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Samir Dilou : Moncef Marzouki finira par accepter la décision du Dialogue national
25/11/2014 | 17:57
2 min
Samir Dilou : Moncef Marzouki finira par accepter la décision du Dialogue national
Le cadre d’Ennahdha, Samir Dilou a tenu, mardi 25 novembre 2014, à féliciter les deux candidats à l’élection présidentielle qui sont passés au 2ème tour, estimant que ce résultat était attendu. M. Dilou a indiqué que la campagne de Moncef Marzouki a réussi à créer une dynamique à travers laquelle il a pu convaincre différentes franges de la société tunisienne.

Samir Dilou a indiqué, au micro de Mosaïque FM, qu’Ennahdha, contrairement aux informations qui ont circulé, n’a guère donné de consigne de vote à ses bases, au profit d’un quelconque candidat. Toutefois, il ne nie pas qu’une grande partie des électeurs nahdhaouis ont soutenu Moncef Marzouki, par conviction personnelle, « Je sais aussi que un nombre de nos militants ont voté pour Mustapha Ben Jaâfar ou Ahmed Néjib Chebbi », a-t-il ajouté. 

Le dirigeant islamiste affirme que la position du mouvement est très claire et que les observateurs d’Ennahdha ont été déployés pour garantir la transparence du processus électoral, sans plus : « Nos observateurs ont été présents avec Marzouki, Frikha, Kilani, Ben Slama ou encore Hechmi Hamdi. Si on voulait soutenir Marzouki ou un autre candidat, on ne se serait pas cachés pour le faire ! ».

Par ailleurs, Samir Dilou a signalé que le Conseil de la choura d’Ennahdha se réunira éventuellement, à la fin de la semaine en cours, pour prendre position concernant le soutien ou non d’un candidat au deuxième tour. A la probabilité de soutenir Béji Caïd Essebsi, M. Dilou rétorque qu’ « en politique, il ne faut jamais dire jamais ! », et qu’un soutien lui serait accordé si l’intérêt du pays le demandait. Et d’ajouter qu’ « un soutien officiel d’un candidat pourrait constituer un fardeau ou un cadeau ».

 En ce qui concerne la demande adressée par le président sortant à BCE, pour désigner le nouveau chef du gouvernement, Samir Dilou a fait savoir que d’un point de vue juridique, Marzouki est dans son droit, mais que sur le plan politique, le Dialogue national n’a pas tort : « Au final, Marzouki se conformera à la décision du dialogue, parce qu’il n’existe pas d’autre solution ». Samir Dilou explique que si Moncef Marzouki ne prenait pas en considération cette décision, le pays se dirigera vers une crise politique et constitutionnelle.

I.L.
25/11/2014 | 17:57
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