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Slim Khalbous : Nous devons réformer pour enfin réussir ensemble !
02/12/2017 | 14:32
2 min
Slim Khalbous : Nous devons réformer pour enfin réussir ensemble !

 

Les Assises nationales de mise en œuvre de la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique organisées par le ministère de l’Enseignement supérieur et le Recherche scientifique, ont démarré à Hammamet ce samedi 2 décembre 2017.

 

Slim Khlabous, ministre de l’Enseignement supérieur a ainsi annoncé qu’au terme de ces deux journées, une vision commune sera mise en œuvre : « Nous devons préserver nos acquis donner de l’espoir et réformer pour enfin réussir ensemble. Pour réussir cette réforme nous devons rêver. Rêver d'une université tunisienne dotée d'une bonne gouvernance, ouverte sur le monde, intégrée dans son milieu, qui se concentre sur l'étudiant et qui innove ».

 

Le ministre a ainsi indiqué que 10 commissions ont été chargées de la réforme, précisant que 200 personnes y ont travaillé toute l'année et qui se sont exclusivement concentrées sur les solutions. Et d’ajouter que « cette réforme est le point de départ d'un cheminement historique qui changera les universités tunisiennes ». Une réforme qui commencera lundi et durera 10 ans.

Slim Khalbous a ensuite salué les deux recteurs des universités d'El Manar et de Sfax pour avoir gagné 300 places dans le classement mondial des universités en peu de temps.

 

Pour sa part, Taoufik Rajhi, ministre auprès du chef du gouvernement chargé des grandes réformes

a déclaré que l’innovation de la recherche et du développement sont la base de la croissance économique. «Reformer le secteur de la Recherche est une entreprise stratégique », a-t-il relevé.

 

Pour Faouzi Abderrahmane, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi « cette

réforme est attendue par tous les Tunisiens. Ce débat stratégique doit prendre l'importance qui lui est due. La question qui se pose pour aller de l'avant est: dans quel monde nous vivons? ».

Il a de ce fait souligné qu’il faut prendre conscience du monde dans lequel nous vivons, « un monde, où nos enfants sont bien intégrés, mais qui dépasse l'ancienne génération. C'est pour eux que nous faisons cette réforme ».

M. Abderrahmane a insisté sur le fait que « pour prendre notre place dans ce monde de plus en plus rapide, il faut miser sur l'innovation. Notre but final est de former de bons citoyens ».

 

S.A

02/12/2017 | 14:32
2 min
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Commentaires (5)

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Jamel
| 03-12-2017 14:25
Avec les écoles coraniques qui fleurissent partout l''avenir de la Tunisie est en roses .

The Mirror
| 03-12-2017 10:24
Durant la période 2007-2010, la Tunisie a mis en place une plateforme moderne et futuriste pour l'enseignement supérieur. Le ministre de l'Enseignement supérieur de l'époque, était feu Lazhar Bououni.
Pour préparer cette plateforme, Bououni a réuni tout le monde, enseignants, partis politiques, syndicats des enseignants, syndicats des étudiants, société civile, etc.
Devant tout ce beau monde, Bououni a commencé son discours par sa phrase célèbre :
« Mesdames, Messieurs, chers collègues, la LMD, je n'en sais rien, mais, on va le faire ensemble ».
Et nous l'avions fait ensemble.
Et ça marchait.
Et nos diplômes étaient mondialement reconnus.
Et nos universités avaient des classements respectables.

Et alors, que faites-vous aujourd'hui Monsieur Khalbous ?
Vous voulez faire le Bououni ?
Non, vous n'en avez ni le talent, ni l'imagination, ni le charisme.
Vous voulez détruire ce qui marchait ?
Oui, vous en êtes parfaitement capable.

Alors, allez-y, faites des assises, faites des réunions, polémiquez, dissertez, faites de la masturbation d'esprit, mais, rassurez-vous, vous ne pouvez qu'échouer comme à votre habitude.
Monsieur Khalbous, épargniez le pays de votre cirque de réforme, et contentez-vous de gérer le quotidien comme tous les ministres nés des dernières pluies.

Quant aux universités El Manar et Sfax à qui vous rendez hommage, sachez Monsieur le ministre que ces deux universités sont classées loin derrière l'Université de Nouakchott (Mauritanie), loin derrière L'université de Benghazi (Lybie) et l'université d'Addis Abeba (Ethiopie) pour ne citer que ces trois-là. Ces trois universités tiers-mondistes, n'existaient pas lorsque l'université tunisienne a été créée.

HatemC
| 02-12-2017 20:00
Pourquoi y a t-il des réticences aux réformes ?? simplement parce que des nantis veulent garder leur privilèges ... Réformer cela veut dire bousculer certaines habitudes ... HC

Moustache
| 02-12-2017 19:24
C'est une phrase qu'ils doivent se dire à chaque conseil des ministres: "nous devons NOUS reformer pour enfin réussir ensemble!", et slim khalbous sous le trac des caméras et des micros à oublier le "nous". Sinon je vois pas ce qu'il y a encore a réformer...

linoucha
| 02-12-2017 15:54
Monsieur le ministre vous avez déclaré dernièrement qu'il n'y aura pas de recrutement pour l'année 2018 donc nos docteurs encore en chômage doivent se contenter de ces quelques heures de vacation pour survivre mais attention le payement se fera après une année voir deux dans certains établissements donc quelle réforme dites vous monsieur on a de la peine à voir la crème de notre pays vivre ce calvaire sans voir le bout de tunnel monsieur le minitre les instituteurs suppléants ont trouvé une solution les différents mécanismes "elliet" 16 21 ... aussi seul les docteurs qui ont fait plusieurs années comme contractuelles sont restés sans solutions pourquoi sincèrement je n'ai pas trouvé une explication