Lors d'une séance d’audition organisée par la commission des finances, de la planification et du développement, à l’ARP, ce mercredi 14 novembre 2018, Samir Majoul, président de l’Utica, est revenu, principalement, sur le projet de loi des finances 2019.

« Ce projet comporte des dispositions qui ne sont pas adaptées à la situation financière des entreprises tunisiennes qui vivent des difficultés de financement, notamment avec l’augmentation des coûts de production et des importations de matières premières, pénalisées par la détérioration du cours du dinar », a souligné le président de l’Utica Samir Majoul.

Il a ajouté que les demandes de la centrale patronale portent sur le renforcement de la compétitivité, l’allègement des charges fiscales, les incitations à l’exportation et la conquête des marchés extérieurs.

Après avoir rappelé les difficultés enregistrées sur le marché local, à cause de la baisse de la consommation et la prolifération du secteur informel, le patron de l’Utica a reconnu, toutefois, dans une déclaration à Mosaïque Fm, que le PLF 2019 « contient certains points positifs dont en particulier l’absence de nouvelles impositions et autres taxes fiscales, que ce soit pour les entreprises ou les citoyens, ce qui constitue, indéniablement un facteur à reconnaître  et à mettre en relief », selon ses propres termes.

 S.H