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Sofiène Ben Hamida, Insaf Boughdiri et Hamza Belloumi s'indignent du traitement inéquitable de leur affaire
06/07/2015 | 15:26
2 min
Sofiène Ben Hamida, Insaf Boughdiri et Hamza Belloumi s'indignent du traitement inéquitable de leur affaire

Dans un communiqué rendu public ce lundi 6 juillet 2015, le présentateur de l’émission le « 8ème Jour », Hamza Belloumi, la rédactrice en chef de l’émission, Insaf Boughdiri et le chroniqueur, Sofiène Ben Hamida, sont revenus sur le procès intenté contre eux par l’ex-président de la République, Moncef Marzouki.

 

On révèle la manière étrange avec laquelle le juge d’instruction a traité le dossier, prenant des décisions aléatoires avant même le début de l’enquête, dont la décision d’interdiction de voyage les visant.
Dans ce contexte, les concernés ont tenu à informer l’opinion publique des importantes déficiences au sein de l’institution judiciaire, caractérisée par la politique des deux poids, deux mesures, adoptée par le ministère public.
Belloumi, Ben Hmida et Boughdiri se disent étonnés par la décision d’interdiction de voyage : « Une décision qui n’a vraisemblablement, pour seule finalité, que de donner l’impression à l’opinion publique que nous sommes coupables, avant même le début de l’enquête. Une violation flagrante du principe de présomption d’innocence », peut-on lire.
Ainsi, les journalistes rejettent le fait qu’une telle décision ait été prise, sans qu’ils ne soient mis au courant par le biais de leurs avocats : « Nous avions été surpris que le procureur adjoint, dans un précédent étrange, ait donné une déclaration allant dans ce sens à l’agence TAP, ce qui confirme le désir de nous diffamer ».

 

Par ailleurs, les journalistes s’indignent contre l’atteinte à leur droit de contester l’interdiction de voyage puisque cette décision a été prise un vendredi après-midi « comme si c’était une décision urgente ». Ils ajoutent qu’ils n’ont jamais eu l’intention de fuir ou de quitter le pays et qu’ils sont convaincus de la nécessité de rester en Tunisie pour participer à l’édification de la deuxième république à travers des médias libres et indépendants.
Les signataires du communiqué s’indignent, en outre, du fait qu’ils soient traduits en justice sur la base d’articles du code pénal alors que les décrets-lois 115 et 116 ont été conçus pour les crimes de presse. Ils refusent toute qualification juridique faite en dehors des deux décrets-lois. Enfin, les journalistes soulignent qu’ils ne se considèrent pas comme étant au dessus des lois et invitent tout le monde à s’y conformer sans vouloir employer la justice pour des objectifs personnels ou politiques.

 

I.L

 

06/07/2015 | 15:26
2 min
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Commentaires (11)

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bizertin
| 07-07-2015 10:35
entre fabriquer un vidéo et monter des séquences d'un vidéo il ya une grande différence.Les paroles du tartour n'ont jamais été falsifiés ou modifiés.Point à la ligne.Tout politicien qui se respecte doit faire attention à ce qu'il dit.

badi
| 07-07-2015 01:19
Lez arroseurs arrosés. Une proie qui rapporte ne peut plus se soustraire aux tirs nourris des siciliens qui veulent participer à l'édification du pays sur le dos des citoyens
qui ne plaisent pas à leurs commanditaires.

tezez vous
| 06-07-2015 23:43
Ils faut faire justice mais pas traiter des personnes comme coupable avent d être sure

Forza
| 06-07-2015 22:23
Mais eux ils ont bien fabriqués les vidéos pour attaquer un ennemi politique et faire du uzz et de l'argent donc ils doivent assumer leurs responsabilités. Ils ne sont pas les seuls dont on a interdit de voyager. D'autres Je ne demande pas leur emprisonnement mais ils doivent être jugés pour leurs faits. C'est vrai que nos lois sont encore de la pré-révolution et la liste des accusations choque. Je pense que Marzouki le moment venu leur pardonnera. Eux n'ont même pas demandé pardon pour la manipulation.

tounsia2
| 06-07-2015 21:46
Vous semblez mal informé à propos de cette affaire. Vous trouvez que c'est normal
1/ qu'on traduise des journalistes en PÉNAL pour une faute professionnelle qui ne peut être jugée que par les décrets 115 et 116 de la HAICA?
2/ que le juge d'instruction prenne une décision (interdiction de voyage) avant le début de l'affaire, puisque la première audience des journalistes a été fixée pour le 23 juillet 2015 ?
3/ que le juge qui a pris la décision d'interdire les 3 journalistes de voyage, a rendu cette information publique en appelant la TAP pour lui communiquer sa décision sans prendre la peine d'informer les personnes concernées qui ont appris la nouvelle par le biais de la presse ? ? ?

Il est clair qu'il s'agit dans ce cas d'une décision politique qui vise à nuire à la réputation de ces journalistes ; Est ce que vous acceptez Une justice partisane ? c'est cela le vrai problème et non pas l'interdiction du voyage qui n'a aucun impact sur les journalistes.

Salem
| 06-07-2015 19:42
Ces personnes n'ont pas à venir pleurer aujourd'hui, elles ont diffamer et colporter des mensonges donc qu'ils assument et qu'ils font face à la justice. Pas la peine de venir pleurer bande de looser.

LOULOU
| 06-07-2015 18:58
il ne faut pas défendre l'indéfendable, il doivent assumés les conséquence de leurs acte indigne et malhonnête c'est un manque de professionnalisme et un non respect à la déontologie du métier qui n'est autre que le quatrième art s'il vous plaît .

Forza
| 06-07-2015 18:17
Assumez les consequences de votre manipulation.

balouch
| 06-07-2015 17:22
tout ça pour un tartour

tunivigil
| 06-07-2015 17:00
et le one million dollar de bouchlaka ?aucune nouvelle ,pas de jugement?et l'argent versé par al jazira à nos hommes politiques ?passé à la trappe?on a oublié une chose essentielle à savoir que nous sommes un pays africain et surtout arabo musulman c a d rien !du vent!on ne produit rien si ce n'est la dictature ,la théocratie,donc c'est un peuple qui ne comprend que le gourdin point barre ;le reste est chimères.