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Samir Taïeb préside l'ouverture de la Conférence sur l'organisation oléicole
14/07/2017 | 14:46
2 min
Samir Taïeb préside l'ouverture de la Conférence sur l'organisation oléicole

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taïeb, a présidé, ce vendredi 14 juillet 2017, l’ouverture de la conférence sur le secteur oléicole sous le thème « Les forces, faiblesses, opportunités et les enjeux futur de la filière oléicole».

 

La conférence qui s’est tenue en présence de nombreuses personnalités, dont des ambassadeurs, des représentants d’ambassades, des directeurs généraux et des représentants d’organismes, d’associations et des médias, a porté sur l’importance de l’olivier en Tunisie et les dimensions économique, social et environnemental du secteur.

Samir Taïeb a rappelé, à cette occasion, que le secteur de l’huile d’olive est un pilier vital de l’économie tunisienne et que l’huile d’olive est un produit « stratégique » qui contribue activement à atteindre les objectifs de développement fixés, tels que la sécurité alimentaire, le développement des exportations et des revenus en devises, la création d'emploi, la valorisation des ressources naturelles, le développement des zones rurales et la préservation de l'environnement.

 

Il a ajouté que le secteur oléicole est l'activité principale d'environ 309 mille exploitations, qui sont 60% de la totalité des exploitations agricoles à avoir totalement ou partiellement cette activité. Ce secteur, a précisé le ministre, constitue le moyen de subsistance direct ou indirect de 10% des ménages tunisiens et attire 20% de la main d’œuvre agricole, notant que la Tunisie occupe la deuxième place au niveau mondial en terme d’espaces alloués aux oliviers. La ministre a également signalé que les terrains d'oliviers ont une surface d’environ 1,88 millions d'hectares avec plus de 88 millions de pieds d’olivier.

Samir Taïeb a ensuite indiqué que la Tunisie occupe également la seconde place mondiale en terme de production d’huile d’olive avec une production moyenne qui a atteint, en cette dernière décennie, 175 mille tonnes d’huile d’olive soit près de 6% de la production mondiale. Il a rappelé l’importance de l’oléiculture qui participe à hauteur de 44% aux exportations agricoles nationales, soulignant qu’une attention particulière lui a été accordée à travers des politiques et des stratégies nationales visant à développer le secteur.

 

A ce titre, le ministre de l’Agriculture a affirmé que son ministère œuvre au développement du secteur oléicole et à améliorer sa compétitivité et travaille actuellement pour maintenir la viabilité du secteur par la modernisation et le développement des systèmes de production, ainsi que la diversification des produits à travers des programmes et des stratégies adoptées dans ce sens. Ainsi, Samir Taïeb a expliqué que le développement des cultures dans le nord du pays est une priorité pour le ministère et que 2 millions d’oliviers y seront plantés dans les prochaines années.

 

M.B.Z

14/07/2017 | 14:46
2 min
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Commentaires (13)

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Dr. Jamel Tazarki
| 16-07-2017 16:08
La formule chimique de l'huile d'olive est universelle, le bon Dieu lui a donnée dans tous les coins du monde la même expression. En effet la molécule de l'huile d'olive est formée de l'union d'un glycérol (HOH2C'CHOH'CH2OH) et de trois acides gras (C17H33COOH).


Le pourcentage d'acides gras qui errent librement dans l'huile d'olive détermine sa qualité. On parle ainsi de l'acidité de l'huile. Pour l'huile d'olive de la Tunisie, l'acidité libre est inférieure à 0,7%, ce qui est extraordinaire. Par contre l'huile d'olive des pays européens a une acidité proche de 2%.

Les pays de l'Europe du sud (comme l'Espagne, l'Italie, la Grèce, etc.) ont eu ainsi l'idée "géniale" d'introduire la variété de notre olivier sur leurs plantations. Mais rien à faire, notre olivier est trop attaché à la terre tunisienne et il n'a pas pu s'adapter à 100% aux conditions climatiques européennes afin de fournir la même qualité d'huile qu'en Tunisie.


Un peu d'histoire: Lors de son passage des Alpes, durant sa marche vers l'Italie à la fin de l'année 218 av. J.-C, notre ancêtre Hannibal a chargé ses éléphants entre autres d'huile d'olive pour leurs apports nutritionnels. Quelques siècles plus tard, Christophe Colomb perdait les 3/4 de son équipage à cause d'une carence en matières grasses (qui sont indispensables à la santé : elles fournissent de l'énergie, contribuent à la régulation de la température corporelle, de même qu'à la synthèse des hormones, permettent l'absorption des vitamines A, D, E et K, etc.). Il fallait avoir le génie de notre ancêtre Hannibal afin de penser à tout!

En 2012, la production de l'Espagne était de 1615000 tonnes d'huile d'olives alors que la Tunisie n'a produit que 182000 tonnes. Et pourtant nos 182000 tonnes valent en apports nutritionnels beaucoup plus que les 1615000 tonnes de l'Espagne. Je plaide pour le non export de notre huile d'olive et de la consacrer à la nutrition de nos enfants.


Tunisiens, il est temps de reconnaître que nous avons autant de raisons d'être fiers de nous-même. Et vous savez pourquoi (dans nos veines circule encore le même sang que celui de notre ancêtre Hannibal).


@Notre Ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Mr. Samir Taïeb: ça ne fait aucun sens de planter deux millions d'oliviers au nord de la Tunisie, car on n'aura jamais la qualité de notre huile d'olive du Sahel tunisien exigée par nos clients à l'échelle internationale. C'est une très grande faute de remplacer la culture des céréales par celle des oliviers au nord de la Tunisie. Je vous propose de faire une étude sérieuse avant de vous engager dans une opération désastreuse pour l'économie tunisienne et pour tous les Tunisiens (j'ai besoin de 1.5 Kg de pain mais seulement d'une petite cuillère d'huile d'olive par jour ==> alors, laissons le nord pour la culture des céréales et le Sahel pour les oliviers).

Jamel Tazarki

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.


Jean-Jacques Goldman, là-bas
https://www.youtube.com/watch?v=zFwaRmpzvjo

Dr. Jamel Tazarki
| 16-07-2017 16:02
Je vous parle d'un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître. Autrefois, dans le village de Tazarka et de ses environs poussaient partout des figuiers. L'histoire du figuier est l'histoire d'un arbre qui a nourri les habitons du Cap Bon avec une si grande générosité sans leur demander de gros efforts de culture et sans exiger le moindre arrosage. Le figuier symbolisait, pour nous les habitants du Cap Bon et en particulier de Tazarka, la volonté de survie mais aussi la richesse naturelle. Le figuier s'accroche au moindre creux de rocher, la moindre fissure pour y puiser l'eau nécessaire à sa survie. Le figuier pousse partout, n'importe où, où peut s'accumuler un minimum de substrat amené par le vent. Il nous inspirait le courage, l'intelligence et la volonté qui est indispensable à toute survie.

À Tazarka, on se nourrissait abondamment des figues qui nous offraient tous ce que dont notre organisme a besoin: les sucres, le potassium, le calcium, le magnésium, le phosphore, du fer, du zinc, du manganèse, du fluor et du sélénium, les vitamines C, B3, B5, B6, B1, B2, B6, A, E, K . La valeur énergétique de la figue est très élevée puisqu'elle peut atteindre 250 kcal/100g. Elle a des propriétés laxatives et émollientes. Les figues sont aussi très utilisées pour leurs vertus médicinales dans les traitements contre les affections pulmonaires, la toux, les états d'anorexie, les troubles de la circulation sanguine, les hémorroïdes, les varices, les affections urinaires, l'asthme, l'irritation de la trachée et de la gorge et diminue le taux d'acidité dans le tube digestif. Le latex ou "lait" des figues était utilisé dans l'antiquité en médecine comme calmant.

Pour résister au froid en hiver, les habitants de Tazarka consommaient le matin à jeune les figues sèches en les associant souvent à l'huile d'olive. A Tazarka, Les figues étaient aussi importantes pour notre survie que l'air que l'on respirait.

Il n'y avait pas de problèmes d'eau dans la région de Tazarka. Il y avait un équilibre entre ce que l'on a pompé d'eau douce et le rechargement des nappes souterraines. On cultivait aussi des tomates et toutes sortes de légumes mais toute en respectant intuitivement les besoins de la nature. Puis un jour des gens (des fonctionnaires) sont venus du ministère de l'agriculture avec leurs pseudo-scientifiques et avec un entêtement de destruction et ont arraché tous nos figuiers. Des tracteurs équipés d'une lame frontale faisaient basculer et déraciner nos figuiers en les poussant en un point haut du tronc et terminent l'arrachage et l'extraction en appliquant une poussée latérale et de bas en haut au niveau des racines. On a pleuré, on a hurlé, on s'est battu afin de sauver nos figuiers mais on n'avait aucune chance.

Puis un jour, tout le monde a commencé à pomper les eaux souterraines pour les cultures légumières, en particulier des tomates et des fraises, qui ont remplacé nos champs de figuiers. Avec les années l'eau devenait de plus en plus rare. Puis, l'invasion d'eau salée des nappes souterraines s'est produite' Aujourd'hui, on ne produit presque rien au Cap Bon tunisien' nos terres salés sont hostiles aux cultures légumières

Le problème venait du fait que l'on a pompé la zone d'eau douce plus rapidement qu'elle ne pouvait se recharger dans un lieu proche de la mer (tout le Cap Bon n'est qu'un petit bout de terre au beau milieu de la mer), ce qui fait, en retour, que l'eau salée s'est introduite à l'intérieur des terres.

Il faut arrêter de pomper l'eau souterraine pendant plusieurs décennies jusqu'à ce que l'aquifère soit rechargé et investir entre-temps dans l'hydro-culture. Aujourd'hui, je propose de réimplanter des figuiers partout en Tunisie (non seulement au Cap Bon) où les eaux souterraines sont salées et d'introduire l'hydro-culture pour toutes autres sortes d'agriculture nécessitant beaucoup d'eau et un arrosage incessant.

La culture du figuier est possible partout en Tunisie, car le figuier est un arbre robuste et peu exigeant. Il est tout à fait possible d'avoir une récolte continue qui s'étale entre juin et octobre.

Jamel Tazarki

Falleh
| 16-07-2017 05:10
Brabi pour ceux qui ne connaissent pas le secteur, la population d'oliviers en Tunisie dépassent les 100 millions d'arbres, alors planter 2 millions d'arbres de plus et dans le nord de surcroit ce n'est pas aussi difficile à réaliser.

Dr. Jamel Tazarki
| 15-07-2017 15:39
Pour un olivier il faut réserver une superficie de 10mX10m=100m2

Pour 2000000 (deux millions) d'oliviers il faut réserver 2000000 X 100m2 = 200000000m2

Ce qui fait aussi 20000ha et 200km2 ===> une superficie de 14,14km X 14,14km

Dr. Jamel Tazarki
| 15-07-2017 09:56
dans l'article ci-dessus on peut lire: "Ainsi, Samir Taïeb a expliqué que le développement des cultures dans le nord du pays est une priorité pour le ministère et que 2 millions d'oliviers y seront plantés dans les prochaines années."


Faisons un peu d'arithmétique:
Pour un olivier il faut réserver une superficie de 20mX20m=400m2

Pour 2000000 (deux millions) d'oliviers il faut réserver 2000000 X 400m2 = 800000000m2

Ce qui fait aussi 80000ha et 800km2 ===> une superficie de 28,28km X 28,28km

Je me pose ainsi la question, de combien va diminuer notre production de céréales et à quel prix on achètera le Kg de pain chez notre boulanger du coin.

Depuis 3000 ans, le nord de la Tunisie a été réservé aux céréales, le sahel pour les oliviers et les amandiers, le Cap Bon en particulier pour les agrumes et les légumes et les oasis en particulier pour les dattiers. Et on ne va pas inverser aujourd'hui l'ordre des choses pour quelques dollars/euros en plus.


Le pain est assez cher pour la masse pauvre et on risque de le rendre encore plus cher/rare!


Je vous prie de me corriger, si je me trompe!

Jamel Tazarki

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

waktech
| 15-07-2017 08:44
Préciser la durée est ce dans 1 an, 2 ans, 20 ou 30 ans...ou quand?
Donc waktech ya Si Samir?!
Si d'habitude on dit "Essouf yetbee berrzana..." alors est ce qu'on va dire aussi"Ezzitoun yetghress bel kaeedaa"...il faut activer Si Samir et je crois bech tahbett teghress inti biidek...haouinou atinek gharsen zitoun...et matkoulich "essouf yetbee berrzaan" raak makech etjezz fi ennaej...Alors waktech si Samir....Waktech...

bizertin
| 14-07-2017 18:35
maintenant il n'a pas le temps.Le Maroc a commencé déjà ,ils ne perdent pas le temps eux.Pauvre pays.
Je parie qu'il n'a jamais entendu du Polyter qui est une invention d'un juif tunisien utilisée au Maroc et dans plusieurs pays.Pauvre pays.

takilas
| 14-07-2017 18:06
Durée de vie de l'olivier 2000 ans.

TMT
| 14-07-2017 16:28
Il s'agit de 400 000 pieds bien sûr...

TMT
| 14-07-2017 16:17
La ministre a également signalé....