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Selim Azzabi : Tahya Tounes n’est pas fondé contre Nidaa Tounes ou Ennahdha !
22/02/2019 | 09:44
2 min
Selim Azzabi : Tahya Tounes n’est pas fondé contre Nidaa Tounes ou Ennahdha !
 
Le coordinateur général de Tahya Tounes, Selim Azzabi a précisé, ce vendredi 22 février 2019, que l’objectif était de fonder « un parti puissant et non pas une machine électorale » ainsi que de rassembler une famille politique « structurée, démocratique avec des projets réalistes » en vue de regagner la confiance des Tunisiens.
 
Invité de la matinale d’Express FM, M. Azzabi a également indiqué que la priorité était de parvenir à des solutions aux problèmes qui secouent le pays actuellement notamment ceux économiques soulignant la nécessité d’un appui politique pour trouver ces solutions. 
 
Et d’ajouter que la gouvernance interne était parmi les manquements les plus graves des partis existant sur la scène politique aujourd’hui relevant que Tahya Tounes ne s’opposait à aucun parti et que, contrairement aux autres partis politiques, ne tournait pas autour des personnes ou des leaders.
« Tahya Tounes n’est pas fondé contre Nidaa Tounes, Ennahdha ou encore le Front populaire. Nous avons également entrepris une démarche différente de celles des autres partis politiques bâtis autour d’une personne. Ce sont nos adhérents qui éliront leurs dirigeants locaux, régionaux et nationaux et prendront part aux programmes et projets du parti », affirme M. Azzabi.
 
Il a été, par ailleurs, question du choix du président de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP), Chawki Gaddes en tant que président de la commission de préparation du congrès électoral. Un choix contesté par plusieurs personnes dénonçant « l’immoralité » du rapport entre une instance indépendante et un parti politique. 
 
En effet, Selim Azzabi a déclaré que le choix d’une personnalité indépendante restituera la confiance aux Tunisiens, accordera plus de crédibilité, d’intégrité et de transparence au parti. Des valeurs qui s’inscrivent dans le processus démocratique adopté par Tahya Tounes tout en appelant à cesser « la diabolisation » des partis.
 
B.L

 
22/02/2019 | 09:44
2 min
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Commentaires (16)

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Bacchus
| 23-02-2019 20:24
L'évidence est là, en 2014 le peuple souverain, les yeux fermés a dit : les obscurantistes kwanjis rétrogrades ne gouverneront pas la Tunisie et a donné la majorité à une pseudo- formation politique, qui malheureusement était composée à majorité de ripoux traitres. En 2019, une grande majorité de gens qui ont voté pour le Nida en 2014, ne voteront en aucun cas pour le reliquat du Nida et surtout pas pour ces personnes : Driss,Jellad, Chettaoui, Ben Ahmed, et Azzabi quelque soit la liste sur laquelle ils figurent. En 2019 nous suivrons les consignes de la Centrale Patriote l'UGTT, sauf si elle présente des traitres sus nommés dans ses listes. Nous dégageront cette coalition obscurantiste fasciste (Nida + traitres nidaïste + Kwanjis) qui a mené le pays à la récession. Vive la Tunisie, vive les tunisiens qui ne quitterons pas leur patrie pour tous les euros du monde. Vive la démocratie synonyme de volonté populaire par les urnes. A bas les magouilles post électorales. A bas les députés qui ont trahi leurs électeurs et tous ceux qui les ont encouragés à le faire.

Abel Chater
| 23-02-2019 10:03
En voici de vrais professionnels de la politique dans une vraie démocratie, comme celle de notre deuxième République tunisienne de régime parlementaire.
Les résidus des deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, n'avaient appris de la politique, que l'esclavage chez leur Boss, les mensonges, les fausses promesses et surtout la création d'un ennemi.
L'ennemi ne pourra être qu'un opposant sérieux, qui pourrait s'emparer de la sympathie et de la confiance du peuple. Donc, au lieu de le concurrencer par le travail, par l'honnêteté et par les programmes, ils ont appris à le lyncher, à le saboter et à intriguer contre lui pour l'éliminer par tous les moyens, sauf par les urnes électorales qui n'appartiennent qu'au peuple et qu'aux électeurs. De là vient la faute mortelle des «Azlèms» de Nidaa Tounes, qui ont laissé le travail, les programmes et l'innovation, pour ne faire que dénigrer et qu'attaquer leurs adversaires, non pas d'un parti politique dûment légal et autorisé, qui s'appelle Ennahdha, mais de ceux qu'ils appellent «islamiste», tout en leur interdisant de leur rétorquer par «Koffars» ou «Kaffirs». Le «Takfir» est interdit, mais l'hostilité à «l'islamisation» ou «l'islamité» n'est pas affaire de la loi.
Donc, les fils de Halima sont revenus à leurs habitudes al-kadima. Hab-hab-hab et waou-waou-waou. Rien de valable n'est sorti de Nidaa Tounes, au point qu'ils pratiquent un lynchage fratricide aveugle et suicidaire, du jamais vu dans l'histoire de toutes les démocraties de ce monde. Ils ont tué le parti de Nidaa Tounes, sans vouloir cesser de mutiler son cadavre. A chaque fois qu'ils trouvent quelqu'un pour les diriger, il recommence le même disque anti-Ennahdha, au lieu de nous montrer son programme et ce qu'il compte faire pour gagner la confiance des Tunisiens. La même méthode. La même ruse. La même nullité. La même débilité.
Ennahdha n'insulte personne. Ennahdha ne dénigre personne. Ennahdha travaille dans le mutisme. Ennahdha ouvre ses bras à tous ceux qui oeuvrent pour le bien de «leur propre» deuxième République. L'armée travaille. Les Sécuritaires travaillent. La Justice travaille. Jamais Ennahdha ne s'immisce dans leurs affaires, alors qu'on n'entend les autres qu'appeler au sang et à l'élimination, sans qu'ils n'aient le moindre dossier entre les mains. Des sauvages qui ne remarquent même pas que le peuple tunisien est de loin plus civilisé qu'eux.
Enfin, avec les propos lucides de ce Selim Azzabi, qui veut travailler pour le bien du pays comme partout dans les pays avancés, non pas pour lyncher ses adversaires, il y a forte chance de réussir à devenir grand, car notre démocratie a besoin d'au moins deux à trois autres grands partis politiques pour faire l'équilibre, (non pas la guerre) avec Ennahdha.
La vraie démocratie a horreur du parti unique et d'une force parlementaire calculée d'avance.
Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire.

Le Fouineur
| 22-02-2019 21:03
Monsieur, je commence par vous posez une question plus ou moins pertinente et vous verrez, on ne cesserait de vous la poser jusqu'à la fin de votre carrière politique : Vous étiez le Chef de Cabinet de BCE, vous le quittez pour rejoindre YC, que faites vous de l'éthique professionnelle ? Concernant le TMM, vous affirmez qu'une hausse jugulerait l'inflation. Donc ce que la Nahda et le « Yahya el kedheb wa Nifak » cherchent c'est des chiffres erronés pour leurs campagnes et non la relance économique. Le plus commun des mortels sait qu'on augmente le TMM quand il y a récession et dans ce cas l'inflation ralentit non pas parce que le gouvernement contrôle la situation mais parce que les gens n'ont plus de sous pour acheter. De plus vous induisez les gens en erreur en affirmant que le TMM dans l'immobilier ne va pas augmenter ; il n'y a qu'un seul TMM pour tous. Vous dites, nous formons un parti non pas pour les élections, mais pour appuyer le gouvernement. Monsieur ayez le courage d'être direct et dites nous comblons le manque de députés pour que les islamistes et leur pantin aient la majorité. Vous dites les gens ont mare des anciens partis, mais vous ne voyez pas que vous êtes entrain de construire le Parti Bus Balai. Puisque tous les politiciens qui retournent leurs vestes sont chez vous. Enfin le comble de la contradiction : d'une part vous cherchez à ce que ça soit les militants qui choisissent leurs représentants et d'autres parts vous n'avez pas confiance en eux en faisant appel à des gens étrangers (Gaddes) au parti pour superviser les élections. Vous n'avez pas confiance en vos militants, comment voulez vous que les électeurs aient confiance en vos candidats ?

je dis la vérité
| 22-02-2019 19:30
J'ai posé une question : "Est-ce que ces gens-là pourront améliorer notre quotidien?"
La réponse de nos commentateurs, ne s'est pas faite attendre : Non.

Forza
| 22-02-2019 19:04
La démocratie au sein du parti est la base de la démocratie au sein de la société et de la vie politique. On construit un parti pour quelque chose et pour un programme et non pas contre un parti. S'il disparaisse ce parti adversaire, on dissout son propre parti ou quoi ? Nidaa jouait trop la carte anti Nahdha et ramassait les voix de beaucoup d'autres petits partis en demandant aux électeurs le vote utile. Il n'a pas introduit la démocratie au sein de ses organes et va probablement être hérité par le parti de Chahed surtout si l'organisation du congrès est bloquée jusqu'aux élections.

Mouwaten
| 22-02-2019 19:04
Un grand fantôme agrégat de débutants bleus tire au flanc qui se prennent au sérieux. Affligeant !

TABARKA
| 22-02-2019 18:40
Il voulait dire, ne pas diaboliser ennahdha. C'est claire. C est ce qu'on appelle la langue de bois ou plutôt une manipulation intellectuelle insensée. Un parti qui démarre avec un mensonge grotesque n'a aucun avenir politique. Il disait tout le contraire lors de l'inauguration du parti il y a peine quelque semaines, il disait tahya tounes ne s'alliera jamais avec ennahdha. Comme quoi le mensonge politique est devenu sans aucun doute un sport national stupide et ridicule.

Aaicano
| 22-02-2019 17:52
Au diable ce parti avec sa bande de profiteurs et de tourneurs de veste.
Tahia Tounes sans vous.

Microbio
| 22-02-2019 17:29
Chere/ er A4!
Dans la politique tunisienne, dans l'administration, dans les médias et dans postes de décision importants de l'Etat, on rencontre très souvent que des Momies. Lesquels font tout pour étouffer toute réforme dans le pays.

Dommage! que la révolution n'a pas fait une PURGE adéquate, radicale et en profondeur: Un demi-travail n'est souvent pas un travail malheureusement!

'?a pue les momies !

A4
| 22-02-2019 16:50
Il faut mettre sur la touches les deux momies: béji et rached !!!