Malheureusement la plupart ne voient pas grand.y en a Beaucoup qui veulent juste être de simples imoortateurs...
Le gouvernement doit imposer d'avantage les importateurs et utiliser le fric pour créer des fonds qui investissent dans les tic
Il a un sourire grand comme un cœur, un visage éclairé et les idées de quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux. Mehdi Merai est un jeune tunisien de 27 ans qui vit au Canada (Montréal) depuis 7ans et qui a fondé, il y a 2 ans, Dataperformers. Une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels d’intelligence artificielle (AI), et dont les produits sont greffés sur le système d’information de banques et de grandes entreprises. Basée à Montréal, Dataperformers, possède au jour d’aujourd’hui une succursale à Shanghai et deux autres qui sont sur le point d’ouvrir leurs portes à Toronto et à Tunis.
Une évolution rapide
Avec un bac en économie-gestion obtenu au lycée Bougarnine à Hammam Lif, Mehdi intègre l’ISG (Institut supérieur de gestion de Tunis) où il obtient sa licence en informatique de gestion. « Pendant mon parcours à l’ISG, j’occupais mon temps libre dans une association que j’ai moi-même créée, la première de l’institut : l’ISG Microsoft Club, où les passionnés de Technologie se retrouvaient » confie-il lors de la vidéoconférence accordée à Business News.
Plus tard, il rejoint le Canada pour y effectuer son Master en Management de la Technologie au sein de l’UQAM (Université du Québec à Montréal). Au cours de sa quête du savoir, le jeune informaticien contacte le service d’immigration et formule une requête pour le moins « étrange » : il veut créer une entreprise qu’il gérera pendant les 25 heures de travail par semaine consenties par la loi canadienne aux étudiants étrangers.
« J’avais une sérieuse opportunité d’affaire et je devais donc créer mon entreprise. L’idée était simple. En gros, nous devions proposer l’implémentation (Data processing) du logiciel « Tableau Software » aux entreprises qui souhaitaient l’utiliser. Nous sommes donc partis avec cette idée ! ». Après un certain temps, notre mordu de technologie s’ennuie, il comprend que c’est la création qui l’intéresse et non la gestion. « Je me voyais plus en créateur de logiciel. Je voulais faire du Design de solutions », dit-il.
Parallèlement à l’activité entrepreneuriale, Mehdi Merai entame en 2016, un PhD (Doctorat) en Informatique cognitive (Conitive computing) et « c’est là que j’ai commencé à porter un certain intérêt pour l’AI ».
« Je suis arrivé à faire le rapprochement entre l’intelligence biologique et l’AI »
La micro-entreprise de 5 personnes change alors complètement de cap. « Mohamed Amine Ben Ayed et moi-même, cofondateurs, avons commencé à nous orienter vers la recherche en AI. Nous avons étudié ensemble à l’ISG et nous avions planifié notre venue au Canada. Voilà qu’ensemble nous nous lancions dans cette nouvelle aventure ! », dit-il content.
D’après les deux hommes, la force de leur entreprise qui emploie aujourd’hui 17 personnes, réside dans ce qu’on appelle communément aujourd’hui le « TwoStep ». C’est-à-dire la capacité de dessiner des solutions au moyen de la recherche appliquée et de pouvoir les adapter aux besoins de leurs clients.
« L’AI est, actuellement, encore au stade de la recherche appliquée, c’est-à-dire qu’il faut encore penser à créer des modèles apprenants pour résoudre des problèmes bien particuliers. Il s’agit d’un champ qui n’est pas encore arrivé à maturité ! Ceci explique pourquoi la majeure partie de notre équipe est composée de chercheurs ! Nos technologies sont donc brevetées » explique M. Merai.
Les technologies SPECTRE et DEEPSTELLAR
SPECTRE est une technologie transversale développée au sein de Dataperformers et qui traite de la reconnaissance d’images sur des vidéos live. Elle peut trouver son application dans le E-commerce, le Marketing, la sécurité et bien d’autres domaines encore.
« L’avantage de SPECTRE est qu’il est capable de reconnaitre des objets avec une grande précision à partir de données faibles en input. Ce que les autres logiciels du même type n’arrivent toujours pas à faire ! », explique Mehdi. Un avantage considérable qui porte aujourd’hui Dataperformers à engager des discussions avec les responsables du projet Google Brain, pour des tests.
DEEPSTELLAR est une autre technologie développée par les chercheurs de l’entreprise et qui est spécialisée dans l’analyse de données au moyen d’intelligence artificielle.
« C’est notre produit phare ! Il fait tourner plusieurs grandes banques nord-américaines comme la Fédération des Caisses de Desjardins. Son domaine d’application est très large, parmi nos clients : des entreprises spécialisées dans l’IOT (Internet of Things) ».
« La Tunisie doit devenir une start-up nation, c’est la seule solution ! »
Au-delà de son activité au sein de l’entreprise, Mehdi Merai anime aujourd’hui des conférences internationales aux Etats-Unis. A Montréal, il a créé un groupe d’apprentissage (Deeplearning Montréal) qui traite d’AI et confie qu’il a l’intention de répéter l’expérience en Tunisie dans les années à venir.
Pour lui, la situation en Tunisie est actuellement difficile et il serait naïf d’être très optimiste : « Nous sommes parmi les rares pays dans le monde dont la situation est difficile malgré une population cultivée ».
« A écouter le discours des responsables tunisiens, le pays pourrait dans le futur, devenir une « start-up nation », dit-il. Pour Mehdi Merai, « ceci n’est pas une option mais une obligation ! C’est même la seule solution ! Au cours des dernières années, nous avons fait un très mauvais investissement dans la politique, pour moi, le seul vrai investissement viable c’est : les jeunes qui ont des connaissances ! ». Voilà qui est dit !
Il a un sourire grand comme un cœur, un visage éclairé et les idées de quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux. Mehdi Merai est un jeune tunisien de 27 ans qui vit au Canada (Montréal) depuis 7ans et qui a fondé, il y a 2 ans, Dataperformers. Une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels d’intelligence artificielle (AI), et dont les produits sont greffés sur le système d’information de banques et de grandes entreprises. Basée à Montréal, Dataperformers, possède au jour d’aujourd’hui une succursale à Shanghai et deux autres qui sont sur le point d’ouvrir leurs portes à Toronto et à Tunis.
Une évolution rapide
Avec un bac en économie-gestion obtenu au lycée Bougarnine à Hammam Lif, Mehdi intègre l’ISG (Institut supérieur de gestion de Tunis) où il obtient sa licence en informatique de gestion. « Pendant mon parcours à l’ISG, j’occupais mon temps libre dans une association que j’ai moi-même créée, la première de l’institut : l’ISG Microsoft Club, où les passionnés de Technologie se retrouvaient » confie-il lors de la vidéoconférence accordée à Business News.
Plus tard, il rejoint le Canada pour y effectuer son Master en Management de la Technologie au sein de l’UQAM (Université du Québec à Montréal). Au cours de sa quête du savoir, le jeune informaticien contacte le service d’immigration et formule une requête pour le moins « étrange » : il veut créer une entreprise qu’il gérera pendant les 25 heures de travail par semaine consenties par la loi canadienne aux étudiants étrangers.
« J’avais une sérieuse opportunité d’affaire et je devais donc créer mon entreprise. L’idée était simple. En gros, nous devions proposer l’implémentation (Data processing) du logiciel « Tableau Software » aux entreprises qui souhaitaient l’utiliser. Nous sommes donc partis avec cette idée ! ». Après un certain temps, notre mordu de technologie s’ennuie, il comprend que c’est la création qui l’intéresse et non la gestion. « Je me voyais plus en créateur de logiciel. Je voulais faire du Design de solutions », dit-il.
Parallèlement à l’activité entrepreneuriale, Mehdi Merai entame en 2016, un PhD (Doctorat) en Informatique cognitive (Conitive computing) et « c’est là que j’ai commencé à porter un certain intérêt pour l’AI ».
« Je suis arrivé à faire le rapprochement entre l’intelligence biologique et l’AI »
La micro-entreprise de 5 personnes change alors complètement de cap. « Mohamed Amine Ben Ayed et moi-même, cofondateurs, avons commencé à nous orienter vers la recherche en AI. Nous avons étudié ensemble à l’ISG et nous avions planifié notre venue au Canada. Voilà qu’ensemble nous nous lancions dans cette nouvelle aventure ! », dit-il content.
D’après les deux hommes, la force de leur entreprise qui emploie aujourd’hui 17 personnes, réside dans ce qu’on appelle communément aujourd’hui le « TwoStep ». C’est-à-dire la capacité de dessiner des solutions au moyen de la recherche appliquée et de pouvoir les adapter aux besoins de leurs clients.
« L’AI est, actuellement, encore au stade de la recherche appliquée, c’est-à-dire qu’il faut encore penser à créer des modèles apprenants pour résoudre des problèmes bien particuliers. Il s’agit d’un champ qui n’est pas encore arrivé à maturité ! Ceci explique pourquoi la majeure partie de notre équipe est composée de chercheurs ! Nos technologies sont donc brevetées » explique M. Merai.
Les technologies SPECTRE et DEEPSTELLAR
SPECTRE est une technologie transversale développée au sein de Dataperformers et qui traite de la reconnaissance d’images sur des vidéos live. Elle peut trouver son application dans le E-commerce, le Marketing, la sécurité et bien d’autres domaines encore.
« L’avantage de SPECTRE est qu’il est capable de reconnaitre des objets avec une grande précision à partir de données faibles en input. Ce que les autres logiciels du même type n’arrivent toujours pas à faire ! », explique Mehdi. Un avantage considérable qui porte aujourd’hui Dataperformers à engager des discussions avec les responsables du projet Google Brain, pour des tests.
DEEPSTELLAR est une autre technologie développée par les chercheurs de l’entreprise et qui est spécialisée dans l’analyse de données au moyen d’intelligence artificielle.
« C’est notre produit phare ! Il fait tourner plusieurs grandes banques nord-américaines comme la Fédération des Caisses de Desjardins. Son domaine d’application est très large, parmi nos clients : des entreprises spécialisées dans l’IOT (Internet of Things) ».
« La Tunisie doit devenir une start-up nation, c’est la seule solution ! »
Au-delà de son activité au sein de l’entreprise, Mehdi Merai anime aujourd’hui des conférences internationales aux Etats-Unis. A Montréal, il a créé un groupe d’apprentissage (Deeplearning Montréal) qui traite d’AI et confie qu’il a l’intention de répéter l’expérience en Tunisie dans les années à venir.
Pour lui, la situation en Tunisie est actuellement difficile et il serait naïf d’être très optimiste : « Nous sommes parmi les rares pays dans le monde dont la situation est difficile malgré une population cultivée ».
« A écouter le discours des responsables tunisiens, le pays pourrait dans le futur, devenir une « start-up nation », dit-il. Pour Mehdi Merai, « ceci n’est pas une option mais une obligation ! C’est même la seule solution ! Au cours des dernières années, nous avons fait un très mauvais investissement dans la politique, pour moi, le seul vrai investissement viable c’est : les jeunes qui ont des connaissances ! ». Voilà qui est dit !