Invité sur les ondes de radio Express FM, mardi 22 juillet 2014, Samir Taïeb, secrétaire général du parti Al Massar, a livré son impression à propos de l’information portant sur son assassinat programmé pour aujourd’hui, soulignant que toutes ces menaces ne freineront pas sa volonté de continuer à faire son travail.

Dans le chapitre des prochaines élections, Samir Taïeb a indiqué qu’en ce qui concerne Al Massar, il est question de s’engager dans le cadre de l’Union pour la Tunisie pour affronter les élections législatives, précisant que quand bien même, Nidaa Tounes ne fera pas partie de l’UPT, il sera concerné par la gouvernance du pays qui sera assurée de manière collective. Aussi, Samir Taïeb a-t-il souligné qu’un programme politique et économique sera mis en place par l’ensemble des partis démocratiques pour une gouvernance collective. « Le parti Nidaa Tounes a déjà donné son accord concernant ce programme, nous espérons actuellement que le Front Populaire nous rejoigne dans les prochains jours. » Le secrétaire général d’Al Massar a assuré que ce programme répondra aux attentes de tous les Tunisiens ajoutant qu’il sera présenté avant les élections.

Dans le chapitre de la loi financière, Samir Taïeb a indiqué que son parti a été consulté par le ministre des Finances, Hakim Ben Hamouda et Nidhal Ouerfelli, ministre chargé des affaires économiques, pour examiner les dispositions de la Loi de finances complémentaire. « Ce qui nous distingue des autres partis politiques est que les mesures et dispositions que nous proposons dans ce cadre sont caractérisées par un aspect social » ajoute Samir Taïeb.

Par ailleurs, s’agissant des décisions prises par la cellule de crise chargée de la situation sécuritaire dans le pays, le secrétaire général d’Al Massar a indiqué que ces mesures telles que la fermeture des mosquées échappant au contrôle de l’Etat et la dissolution des associations finançant le terrorisme, sont positives et importantes. Et de préciser que la réaction de certains par rapport à ces décisions, à l’instar de celle du rapporteur général de la Constitution à l’ANC, Habib Khedher, est regrettable et désolante, de surcroît venant de la part d’un membre du mouvement majoritaire à l’Assemblée, Ennahdha.