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STB : PNB en hausse de 34% au 1er semestre 2019
22/07/2019 | 17:00
1 min
STB : PNB en hausse de 34% au 1er semestre 2019

 

Le produit net bancaire de la Société tunisienne de banque (STB) a été en hausse de 34,01% au premier semestre 2019, passant ainsi de 208,99 millions de dinars fin juin 2018 à 280,07 millions de dinars fin juin 2019, d’après un communiqué boursier de la banque.

 

Les dépôts de la clientèle sont passés de 6,06 milliards de dinars à 6,64 milliards de dinars (+9,69%) alors que les crédits à la clientèle sont passés de 6,60 milliards de dinars à 7,22 milliards de dinars (+9,37%), pour cette même période comparativement à un an auparavant.

22/07/2019 | 17:00
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Commentaires (7)

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Léon
| 22-07-2019 17:36
J'ai mis de longues années avant de réaliser que la notion d'état faisait énormément défaut à nos ministres post-révolutionnaires, à un point tel qu'il m'est arrivé à plusieurs reprises de les prendre pour des traitres. Ceci est faux, ils sont tout simplement à côté de la plaque. En effet, ils n'ont aucune conscience du danger souverain et continuent à enfoncer le pays en dépit de leurs hauts diplômes; ce qui, malheureusement, abouti au même résultat que la trahison, à savoir la catastrophe et le protectorat.
Prendre conscience de son ignorance est la première voie d'accès à la sagesse. Je leur dédie donc, comme cas d'école, cette première leçon d'Histoire Monétaire et Financière d'un pays jadis souverain, et qui avait remis ses destinées à la banque mondiale et au FMI.
Je parle de l'Argentine. Ce pays qui vibre dans les coeurs des tunisiens de mon âge comme vibre encore la barre de Témime contre la Pologne, en 78 à Rosario.

La chute aux enfers de ce pays scientifiquement très développé et qui n'a rien à envier au états unis, est due au problème de "la dette éternelle". Il sombra totalement à partir des années 80, bien que ce mal avait débuté deux siècles auparavant (c-a-d depuis son indépendance). La dette extérieure argentine a été une source d'appauvrissement et de corruption, et à l'origine des pires scandales.
Dès le premier emprunt contracté par Rivadavia en 1824 auprès de la banque anglaise « Barring Brothers », la dette a servi à enrichir des financiers argentins, à contrôler les finances, et à vider le pays de ses richesses. Cette dette extérieure a de tout temps été liée aux milieux d'affaires, avec la complicité de presque tous les gouvernements, depuis Mitre et Quintana à la fin du XIXème, jusqu'aux très récents Carlos Menem et De la Rua.
La politique de l'endettement a engendré en Argentine des générations de technocrates et de fonctionnaires, plus disposés à servir les banques et les compagnies internationales, qu'à défendre les intérêts du peuple et de leur pays. Les portraits des dirigeants du système bancaire de l'état, diplômés de Oxford, de Harvard, et des meilleures institutions argentines, du XIX-ème siècle jusqu'aux contemporains de Menem et de De la Rua, ornent encore les galeries officielles de la banque centrale.

Léon
| 22-07-2019 17:36
Mais ce qui nous intéresse le plus, c'est l'histoire récente, celle qui se situe entre 1975 et 2001, avec ces administrateurs d'une dette odieuse née au milieu des années 70, sous le Gvnt militaire. Les bottes n'ont jamais fait bon ménage avec l'économie, et quelle en dépit de leur patriotisme, leur gouvernance mène toujours à la catastrophe économique.
Bourguiba n'avait pas tort lorsqu'il confinait les activités des militaires aux seules casernes et ne les appelait qu'aux moments durs que traverse cycliquement le pays.
En Argentine, et bien que la justice avait prouvé les origines odieuses et non souveraines de la dette, la pression de l'establishment a été plus forte, et le politique a fini par céder.
Depuis ses origines, la dette a dicté la politique nationale et aliéné le patrimoine public. En 76, Après la défaite américaine au Vietnam, la crise s'installe en Argentine, et avec la hausse du prix du pétrole, le pétrodollar arrose le monde, et les banques proposent des crédits à 3%. La naissance de la dette du tiers-monde en est issue. En effet, en 81, avec des taux d'intérêts atteignant les 16%, les pays endettés se trouvent logiquement en faillite. L'alliance entre les banques étrangères et les multinationales prend le pouvoir en Argentine.
Après sept années de politique néolibérale, le régime militaire laisse un pays exsangue avec une dette extérieure de 45 milliards de dollars dont la moitié est en réalité une dette privée.
35 milliards dus à des banques étrangères installées en Argentine (City Bank, First Boston, Chase Manhattan, Bank of America, aux banques italienne, française, allemande, espagnole, mais aussi la banque de Rio et la banco Quilmes, Galicia,..). Les multinationales comme Esso, Fiat, IBM, Ford, Mercedes, Swift, Pirelli, et une multitude de groupes locaux argentins, sont à l'origine d'une dette privée démesurée, qu'un haut fonctionnaire du régime militaire (Domingo Cavallo) a fait reprendre par l'état. Devenu super-ministre de l'économie sous les Gvnts de Menem et de De la Rua, il est responsable de l'accroissement permanent de la dette et des pires spoliations subies par le peuple argentin.

Léon
| 22-07-2019 17:36
La banqueroute qui s'en suivit, fit que le peuple argentin, dont les économies avaient été retenues par les banques en faillite, se rebelle, casseroles à la main pour manifester son droit à la nourriture.
Quant à la dette extérieure, elle est encore plus illégitime et plus odieuse. D'une part, parce qu'il est illégitime de rembourser des banques dans un pays où il y a plus de 25 millions de pauvres et d'indigents; d'autre part, à cause des taux très élevés, dépassant les taux d'usure. Elevés à un tel point, qu'ils rendaient la dette non remboursable. Si le taux avait été "normal", la dette argentine aurait été entièrement recouverte en1988. L'entourloupe est due au fait que les maisons mères ont prêté de l'argent à leurs filiales. Il s'agissait donc de mouvements internes que l'on a fait passer pour des dettes extérieures.
On achetait des dollars que l'on déposait dans une banque aux états unis, et usant de ce dépôt comme garantie, on obtenait un prêt pour racheter des dollars et ainsi de suite, et ce, grâce à la différence du taux d'intérêt. Du vol de haute voltige! Cela a généré des fortunes à partir du vent; et a appauvri aussi bien les citoyens que le pays. Les plus grands bénéficiaires furent les groupes économiques "traditionnels" (toujours les mêmes).
A la fin de la présidence d'Alfonsin, la dette extérieure frôle les 54 milliards de dollars. Suite à sa démission, et après avoir à son tour trahi ses électeurs, comme je l'expliquerai plus bas, son successeur, le néo-péroniste Carlos Menem, laisse les créanciers déterminer eux-mêmes ce qui leur est dû (étonnant!). Le congrès argentin ne débattra jamais de la dette, ignorant la constitution et les décisions de justice. Dix ans plus tard la dette a atteint 130 milliards de dollars.
Remarquez le parallèle frappant avec ce qui se passe en Tunisie. Ces dettes dites « publiques », n'ont rien de publiques. Elles ne sont pas utilisées pour le "public" c'est à dire pour le peuple. Si elles servent les privés, cela s'appelle, au mieux, une « dette privée ». Ou encore, pour le peuple du pays qui la contracte, une dette odieuse ou illégitime.
Une ancienne directrice du FMI, Karen Lissakers, avait dit: "Si nous appliquons la théorie de la dette odieuse, la dette du tiers-monde n'existerait plus".
En 83, avec le rétablissement du régime "démocratique" sous le radical Raul Alfonsin, la trahison s'est poursuivie. Son discours social démocrate promettait de défendre les droits de l'Homme, combattre la pauvreté, soigner, éduquer et nourrir, par la seule démocratie. Le pauvre homme avait même affirmé qu'il n'obéira ni aux groupes financiers internationaux, ni aux privilégiées locaux. Voeux pieux.

Léon
| 22-07-2019 17:36
Mais avec un état est en faillite, il fallait choisir: Dénoncer la dette, ou céder à la pression des pouvoirs financiers. Je vous laisse deviner ce qu'a fait Alfonsin. Il a bien sûr cédé, et appelé ses concitoyens à des sacrifices inhumains, allant jusqu'à désigner sa politique économique, d'économie de guerre.
Comme tout homme politique, il n'avait pas de solution miracle. En 85, des richesses publiques transitent vers les banques et les grands groupes, pendant que le peuple se meurt. Auteur d'un double discours, Alfonsin promet de dénoncer la dette, tout en ordonnant au gouverneur de la banque centrale de la légitimer.
Si Alfonsin a « trahi », sa trahison sans commune mesure avec celle de son successeur, Carlos Menem. Très proche du petit peuple pour avoir été l'élu d'une ville pauvre, jamais un dirigeant n'a autant trahi que lui. Il n'aura même pas attendu quelques jours avant de trahir son peuple en prenant à contrepied ses propres promesses dès les premiers jours ayant suivi son investiture. Son programme sera celui de la minorité libérale et conservatrice. Il a vite compris de quel côté il devait se placer pour assurer ses poches et sa longévité au pouvoir. Certainement pas du côté du peuple dont il n'a cure. Jamais il n'y eut une alliance entre conservateurs et péronistes avant Carlos Menem. Très vite, il s'est fait à la vie de la haute société et a tout de suite fait allégeance à la mondialisation, donc aux pouvoirs financiers qui soumettent l'Argentine depuis des décennies pour ne pas dire des siècles. Comme en Tunisie, le Foot, cette malédiction pour les peuples l'y a beaucoup aidé, puisque son mandat correspond à l'Argentine de Maradona et l'engouement total des argentins pour le foot; Boca Junior n'était pas une équipe mais une religion. Les travailleurs qui, jadis avaient appuyé son investiture, furent même l'objet de répression. De l'anti-impérialisme et de la politique péroniste de non-alignement, promesses qui l'avaient aidé à accéder au pouvoir, il passa à une relation si forte avec les états unis, qu'il ne lui restait plus qu'à embrasser Bouche Père sur la Bush (je veux dire Bush Père sur la bouche). Pour un président d'origine arabe, c'est une double trahison. Il faut dire qu'entre les arabes et la trahison, il y a une longue histoire d'amour.
Son seul et unique programme sera celui de la banque mondiale et du fonds monétaire international. Il faut quand même lui accorder les circonstances atténuantes puisque toute la « junte » syndicaliste l'avait suivi dans sa trahison, car la corruption n'est malheureusement pas moins importante dans ces milieux, et qu'un chef d'état d'origine arabe sait « convaincre » (c'est-à-dire « acheter ») les corrompus potentiels.
Il a désossé et vendu le pays, en privatisant tout, et en particulier les services publics, sous le regard d'un peuple qui n'en revenait pas. Pour ce faire, il a dû acheter magistrats et députés et le Sénat avait fini par voter les « privatisations ».

Léon
| 22-07-2019 17:36
En privatisant en particulier les sociétés d'exploitation de pétrole et de gaz, le pays perdait non seulement ces sociétés, mais aussi l'argent qui en émanait et qui lui permettait de financer et entretenir les infrastructures. Sans compter la catastrophe sociale qui s'en est suivie avec les licenciements en masse. Les opposants à cette destruction organisée furent intimidés allant jusqu'à subir des coup de feu en pleine rue.
Les complices majeurs de ce massacre d'état furent, comme à l'accoutumée, les médias. Si la trahison n'arrive pas toujours par eux, elle ne se fait malheureusement jamais sans eux. Car les peuples sont dupes et souvent de simples moutons de Panurge.
Une décennie mafieuse où les députés qui ont voté des lois honteuses contre la nation argentine, ne pouvaient plus se réunir sans couverture policière de peur du peuple. Le parallèle en Tunisie est évident quand on sait comment on fait voter par « ordre » nos fameux représentants du peuple qui, en réalité, ne représentent qu'un simulacre de démocratie et qui ne voteront que ce que leurs imposent les atlantistes sous-couvert de leurs dirigeants. Chaque semaine apportait son lot de protestations avec, toutes proportions gardées, des mouvements semblables à ceux des gilets jaunes. A l'instar des ces derniers, excédés par l'ingérence de la politique économique européenne et mondiale dans leur quotidien, les protestataires argentins en veulent à leur bourreau FMI-iste et étasunien. En effet, ces contestations en Argentine font suite à une période économiquement obscure, où le budget de l'état se vote à Washington. Comme le budget de l'état tunisien ne peut être approuvé sans l'aval de nos créanciers, c'est-à-dire l'UE, les états unis, et surtout le FMI.
L'arnaque qui s'en suivit fut des plus extraordinaires et ressemble fortement à ce « maintien » actuel du dinar face à l'euro. En effet, Menem avait décidé qu'un pésos vaudrait un dollar. Une décision imbécile qui allait faire mettre les clés du pays sous la porte et de facto le placer dans un état de soumission et de colonisation. Le pays qui produisait quasiment tout ce qu'il consommait, et qui exportait de la technologie, en était arrivé à importer les produits de première nécessité. Cette mise à niveau du pésos avec le dollar a quand même eu la vertu de baisser considérablement l'inflation. Mais en contrepartie, et vu qu'il n'y a pas de miracle en finances, cela s'est répercuté sur les crédits qui sont devenus plus qu'usuraires puisque les intérêts sont passé à 50% annuel. En cette même période, ils étaient d'environ 6% aux états unis. D'autre part, cela a évidemment ruiné les commerçants et les PME argentines dont les produits n'étaient plus compétitifs face à ceux de provenance étrangère. Tous les commerces et entreprises industrielles ont fini par mettre la clé sous la porte. Explosion des fortunes mal acquises, comme il se passe actuellement chez nous où l'on voit des familles qui vivaient dans la pauvreté s'enrichir sans que l'on sache par qui, ni comment.
Deux Argentines sont nées: Celle des riches et celle des pauvres, contigus, vivant chacun son monde.

Léon
| 22-07-2019 17:36
Tous les services de l'état furent peu à peu détruit. De l'électricité, jusqu'aux transports, en passant par l'eau potable, et le tout à l'égout, qui sont devenus le luxe de quelques quartiers. Jusqu'à la destruction de l'état lui-même qui ne représentait plus que la technocratie et la corruption. Même les chemins de fer furent abandonnés et les rails désaffectés. Des 36.000 km de voies, il ne restait plus que 8000 km. Sans compter le nombre de travailleurs, passé d'environ 100.000 à 15.000. Aucune conscience de l'état, à l'instar de nos politiciens post-révolutionnaires en Tunisie.
700 millions de dollars furent empruntés à la banque mondiale pour payer les licenciements, et autant pour les intérêts d'emprunts. Pire encore, les travaux inhérents aux anciennes entreprises publiques privatisés étaient subventionnés par l'état. Imaginez que je vous vende la Poste ou les autoroutes et que je continue indirectement à en assurer la maintenance par des subventions. Il est même arrivé que l'heureux acquéreur d'une entreprise publique intente un procès à l'état, et ce, en dépit du fait que la plupart d'entre-eux n'avaient pas honoré leur contrats.
Consommateurs et travailleurs, le peuple entier fut lésé par cette politique. Le chômage est passé à 20% et tous les acquis sociaux sont devenus comme un ancien rêve.
Du statut de pays le plus développé d'Amérique Latine, l'Argentine est passée au statut du pays le plus sous-développé. Des quartiers entiers vivent dans des conditions indignes ne serait-ce pour un chien, sans toit, sans travail, sans produits de première nécessité, et dorment souvent à même le sol.
Après le mandat Menem, le pays a décidé de lutter contre la corruption et le crime organisé (aussi bien au niveau de l'état devenu mafieux que des simples citoyens poussés par la pauvreté), mais sans toucher au système économique et à la Dette extérieure. Cette dernière, fut même érigée en politique financière (un ministère lui est quasiment dédié). Cette tentative, encore une fois morte-née, fut incarnée par le tandem Fernando de La Rua et Carlos Alvarez. Les évènement qui suivront prouvent que l'on peut faire les efforts que l'on veut, en poursuivant la politique du FMI, la situation ne peut qu'empirer.
Le peuple qui ne faisait plus confiance aux néo-péronistes protecteurs, appelait ses nouveaux dirigeants à ne pas « trahir » comme leurs prédécesseurs. Encore un voeux pieux: Baisse des salaires des fonctionnaires, augmentation des impôts: c'est tout ce qu'ils auront. Les nouveaux responsables signèrent même la prolongation des concessions de gaz. Une richesse de 50 milliards de dollars dilapidée et cédée illicitement pour seulement 300 millions de dollars.
La catastrophe sociale qui s'en suivit élimina purement et simplement la classe moyenne, enrichi les riches et appauvri les pauvres. Tunisiens, est-ce que cela ne vous rappelle rien?
Le peuple affamé et appauvri sort dans les rues. De la Rua opte pour le répression et des jeunes chômeurs sont assassinés. Une quasi-famine a élu domicile dans les quartiers pauvres et les gens désabusés n'eurent même plus la force de manifester.

Léon
| 22-07-2019 17:35
L'Argentine a été présentée au monde entier comme le modèle à suivre, et recevait tous les ans les hommages du FMI. Ce pays qui a fini par tuer de faim ses propres citoyens.
Comprenez maintenant pourquoi Ben Ali n'était vraiment pas le modèle à suivre pour les atlantistes et les néo-colonisateurs. Ses notes, il ne les devait qu'à la réussite financière et à la croissance. Nos Menem, De la Rua, Alvarez envoyés par la CEE, les états unis et le FMI, sont les Jomaa, Chahed, et autres diplômés sans conscience. Ils suivent à la lettre les doléances du FMI et de la banque mondiale. Ils ont été « dressé » durant leurs études dans la promotion de ce système. Initiés à travers des start-up qu'ils montèrent et qu'ils vendirent plus tard, ils croyaient pouvoir réussir en politique en prenant leur pays pour une grosse strat-up. Ils n'ont aucune conscience et aucun sens de ce qu'est la responsabilité envers un peuple. En termes de politique leurs méthodes FMI-istes sont la pire des politiques économiques et sociales. Mais çà, il faut être Léon pour le comprendre.
Pour revenir à l'Argentine, et après un quart de siècle, le bilan économique est désastreux: La dette publique et privée est passée de 8 milliards de dollars à 170 milliards de dollars et une somme équivalente a quitté le territoire national. A l'aube de l'an 2000 le pays se trouvait en cessation de payement.
Mais le dernier mot revient toujours au peuple qui dès 2001, a réagit violemment. Ni la dictature de Menem, ni celle de De la Rua, imposées par le FMI, ni le paternalisme insidieux des états unis, n'ont pu retenir ou prévoir la réaction du peuple.
Le modèle libéral s'est achevé en une vraie hécatombe. Le vrai peuple d'Argentine dénonça le FMI qu'il baptisa « International Misery Found ». La pression populaire était tellement forte que la répression n'était plus possible. L'insurrection du 20 décembre 2001 allait, à l'instar du soulèvement du 17 octobre 1945 qui intronisa Péron, ou celui de Cordoba en 69, sonner le glas de ceux qui trahissent leurs peuples à l'avantage de l'ordre mondial. Un soulèvement extraordinaire du peuple appauvri et trahi.
Victoire au Peuple! Victoire à la Justice! Victoire aux opprimés! Face à la violence, le président De la Rua démissionne, et le peuple signe la première Victoire Argentine contre la mondialisation.
Victoire qui a mis au pouvoir le sauveur de la Nation argentine; celui qui a inversé toutes les tendances, aussi bien celles de chiffres (chômage divisé par deux, sécurité sociale rétablie'?') que celles de la souveraineté par la ré-acquisition des sociétés pétrolières et autres bien du peuple argentin. Il s'agit du vrai péroniste de gauche Nestor Kirchner, à qui avait succédé sa femme Cristina Kirchner. Il avait su renégocier la dette, à un point tel qu'il perdit tout crédit international sur le plan financier. Mais sa foi a fait sortir son pays de la crise. Il mourut avant la fin du mandat de sa femme qui lui succéda (étonnant comment la mort profite toujours aux mafieux internationaux!) d'une crise cardiaque. En réalité, il était logique qu'ils gouvernent en tandem.
L'actuel a trouvé un pays en bonne santé. Alors il se permets les écarts « libéraux » qui jadis avaient mené l'Argentine à la catastrophe; un peu comme le font les gouvernant qui ont trouvé les caisses pleines de dinars et de devises le 14 janvier maudit. Le Fonds de Misère Internationale et les pays qui le dirigent se chargeront bien de vous enfoncer.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.