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Samira Merai : Nous devons rétablir la confiance entre médecins et patients !
06/02/2017 | 16:01
1 min
Samira Merai : Nous devons rétablir la confiance entre médecins et patients !

Suite à la mort tragique d’un nouveau-né dans un hôpital de Sousse samedi dernier, la ministre de la santé, Samira Merai a donné ce lundi 6 février 2017, une conférence de presse en réaction aux accusations d’homicide involontaire auxquelles fait face le médecin traitant du nouveau-né décédé. Mme Merai a commencé disant avoir foi en la justice. Elle a ensuite informé du fait que son département a d’ores et déjà chargé deux avocats pour défendre l’accusée.

 

« Une commission d’experts indépendants en pédiatrie, en médecine légale, en réanimation et néonatologie, a également été constituée pour étudier le dossier et fournir un rapport détaillé » a-t-elle déclaré avant d’ajouter : « Je veux aussi dire que nous n’accepterons pas la diabolisation des médecins. Des médecins qui travaillent aujourd’hui dans des conditions difficiles. Et en tant que responsable au sein du ministère je vous dis que ces personnes font face chaque jour à des violences verbales et physiques ».

 

La ministre de la Santé a relevé également le manque cuisant dans les effectifs, « ce qui engendre une importante charge de travail. Les médecins tunisiens font part de nombreux sacrifices envers la société » a-t-elle déduit. Samira Merai a aussi rappelé que la Tunisie fournit une excellente formation aux médecins étudiants. « Nous en sommes aujourd’hui fiers » s’est-elle exclamée, avant de conclure : « En tant que ministère de la Santé, nous devons garantir la continuité entre médecins et patients. Nous devons rétablir la confiance ! ».

 

S.A

06/02/2017 | 16:01
1 min
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Commentaires (22)

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Monia
| 07-02-2017 15:26
faute de ne plus pouvoir, unité nationale oblige, s'attaquer au ministre de la santé lui-même qui, hier était attaqué de toute part bien qu'il se soit battu bec et ongles contre les dérives de toute sorte et ait tenté d'y rétablir l'ordre. Le pays sombre dans le populisme absolu, extrême droite et extrême gauche confondues, dans le même mirage pour la conquête du même électorat nonosbtant des desseins diamétralement opposés, à l'instar du monde d'aujourd'hui.

je dis la vérité
| 07-02-2017 13:58
L'opinion publique est vigilante aujourd'hui, surtout depuis que le pays ait acquis des libertés.

Impossible aujourd'hui d'étouffer les bavures médicales.Mettre un professionnel de la santé en taule, cela ne se fait que dans des cas avérés graves et intentionnés.

La bavure médicale, est un geste non intentionnel, qui dénote :

*Soit l'incompétence.
*Soit la négligence.
*Soit l'effet du stress et de la fatigue.

Le juge, avant de jeter un professionnel de la santé en prison, devrait écouter tous le monde :
*Le patient lui-même ou ses proches.
*Le personnel de la santé, présent.
*Le collège des experts.

Généralement, les erreurs médicales doivent être valablement indemnisées. C'est un droit inaliénable du patient ou des ayants droit.
Le professionnel de la santé, aura vis à vis du Conseil de l'Ordre, une sanction et qui restera dans son dossier, si la faute est confirmée.

Nos concitoyens sont informés sur tout aujourd'hui, surtout, avec l'explosion du web.
La littérature médicale y est accessible et vulgarisée. Vous pouvez vous informer sur tout. Il y a des planches d'anatomie,des schémas, des vidéos, des commentaires, des forums....

Le patient, quand il contacte son médecin, est préalablement informé sur ses symptômes et leur évolution.Il a une idée de sa souffrance. Son médecin doit faire attention à son égard.Il ne pourra pas le "bluffer".Cela ne passera pas.Jadis, oui...

Plus....Le patient connaît les effets secondaires des médicaments prescrits.Le médecin doit convaincre son malade du médicament à consommer et être prêt à le rassurer.

Exemple concret d'une bavure médicale sans appel :
Une personne âgée-un voisin- ayant des antécédents d'ulcère d'estomac,et apparemment "guéri",s'est vue prescrire des anti-inflammatoires pour une angine, je crois. Deux jours après, il a été admis aux urgences pour perforation de l'estomac.Saignements et douleurs.

Une question : ¨Pourquoi le médecin traitant n'interroge pas patiemment son malade sur tout ?
Beaucoup de personnes sont mortes, suite aux contre-indications ou aux effets secondaires des médicaments prescrits. Qui en parle en Tunisie?

Le rapport médecin-patient est aujourd'hui, dans le monde, est sur la corde raide, parce que conflictuel.

Tout a changé.Oui...Tout a bien changé....

Nos médecins devront en tenir compte et se recycler pour suivre l'évolution de leur métier. Il faut qu'ils soient vigilants.C'est par là,qu'il devront leur salut.

Pour conclure :
A leur place des médecins de libre pratique, je ne rentrerai pas en grève. Au contraire...Je viendrai sur les plateaux de télé. expliquer les risques du métier et me concilier avec les citoyens-patients.Je communique avec eux, je les rassure et je désamorce l'engrenage conflictuel avec une opinion publique irritée.

La cause du peuple
| 07-02-2017 11:47
@BN- TUNISIA 2020 ont refuse' d'investir au notre PROJETS EN TUNISIE MEDICOPTER et Training Center a Touzeur (helicoptere pr transport d'Urgence )

les erreurs medicales cause la MANTALITE'
les fautes medicales:
-il n'ya pas des laboratoires scientifiques en Tunisie
-LE SYSTEME D'URGENCE catastrophique
-LES ASSURENCES ET LES PHARMACIENS SONT DES MAFIAS
- RASSISME -100% pas de services pour les pauvres ou weld ERRIF
-causes le printemps arbes j'ai vu en suisse 6 MEDCINS TUNISIEN quitte' la Tuniasie en 2013
-La Tunisie besoin 800 Medecins de toutes specialite'
-les Medecins Tunisiens bien encaisses ' de Lybiens cash et sans comptabilite'
-les Tunisiens se soigne chez les DAROUICHES ET ARRAF

je dis la vérité
| 07-02-2017 08:39
Merci pour ce commentaire matinal.

C'est vrai, pour vous suivre dans votre logique. Nos hôpitaux sont mal gérés, sur tous les plans.

*Propreté : Cela ne côute rien.

*Communication avec le patient : C'est l'écoute de l'autre et la patience qu'il faut au personnel de santé.

*La formation continue et le recyclage permanent : Barrer la route aux bavures médicales.

Tunisienne
| 07-02-2017 08:31

Mais enfin !

Il ne doit être question, ni de diabolisation, ni de déification des médecins !

Il faut juste soutenir ce qui est légalement, professionnellement et humainement soutenable.

Toute profession signifie : compétences professionnelles, déontologie, éthique professionnelle ET responsabilité (revers du statut de professionnel compétent).

Voici d'ailleurs un petit document de synthèse sur la responsabilité médicale, émis par l'Ordre de médecins et qui correspond en gros à ce qui se fait dans le monde (civilisé) :


http://www.ordre-medecins.org.tn/pdf/24/234.pdf


je dis la vérité
| 07-02-2017 08:26
J'ai accompagné un malade aux urgences. J'ai décrit ce que j'ai vu.

Le personnel de santé, dans sa grande majorité, est mal élevé et arrogant. Il suffit de voir comment les infirmiers et les infirmières traitent les malades. Honteux !
Il suffit de demander un sondage d'opinion.Tout le monde admet que notre personnel de santé est arrogant, agressif et des fois, incompétent.

La Tunisie est un pays "bilingue", à l'instar de l'Algérie et du Maroc. Parler français est chose courante.
En Inde, les gens instruits parlent anglais entre eux.
Si les médecins quittent la Tunisie, ils ne trouveront pas le paradis ailleurs.Plusieurs ont eu des problèmes.D'autres, sous la pression, changent de comportement et se tiennent à carreau.Vos confrères, je les ai vu dans les hôpitaux en France. Ils sont doux et gentils. Pourquoi pas en Tunisie?

Yazzi mi eddlal.

takilas
| 07-02-2017 05:07
Nous déconsidérer, comme l'a dit Bourguiba éradiquer l'analphabétisme, qui persiste encore malgré les louables efforts des années 60. Et puis, d'améliorer l'enseignement et la culture, et ce pour ne plus utiliser les gens comme boucs émissaires, comme lors là propagande "politique" de "minou Bartoli ? Où est le pétrole ?

Un Tunisien qui aime son pays
| 07-02-2017 04:32
J'ai poursuivi une partie de mes études aux États Unis. Ma première surprise fut de constater qu'on a inclu dans mon cursus un cours de gestion alors que mon domaine n'a rien à faire avec la gestion des entreprises.

Ma deuxième surprise fut de me trouver, lors des cours, entouré d'étudiants de différentes facultés, médecine, sciences de l'éducation etc...

Après quelques années de service, j'ai pris conscience de l'importance de la formation en gestion, des futurs cadres et responsables quelque soit leur domaine.

Souvent, le directeur ou le chef de la structure limite son action à une gestion routinière à l'exemple de son prédécesseur. Souvent, il se trouve absorbé par des problèmes administratifs qui auraient pu être résolus par ses assistants si les tâches de chacun étaient bien définies et connues par tout le personnel

Un chef doit être capable et moralement disponible pour procéder chaque jour à une évaluation continue de tous les éléments de l'entité dont il a la charge.

Cette évaluation ne doit pas se limiter à la critique. Elle doit aboutir à la recherche de solutions réalisables, quitte à prendre des décisions pour que les améliorations puissent avoir lieu, à batailler pour obtenir les moyens nécessaires.

Un chef doit avoir l'esprit novateur. A titre d'exemple, dans le cas de la santé publique, que peut-on exiger de la part d'un jeune médecin qui a assuré une garde de 24 heures.

Enfin, un bon chef doit être capable de se mettre à la place des autres, aussi bien ses collaborateurs que ses patients

fehri
| 06-02-2017 22:36
Vous dites des bêtises:
1. Le maintien de l'hôpital c'est la responsabilité du Ministère et pas de médecins.
2. Parler en Français est condescend et très mal poli
3. J'habite dans un pays anglo-saxon d'après votre comportement je devrais parler en Anglais avec le médecin
4. Les médecins Tunisiens sont parmi les meilleurs au monde. Durant l'époque de Bourguiba 80% de médecins était de l'Europe de l'Est et ne possédant même pas un diplôme d'infirmier. Vous voulez la VERITE: Les médecins vont quitter la Tunisie

kameleon78
| 06-02-2017 20:15
L'erreur est humaine, on n'emprisonne pas ceux qui font des erreurs médicales dans un pays civilisé. Les seuls cas où on passe en justice c'est l'exercice illégal de la médecine et non pour une erreur médicale. Nous sommes encore un pays sous-développé où on mélange tout, on ne fait pas de nuances, on n'utilise pas la raison et le discernement, tout est politique.