministre qui a affoler la Tunisie avec le fait que la valeur du dinars est en forte baisse:
Certains disent que comme en Chine cela peut booster et encourager l'investissement, Cela peut également encourager très fortement l'importation (mais donner un coup bas à l'exportation d'ou très probablement la campagne du "consommer Tunisien") d'autres également diront que cela favorisera la délocalisation (une société Française délocaliser peut embaucher plus d'ingénieurs et analystes informatiques et techniciens à moindre cout puisque le salaire d'un ingénieur français vu la baisse du dinars et équivalent a celui de 3 ingénieurs tunisiens, et celui d'un technicien français de celui de 6 techniciens tunisiens)

Dr. Jamel Tazarki
| 23-04-2017 18:32
1ère partie

Je préfère parler de l'intérêt général/commun qui n'est ni la somme et ni l'ensemble des intérêts particuliers. L'intérêt général exige le dépassement des intérêts particuliers en tant que somme et en tant qu'ensemble (d'éléments distincts mais qui ne sont pas forcément disjoints).

Dire que "l'intérêt général est l'ensemble des intérêts particuliers", revient à réduire l'intérêt général au profit des intérêts particuliers.

Notre démocratie se base sur le principe de la coexistence entre les intérêts particuliers tout en faisant appel à la capacité des Tunisiens à dépasser leurs propres intérêts au profit de l'intérêt général/commun. Mais l'intérêt général/commun n'est pas arbitraire/aléatoire: Il revient à la loi, expression de la volonté générale, de déterminer l'intérêt général, au nom duquel les institutions de l'État, édictent des normes réglementaires, prennent des décisions et gèrent les services publics et ceci sous le contrôle/expertise du juge

Le problème de la Tunisie d'après 2011 est évident, nous appliquons implicitement et sans en parler la formule dont parle Mr. Khaled Zribi dans l'article ci-dessus: "l'intérêt général est l'ensemble des intérêts particuliers et non leur somme". Et ainsi l'intérêt général en Tunisie n'est le plus souvent que l'expression des intérêts des plus puissants au nom de cette formule, alors que l'intérêt général à mon sens n'est pas l'ensemble des intérêts particuliers.

Exemple : nous avons ruiné notre système écologique et notre environnement au profit des intérêts particuliers et en appliquant la formule "l'intérêt général est l'ensemble des intérêts particuliers et non leur somme"

La formule "l'intérêt général est l'ensemble des intérêts particuliers et non leur somme" est à l'origine même du désintérêt du Tunisiens pour le bien public. Exemple: Nos foyers/maisons sont les plus propres du monde par contre nos lieux public sont les plus sales de l'univers.


C'est seulement au nom de l'intérêt commun qui ne se limite pas à la conjugaison des intérêts particuliers que l'on peut réapproprier les valeurs de solidarité, le fondement du bien vivre ensemble en notre Tunisie.

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 23-04-2017 18:30
2ème partie

Sur le lien http suivant
http://www.businessnews.com.tn/les-errements-du-cmf,519,70743,3
on peut lire:

"Il [le CMF, Conseil du Marché Financier] précise que 40 sociétés [cotées à la bourse de Tunis] ont communiqué leurs états financiers durant les quatre mois suivant la clôture de l'exercice comptable contre 24 sociétés en 2014. Autre fait important, 13 sociétés n'ont pas respecté leurs obligations de communication, avec un retard dépassant un mois, dont 6 entreprises publiques. Ce que n'indique pas le CMF, c'est que certaines des sociétés précitées ont publié leur rapport d'activité alors qu'elles étaient censées publier leurs états financiers de l'année suivante. Le plus cocasse est que ces mêmes sociétés ont publié leur rapport d'activité semestriel de l'année en cours sans avoir, pour autant, publié leurs états financiers annuels de l'exercice précédent. Dans le même cadre, le taux de respect par les sociétés cotées des délais de publication des indicateurs d'activité trimestriels s'est inscrit en hausse, passant de 85% en 2014 à 92% en 2015. Traduction, une société cotée sur 10 n'a pas obéi à cette obligation."

"Syphax Airlines n'a pas publié ses états financiers relatifs à l'exercice 2014 et n'a pas convoqué d'assemblée générale ordinaire dans les délais légaux en vue de statuer sur ces états. De même, elle n'a pas publié ses indicateurs d'activité se rapportant aux troisième et quatrième trimestres de l'année 2014 et aux premier et deuxième trimestres de l'exercice 2015, ce qui constitue un non-respect par la société des obligations légales et réglementaires mises à sa charge en sa qualité de société faisant appel public à l'épargne ainsi qu'une atteinte au principe d'égalité d'information et de traitement des épargnants et est de nature à porter atteinte à leurs intérêts"

"Il [le CMF, Conseil du Marché Financier] lui a fallu attendre que la compagnie aérienne suspende tous ses vols et que le commissaire aux comptes de la société avertisse le CMF sur «la détérioration de la situation financière de la société, de son exposition à des risques de continuité d'exploitation et du non-respect de ses engagements, ce qui nécessite la présentation d'un rapport à la Commission de Suivi des Entreprises Économiques» en difficulté pour qu'il réagisse en décidant d'obliger Mohamed Frikha, actionnaire majoritaire de Syphax, à organiser une Offre publique de retrait qui n'aboutira pas. C'est à la suite de cela que le CMF fut amené à ouvrir une enquête sur les infractions et manquements commis par la compagnie et décidé, en conséquence, de transmettre le dossier à la justice. L'affaire est toujours en cours..


@Mr. Khaled Zribi, j'ai investi beaucoup d'argent à la bourse de Tunis et je me suis fait de très grands soucis quand j'ai lu l'article de Madame Imen NOUIRA sur Business News.


Jamel Tazarki