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Smart Tunisia, le projet ambitieux de création de hub technologique avec ses 50.000 emplois sur 5 ans
27/11/2015 | 12:00
4 min
Smart Tunisia, le projet ambitieux de création de hub technologique avec ses 50.000 emplois sur 5 ans

Le coup d’envoi du projet Smart Tunisia, destiné à faire de la Tunisie un hub technologique attractif, a été donné officiellement, jeudi 26 novembre 2015, à Tunis, avec la signature des premières conventions avec des entreprises internationales et nationales, en présence de la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, du ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, Zied Laâdhari, du ministre des Technologies de l’Information et de la Communication et de l’Economie numérique, Noômane Fehri, du président de Smart Tunisia, Raouf Mhenni, des représentants des entreprises signataires et de plusieurs invités.

 

Smart Tunisia est un programme national fruit d'un partenariat public-privé qui ambitionne la création de 50.000 emplois sur une période de 5 ans, moyennant un investissement global estimé à 500 millions de dollars.
Présentant le projet, M. Mhenni a expliqué qu’il y a un besoin énorme en ressources humaines pour effectuer la transformation digitale de tous les métiers sur la planète et qu’en Tunisie nous disposons de ressources humaines importantes avec l’arrivée chaque année sur le marché de l’emploi d’un nombre important d’ingénieurs, de licenciés, de maitrisards qui connaissent ces technologies. Donc, il y une opportunité à saisir pour créer de la richesse dans le pays.

 

 

Raouf Mhenni a indiqué que Smart Tunisia a été élaboré autour de trois axes : promouvoir la Tunisie comme destination compétitive pour l’Offshoring et faire connaitre les atouts de la Tunisie dans ce secteur ; aider les différents acteurs dans le pays à préparer un réservoir de talents et de compétences aptes à travailler dans les entreprises du secteur de l’Offshoring ; et établir une norme de standard pour les bâtiments selon les normes internationales de façon à inciter les promoteurs publics et privés à construire des bâtiments qui soient conformes aux attentes des investisseurs.

 

En effet, Smart Tunisia se propose d’inciter les investisseurs à s’installer et grandir en Tunisie en leur accordant des subventions pour la création d’emplois à forte valeur ajoutée, la prise en charge des frais de certification technique pour les personnes déjà en poste ou l’octroi d’une aide à l’installation dans les technopoles du pays.
L'ultime objectif étant de faire de la Tunisie un leader du marché de l'Offshoring francophone et de la positionner en tant que hub technologique pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique.
Pour cette première phase, 12 entreprises ont signé des conventions qui permettront de créer 3.100 emplois.

 

M. Mhenni a souligné que Smart Tunisia est un projet national qui s’insère dans le programme quinquennal Tunisie Digitale de 2016-2020, qui s’inscrit au cœur de la stratégie créant de l’emploi et de la valeur. Il a expliqué qu’un emploi créé par Smart Tunisia est à haute valeur ajoutée (plus de 60% de valeur ajoutée) et que ceux qui seront employés bénéficieront d’un haut niveau de salaires, qui dépasse de très loin le salaire moyen tunisien, et donc ils auront un pouvoir d’achat élevé qui va permettre de créer une dynamique économique (taxi, hôtel, restaurant, habit, voiture, etc.).
En outre, les sociétés travaillant dans ce domaine sont totalement exportatrices, ce qui permettra des entrées en devises, précisant dans ce contexte au titre d’exemple, qu’une entreprise de 200 personnes représente en termes d’entrée en devise une douzaine d’hôtels.

 

Pour sa part, Wided Bouchamaoui a souligné le fait que malgré ce qui se passe dans le pays, «le secteur privé tunisien est toujours présent : il investit, il répond aussi positivement à l’appel pour investir et donner de l’espoir au jeune».
Tout en exprimant sa fierté, Zied Laâdhari a félicité la Tunisie et les jeunes de ce projet : «une bonne nouvelle avec la création d’emplois et des entreprises à haute valeur ajoutée, qui permettront de redonner de l’espoir aux jeunes et de donner un nouveau visage à la Tunisie, avec des objectifs très ambitieux».
Pour lui, ce projet démontre la continuité de l’Etat dans ses plus belles illustrations. Il a souligné que Smart Tunisia peut transformer le modèle de développement économique tunisien et peut redonner confiance et espoir aux citoyens et aux jeunes dans ces heures sombres que traverse la Tunisie.

 

Noômane Fehri, quant à lui, en tant que chef provisoire du secteur, s’est dit très fier de l’équipe de Smart Tunisia avec «sa boule d’énergie positive», en leur demandant de continuer : «Nous sommes à 6% de nos objectif sur 5 ans, c’est pas mal !». En tant que membre du gouvernement, il a tenu à saluer les partenaires ainsi que l’effort régional, notant qu’«il va falloir qu’on fasse plus pour l’égalité des chances». En tant que citoyen, il a remercié les groupes des grands employeurs qui ont été à l’origine de ce programme. «Merci à nos partenaires privés et publics», a-t-il conclu.

 

Imen Nouira



27/11/2015 | 12:00
4 min
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Commentaires (7)

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SOSSO.FLOUS
| 28-11-2015 11:08
finalement une bonne nouvelle dans le contexte où nous vivons, pour égayer les esprits et apporter une une brise d'air frais. continuons !!!!!

AABOURA
| 28-11-2015 10:45
continuez a raconter des conneries et des mensonges personnes ne croit en vous il faut changer de gouvernement mettez des gens competents et prenez les tunisien au serieux
vive la tunisie et les honnetes tunisiensa bas le terrorisme

Tounsi
| 27-11-2015 22:23
On parle de ce genre de sujet depuis 20 ans .. en tant qu'expert international dans le domaine travaillant à l'étranger depuis 20 ans .. la formation de nos ingénieurs est très TRÈS loin des standards internationaux .. Impossible de comparer avec nos amis chinois et Indiens qui sont au même niveau de salaire voir beaucoup moins chers que les tunisiens.

A titre d'exemple aller juste demander à Ooredo, Orange et Tunisie Telecom. Ou ils ont développé leur page web .. on parle de simple pages ici .. et on a été obligé de faire appel en partenariat à des sociétés étrangères !!!

et puis la clé de la réussite c'est l'application de la loi et le respect des fonction que chacun occupe.. aller faire une demande STEG, SONEDE, mutation, FCR, d'import .. n'importe quelle demande traitée avaec l'administration tunisienne est incroyable voire impossible a finaliser . mais vous voyez du n'importe quoi .. tellement de difficultés.. pour chaque papier .. incompétence, intolérance, insolence .. tout !!! mais essayez simplement de voir comment on fait un demande de passeport ou on ouvre une société en France ou au Canada par rapport à la Tunisie. Il faut que notre gouvernement commence à faire respecter la fonction publique au sein des ministères avant de faire ce genre de projet .. par exemple pourquoi la loi sur la non exclusivité n'est pas respecté en Tunisie (par exemple les concessionnaires automobiles sont tous exclusif .. c'est extra pour un commerçant d'avoir le monopole de marché .. on vend les voitures avant même qu'elles soient fabriquées .. '

Messieurs les membre du gouvernement : posez-vous simplement la question : pourquoi les pays qui ont réussi ont réussi de cette manière .. de l'Allemagne à la Chine !

safsaf123
| 27-11-2015 21:25
J'en ai marre des ces ministres à la con qui prennent les gens pour des débiles mentaux.

En tunisie il y a des statistiques qui disent qu'en gros il faudrait un capex (investissement) de 30000 DT pour créer un emploi non qualifié et près de 50000 DT pour un emploi qualifié. Or voilà avec un investissement de 500 millions de dinars ils nous disent qu'ils vont créer 50000 emplois. Certains vont me dire que certains emplois ne nécessitent pas tant d'argent pour être crées je leur rappellent que le pôle el ghazala créer depuis maintenant plus de 15 ans dans les nouvelles technologies n'a pas encore créer le 1/3 de ce qu'ils annoncent.

Je croit que la Tunisie a surtout besoin qu'on rompe cette rigidité bureaucratique, qu'on réforme ces sataniques terres d'états (OTD) qui bloquent des milliers de projets. Il faudrait aussi investir dans l'université en créant des spécialités de hautes valeurs technologiques, de créer plus de facultés de médecine ou il y a un manque créant de médecins.

Un haut cadre du ministère de la santé me disait qu'il faudrait de façon urgente plus de 1500 médecins pour les hopitaux publics. Que les demandes de certains pays dans le golfe, en afrique et en europe en médecins est écalué à plus de 20000 par an. Or chez nous on veux organiser la pénurie pour le bien être des médecins dans le privé (dont la majorité sont fils de médecins) et on ne laisse la possibilité aux autres que de dépenser des fortunes pour faire des études de médecine en Ukraine, roumanie, russie et dont on ne sait rien sur la qualité académique. Savez vous que sur une faculté de médecine d'une grande ville en tunisie, 80% des étudiants ont un parent dans ce domaine (parce que il est juteux).

Jawhar
| 27-11-2015 15:45
Investissement global estimé à 500 Millions de dinars (oui oui 500 millions de dinars) pour créer 50000 emplois sur 5 ans.

Solar
| 27-11-2015 15:02
Il y'a des petites sociétés qui comptent au plus une vingtaine de personnes dans leurs centre de développement à travers le monde, comment est ce qu'on peut les attirer avec Smart Tunisia lorsqu'on sait qu'on demande un objectif de recrutement excessivement ambitieux (plus de 150 personnes)

ameur k
| 27-11-2015 12:50
ça c'est du concret qui nous éloigne du bavardage unitile des plateaux tv