Quand il y a un scandale avec les voitures, le député et dirigeant CPR Samir Ben Amor n’est jamais loin. Souvenez-vous du scandale de la voiture officielle de la présidence de la République « empruntée » par son beau-frère à son insu et avec laquelle il a fait un accident.
Ou encore lorsqu’il s’est présenté aux guichets de City Cars en se prévalant de son statut de député pour acheter une Kia sans respecter la file d’attente (voir notre article à ce sujet) .

L’affaire des deux voitures offertes par les Emirats arabes unis à Béji Caïd Essebsi a fait bondir le député. En 24 heures, le député a publié pas moins de dix statuts sur son mur Facebook en criant au scandale et en insultant les uns et les autres (voir captures d’écran ci-dessous). Les derniers statuts sont mis en ligne alors que l’ANC est en plénière pour discuter la Loi de finances complémentaires. Mais a priori, Samir Ben Amor est payé des milliers de dinars par le contribuable pour s’intéresser aux voitures de BCE. Ses statuts FB le prouvent et reflètent le niveau de cet ancien conseiller du président de la République, Moncef Marzouki.