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Slim Chaker : Ce qui s'est passé au port de La Goulette est très mauvais pour l'image de la Tunisie
05/02/2016 | 19:56
3 min
Slim Chaker : Ce qui s'est passé au port de La Goulette est très mauvais pour l'image de la Tunisie

 

Le ministre des Finances, Slim Chaker, a commenté, vendredi 5 février 2016, en réponse à une question de Business News, la grève sauvage effectuée par une trentaine d’agents et de chauffeurs de la Société tunisienne d’acconage et de manutention (STAM) sur un total de 300 et qui ont complètement bloqué l’activité du port de La Goulette mercredi et jeudi.

 

En effet, Business News a profité de la présence de M. Chaker au lancement du premier closing du Fonds de co-localisation franco-tunisien, dont l’un des objectifs est de soutenir les exportations tunisiennes, pour attirer son attention sur le fait que le financement n’est pas l’unique problème des exportateurs en lui rappelant le blocage du port.

 

En réponse, le ministre a déclaré : «ce qui s’est passé ces derniers jours au port de La Goulette est très mauvais pour l’image de la Tunisie». Pour lui, «le pays a besoin de lancer des signes de sécurité, de crédibilité et de confiance», or ce qui s’est passé à La Goulette ne va pas dans ce sens. Il a rappelé que la Tunisie a besoin de l’export parce qu’il est l’un des trois moteurs de la croissance à coté de l’investissement et de la consommation : «Si ce moteur de croissance est handicapé parce qu’il y a quelques individus qui ont décidé une grève sauvage cela ne va pas dans le sens voulu», a-t-il souligné, en martelant que la Tunisie est un pays de droit où il y a des lois et où chaque partie prenante à des droits et des obligations.

«Je pense qu’il est grand temps qu’en Tunisie, ceux qui entravent le développement du pays et ceux qui violent la loi doivent absolument être jugé. Il faut que loi s’applique sinon on ne pourra jamais créer cette croissance et ce sentiment de confiance… et sans confiance, il n’y aura pas d’investissement !», a-t-il expliqué.

 

Autre point, Slim Chaker a admis que les ports de Radès et de La Goulette sont saturés et qu’ils ne répondent plus exactement à la demande. Il a précisé que les pays concurrents ont investi dans les ports en eau profonde, avec une logistique très sophistiquée de déchargement et de rechargement des containers.

«Je pense qu’il est grand temps que nous lancions l’appel d’offre pour le port en eau profonde d’Enfidha et d’ailleurs le gouvernement est en train de travailler sur cette question», a-t-il conclu.

 

On rappelle que jeudi le ministère du Transport a annoncé que des mesures administratives et légales seront prises à l’encontre des agents et des chauffeurs de la Société tunisienne d’acconage et de manutention (STAM) qui ont bloqué le port.

Le chargé de communication au ministère du transport Ghassen Ouji avait indiqué à la TAP qu’il s'agit d'un mouvement anarchique revendiqué par aucune partie et qui a causé à l'Etat des pertes directes estimées à 4 millions de dinars, outre le préjudice porté à l'image du pays, surtout que plusieurs navires étrangers n'ont pas pu décharger leurs marchandises au port.

 

Les protestataires réclament l'augmentation du nombre d'heures de travail supplémentaires forfaitaires, qui permet aux agents de bénéficier des honoraires d'heures supplémentaires même s'ils ne les font pas.

On notera qu’un navire transportant des composants aéronautiques a dû quitter le port de La Goulette sans toutefois avoir déchargé sa marchandise, alors qu'un nombre important de bateaux attendent l'autorisation pour entrer au port.

 

Imen Nouira

05/02/2016 | 19:56
3 min
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Commentaires (24)

Commenter

anti Mafia
| 08-02-2016 08:52
la Tunisie a besoin d'un Etat fort
mais tout a ete fait pour l'affaiblir et affaiblir sa reactivite et son pouvoir de decision
au moyens malins qui sont
le systeme parlementaire
la democratie et la liberte d'expression mal adapte et mal interpretes dans un pays qui rame et ou le taux de delinquants et de fanatics s'ellevent de plus en plus

le renforcement du cort National de boycott(l'UGTT)

Nahor
| 07-02-2016 22:55
Mon commentaire n'est pas publié!

Le voila, car en tout cas, il sera diffusé par tout moyen pour PATRIOTISME envers la TUNISIE menacée de mort!

M. Chaker, je dois vous prendre en parole, car justement vous dites:
"ceux qui entravent le développement du pays et ceux qui violent la loi doivent absolument être jugé"!

Commençons donc par les PREMIERS RESPONSABLES!

Qui sont-ils, évidemment, si non les membres dirigeants de l'organisation mafieuse des IKHWAN de Tunisie et leur chef Rached Kheriji alias Ghannouchi?

QUI A DÉTRUIT LE TOURISME, multiplié le terroristes en les cachant et en les appelant même de "sportifs", qui a découragé les investisseurs occidentaux, qui a fait envahir les mosquées et les lieux publics par des prêcheurs haineux et terroristes, avec tentes et microphones à la main, qui a endetté le Pays à commencer avec le limogeage du ministre de Finance et du directeur général de la Banque Centrale pendant le sinistre gouvernement de la troïka, corrompue par les frics du Qatar et les affaires de la "clique d'Erdogan" comme a si justement dit le Président russe Poutine??

M. Chaker, qui ASSASSINE la République Tunisienne en empoisonnant sa vie politique jour après jour et GOUVERNE SANS MANDAT NI POSTE par voie indirecte et en berne à la volonté populaire, laquelle s'est exprimée clairement par la voie des élections??

Pourquoi ce sinistre cheikh-moukhabarat ayant fait sa carrière avec l'intelligence anglo-américaine et menteur notoire qu'il est, REÇOIT le ministre des affaires étrangères de la TURQUIE, alors qu'il n'a aucune responsabilité gouvernementale?? A quel titre? EN tant que président honoraire du parti-vitrine des IKHWAN de Tunisie ou en tant que chef suprême de la même organisation mafieuse et terroriste??

C'est pour cela que vous dis encore et encore -en exprimant un vieux adage latin "VOX POPULI VOX DEI" -la voix du Peuple est la Voix de Dieu- que trop c'est trop : ce que Rached Ghannouchi fait est TRAHISON contre la Nation tunisienne et intelligence avec partie étrangère -punissable pénalement- et finalement la Tunisie fera son TAMARROD. La Tunisie se vengera de cette infamie!!



B.N : "Les commentaires sont généralement publiés dans un délai maximal d'une heure approximativement après envoi et ce de 8h00 à 22h00"

El Chapo
| 07-02-2016 12:45
Pourquoi est ce que la nakouba UGTT n'a pas ouvert sa gueule et n'a pas agi contre ses hors la loi ?!?

Parceque se sont ses enfants qui doivent rappeler son enfance à un certain Abassi ou à d'autres pseudo mounadhilines...

On a pire que D.... dans ce pays, on a UGTT

medeve
| 07-02-2016 09:58
Comment peut-on oser demander des honoraires d'heures supplémentaires qui n'ont pas été effectuées? Partout dans le monde, les heures supplémentaires sont réalisées en dehors des heures normales de travail et font l'objet d'un paiement supérieur aux heures normales et ne peuvent être programmées sans besoins réel de travail.

takilas
| 06-02-2016 20:54
En Tunisie, les gens ne travaillent pas, ils s'exploitent les uns les autres, profitent des faveurs et des privilèges, utilisent l'arnaque et la ruse, tout cela rien que pour s'enrichir, de peur de l'avenir.
S'enrichir, et plus précisément se garantir un avenir lointain sans calcul ni estimation ; ce qui a dégénéré par voie de conséquence un argent cristallisé et une stratégie économique figée et statique, raison pour laquelle les rentrées de devises sont limitées et les quelques démarches d'apports dérisoires, sont tablées sur des rentrées hasardeuses engendrant des contraintes sur d'autres niveaux. Donc il n'est plus question de travailler, d'être utile au pays et de gagner sa vie honnêtement. Il est devenu impératif de corrompre, de monopoliser et de putréfier plusieurs secteurs, marchés et produits. Ceci ne demande, cependant, aucun savoir et aucun niveau d'instruction ou de formation académique, mais juste une persévérance et une expérience sommaire sur les rouages qui s'y rapportent ; sans oublier une certaine audace et « indignité » à s'immiscer parmi des semblables dans la le déshonneur. Toutefois, il y a lieu de mentionner que l'immunité politique, pour certains cas et dans plusieurs situations, sont des contraintes majeures pour, soit stopper ces fléaux ou de les contrôler. La culture, l'enseignement et la formation passent outre.
C'est à partir de là que le pays pauvre de La Tunisie, endetté jusqu'à l'infini, compte des milliers de milliardaires et des riches qui se comptent par dizaines de milliers, et qui évidemment ne cherchent aucunement à changer le système, ni surtout à s'en passer des responsables, soit politique ou administratifs qui s'impliquent dans leurs combines ; élections dites-vous ?
Cette idée de s'enrichir par tous les moyens, s'est manifestée à partir des années quatre-vingts du siècle dernier, et qui a engendré la faiblesse politique de La Tunisie, en donnant espoir à quelques occidentaux à revenir sur la scène leur permettant, outre mesure, de mettre main basse sur le pétrole libyen. Actuellement on ose critiquer l'ère Bourguiba durant laquelle la dignité et l'immunité tunisienne étaient respectées ; tout se dégrade avec Ben Ali et puis avec nahdha dont lesdits nouveaux enrichis (mentionnés) profitent de leurs traitrises et avidités à s'enrichir de leur part, pour se garantir davantage.
Actuellement, tout le monde en est conscient de la gravité de la situation, dont certains estiment son irréversibilité. Et comment, puisque plusieurs défaillances, dont la mauvaise foi envers le peuple, font obstacle et surtout que l'ignorance d'une part et la devenue coutumière méthode d'enrichissement indécente et néfaste pour ce pauvre pays d'autre part, sont poursuivies et défendues partout, et ce soit dans les médias audiovisuels ou au niveau du gouvernement et de l'A.R.P. dont la connivence des membres de ce dernier(indifférents et passifs) est effective ; et ne pensant comme tant d'autres qu'à leur intérêt personnel, et aux affaires et projets investis entre Londres et Paris.

Dr. Jamel Tazarki
| 06-02-2016 16:18
Certes, il peut y avoir développement, en particulier sociale, sans croissance. Dans ce cas, les quantités produites stagnent, mais une répartition différente des richesses produites permet à plus de Tunisiens de satisfaire leurs besoins vitaux. Les Allemands l'ont fait avec l'introduction de l'agenda 2010 du temps du chancelier Gerhard Schröder, il s'agissait d'un programme de réformes socio-économiques qui consistait à tout partager afin que chaque citoyen vivant en Allemagne pourrait dormir au chaud, manger à sa faim et se faire soigner. Je rappelle que l'Allemagne a introduit l'impôt de solidarité pour l'ex-RDA. Il était destiné à soutenir la reconstruction de l'Est. Le "Soli" a été prélevé juste après la réunification et représentait 5,5 % des impôts sur le revenu et sur les sociétés.

Il est évidemment plus facile pour la Tunisie de se développer quand les quantités produites augmentent que quand elles stagnent ou, encore pire, diminuent.

J'insiste que la Tunisie est victime en particulier de nos conditions institutionnelles. Notre stagnation socio-économique ne doit rien aux limitations de notre savoir-faire, mais est seulement la conséquence de la manière dont nos institutions et nos structures juridiques contredisent les motivations économiques des Tunisiens.

C'est dans le jeu des motivations économiques individuelles qu'il faut rechercher la véritable cause de notre échec socio-économique.

Notre Forgeron à Tazarka produit même des pièces de rechanges pour la voiture la plus sophistiquée du monde, la Mercedes. Lui, qui n'a jamais ouvert un livre de physique et qui ne connait rien à la structure de la matière' Nos pêcheurs à Tazarka produisent leur bateau de pêche avec des bouteilles de plastique, etc.

Une citation d'Antoine de Saint-Exupéry:
"Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose' Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le c'ur de tes hommes et femmes le désir de la mer."


Cordialement

Jamel

Mounir
| 06-02-2016 15:23
Peut-on avoir développement sans croissance?

ACTES D UNE GRAVITE EXTREME
| 06-02-2016 14:59
on encourage les SABOTEURS ET CRIMINELS, et on envoie les mauvais signaux a tout le monde....on va dans le mur...
bientot le chaos total......
j espere ***.....au moins tout le monde marchera a droite...
cela ne PEUT PAS CONTINUER....
c est pire que DAR AMMI SI ALLALA.....

Dr. Jamel Tazarki
| 06-02-2016 14:49
Je suis de votre avis que le modèle contemporain de croissance économique en Tunisie est lui-même générateur d'une polarisation sociale croissante, en particulier dans les grandes villes tunisiennes.

Nos politiciens préfèrent plutôt avoir croissance sans développement sociale, dans ce cas les quantités produites augmentent, mais sans qu'il y ait une amélioration du niveau de vie de la majorité de la population tunisienne, sans que les structures se transforment de manière à ce que le fonctionnement de l'économie satisfait de plus en plus de Tunisiens. En effet, la production supplémentaire est accaparée en Tunisie par une petite minorité qui la gaspille et la consomme en produits de luxe, souvent importés. Il suffit de voir dans quel grand luxe vivent aujourd'hui certains de nos Milliardaires et certains des politiciens du parti politique Ennahdha' Certes, Ce type de croissance ne peut durer indéfiniment, à long terme la croissance nécessite un changement des structures économiques et sociales sous peine de se bloquer.

Une réforme sociale est indispensable en Tunisie, c'est de savoir comment nous pourrions aider aujourd'hui le fonctionnaire, le paysan, le travailleur et les chômeurs à se fournir les objets, les produits et le minimum de consommation dont ils ont besoin. C'est cela que les classes pauvres attendaient de la Révolution de Jasmin. Elles n'attendent pas que nous leur donnions tant et tant de billets, elles attendent seulement la possibilité de se dégager de l'emprise de la faim et de la misère et de pouvoir vivre, c'est-à-dire de consommer et de produire des produits. Ce qu'elles attendent, c'est de leur apporter la possibilité de sortir de la situation qui leur a été faite en tant que classe qui a été toujours ignorée et désavantagée (Je sais ce que c'est d'avoir faim). Ne pas répondre aux espoirs et à l'attente de ceux qui ont cru en la Révolution de Jasmin est une grande déception.

Comment répondre aux nouveaux besoins sociaux? Est-ce que nous en avons les moyens financiers? Les politiques sociales pourraient-elles soutenir la nouvelle croissance économique? Quels sont les investissements nécessaires aujourd'hui pour ne pas aider et subventionner dans les années à venir? Comment minimiser les charges sociales? Comment passer des politiques sociales de prise en charge et de distribution gratuite à une politique dont la base est l'investissement social? Il est temps de concevoir autrement les dépenses sociales. Non pas comme une charge qui gêne la croissance économique, mais comme un investissement qui soutient le passage vers une meilleure économie avec moins de chômeurs et de hauts salaires.

Les politiques sociales en Tunisie doivent avoir une fonction économique en tant que paramètre de fortunes futures. L'accroissement des richesses produites est la condition la plus évidente de la réduction de la misère matérielle.

L'Etat Tunisien est dans l'obligation de limiter non seulement les écarts de revenus, mais aussi de lutter contre l'exploitation de la masse pauvre au profit de la bourgeoisie et de l'oligarchie, il suffit de considérer les emplois précaires et sous-payés au nom de la réduction du chômage.

Certains de nos milliardaires industriels tunisiens n'offrent que des emplois sous-payés! Il est temps de remédier à cette injustice du marché.

Cordialement

Jamel

https://www.youtube.com/watch?v=_B2Sdler8Q8

takilas
| 06-02-2016 14:27
S'agit-il d'une grève sauvage? Si exact donc c'est du sabotage et nul autre ; et la provenance de ces multiples sabotages entamés en 2015 (précisément) est connue?
Puisqu'il s'agit d'une tactique qui a donné des résultats et découverte in extremis au moment opportun pour réaffirmer le terrorisme et les menaces de kamikazes, pourquoi ne pas persévérer à l'utiliser même n'importe comment. Ils n'ont rien à perdre toutefois, puisque l'intérêt personnel devance le respect ; c'est d'ailleurs la nouvelle maxime tunisienne