Vous remerciant encore de cette lucidité d'analyse de nos problèmes que traverse notre chère Patrie.
Cordialement à vous cher compatriote.(Manai)
Elle s’appelle Samia Abbou, elle est avocate, députée et épouse de Mohamed Abbou, fondateur du mouvement Attayar et ancien prisonnier politique sous Ben Ali.
Mme Abbou est connue depuis les années Troïka et ANC pour être une « grande gueule ». Elle crie tout le temps et intimide son auditoire par sa voix élevée, son arrogance et son style viril. Souvent, pour moquer le couple, on dit que Mohamed est le mari de Samia, tant cette dernière s’impose par des particularités généralement attribuées aux « mâles ». En termes de bassesse, il est vrai qu’on établit des records en Tunisie ces dernières années... Il se trouve cependant que la bassesse des « critiques » ciblant Samia Abbou n’est que la monnaie de la pièce tendue par Samia Abbou elle-même.
Elle n'a pas son pareil, en effet, pour faire rabaisser au plus bas le discours politique. Elle fait tout pour tendre à ses adversaires le bâton pour se faire battre. Elle est capable de prendre à bras le corps les meilleures causes, puis de les perdre à cause d’un discours ignominieux sur la forme.
Le plus gros souci cependant de Samia Abbou demeure dans son incohérence, dans sa politique de ‘’deux poids deux mesures’’, dans ses préjugés inébranlables, dans sa vision du ‘’tous pourris, quoi qu’ils réalisent’’ quand il s’agit de ses adversaires politico-idéologiques et du ‘’tous propres, quoi qu’ils commettent’’ quand il s’agit de son camp.
L’exemple le plus récent, et je peux en citer plusieurs, est dans sa salve dirigée contre Fadhel Abdelkefi. Le ministre des Finances par intérim a le mérite d’user d’un discours cartésien et de dire aux Tunisiens les choses telles qu’elles sont, de leur opposer leur réalité en face, de les mettre devant le miroir. A cela, Samia Abbou n’a de réponse que le dénigrement, juste parce que Fadhel Abdelkefi n’appartient pas à son camp. Le même discours de M. Abdelkefi aurait été prononcé par Hichem Ajbouni (co-fondateur d’Attayar et commissaire aux comptes), il aurait eu droit de la part de Mme Abbou à une salve d’applaudissements.
Samia Abbou crie sur tous les toits qu’elle est contre la loi de la réconciliation. Elle va jusqu’à se ridiculiser en portant sous la coupole de l’ARP le maillot d’une ONG fantôme derrière laquelle se cache une autre ONG financée par des lobbys étrangers puissants. On peut comprendre que Mme Abbou n’ait pas suffisamment de jugeote pour comprendre les intérêts et la portée positive de cette loi sur le pays. On peut comprendre qu’elle soit opposée, revancharde, haineuse et aigrie contre ceux qui la font. On peut comprendre qu’elle soit foncièrement contre le pardon. Mais pourquoi donc devient-elle clémente quand c’est son propre camp qui est attrapé la main dans le sac ? Ça fait à peine quinze jours-trois semaines, pourtant, que son collègue de l’ARP et camarade d’Attayar s’est rendu coupable d’avoir reçu indûment des jetons de présence d’une entreprise publique ! Cela fait à peine quelques mois que son secrétaire général a fait l’objet d’un scandale quand il cherchait à faire voter des avantages faramineux et ostentatoires pour les députés. Cela fait à peine quatorze mois qu’elle-même a été attrapée en flagrant délit de tricherie à l’ARP ! A chaque fois, son camp et elle-même présentent des excuses (en se targuant comme des paons d’avoir le courage de les présenter) et passent à autre chose. Pourquoi la culture du pardon devrait-elle être acceptée quand c’est le camp d’Attayar qui est « coupable » et refusée quand ce sont des « azlem » ou des « namat » ?
Du coup, à cause de ces incohérences, de cette mauvaise foi et de cette « politique de deux poids deux mesures », c’est tout le discours de Mme Abbou qui devient inaudible auprès de la masse et des observateurs. Et c’est dommage !
En dépit de tout ce qu’on peut penser et dire de Samia Abbou, mais également de son époux et de son parti, les Tunisiens ont besoin d’une opposition qui contre le discours gouvernemental et empêche l’hégémonie. A plusieurs reprises, voire souvent, le fond du discours de Samia Abbou est sensé et cartésien. Ses propos s’appuient souvent sur des documents, des témoignages et des preuves irréfutables à faire mourir d’envie les plus grands journalistes d’investigation.
Épingler un haut cadre nommé par Riadh Mouakher, prouver la malversation dans l’octroi de licences d’exploitation de carrières de marbre ou dénoncer les liaisons dangereuses entre Sofiene Toubel et Noureddine Bhiri est quelque chose d’indispensable dans une démocratie. Contrairement à tout le reste de l’opposition, Samia Abbou ne s’oppose pas pour s'opposer. Il lui arrive de faire ça, c’est indéniable, mais il lui arrive également de s’opposer parce qu’il est impératif de dire non, de crier la vérité et de dénoncer la supercherie.
Samia Abbou est utile pour la démocratie, indispensable pour la construction d’un Etat de droit ! Le gros souci avec elle est qu’elle use d’une forme inacceptable et odieuse, indigne de cette même démocratie et qu’elle est adepte fidèle du « deux poids deux mesures ». Quand on est femme (ou homme) politique, on n’a pas le droit de faire ça. On n’a pas le droit de descendre au dessous d’un certain niveau, on n’a pas le droit d’user d’un certain vocable digne de quartiers malfamés. Samia Abbou est une femme politique et non une « journaliste » d’un canard de caniveau ou membre lambda des LPR. Son rôle d’élue lui impose un devoir d’exemplarité qu’elle ne devrait pas troquer contre un populisme facile.
En tant que femme, en tant que mère, en tant que militante, en tant qu’avocate, en tant que députée, en tant que « femme politique », elle se doit de se positionner au dessus de la mêlée, de donner exemple et de devenir modèle d’exemplarité. Il est préjudiciable pour elle et pour le pays que son discours sensé soit étouffé et inaudible à cause de la forme de ce discours. Un vice de forme est la pire chose qui puisse arriver pour un avocat, car ce vice prouve tout simplement son incompétence. Mme Abbou doit bien le savoir !
Elle s’appelle Samia Abbou, elle est avocate, députée et épouse de Mohamed Abbou, fondateur du mouvement Attayar et ancien prisonnier politique sous Ben Ali.
Mme Abbou est connue depuis les années Troïka et ANC pour être une « grande gueule ». Elle crie tout le temps et intimide son auditoire par sa voix élevée, son arrogance et son style viril. Souvent, pour moquer le couple, on dit que Mohamed est le mari de Samia, tant cette dernière s’impose par des particularités généralement attribuées aux « mâles ». En termes de bassesse, il est vrai qu’on établit des records en Tunisie ces dernières années... Il se trouve cependant que la bassesse des « critiques » ciblant Samia Abbou n’est que la monnaie de la pièce tendue par Samia Abbou elle-même.
Elle n'a pas son pareil, en effet, pour faire rabaisser au plus bas le discours politique. Elle fait tout pour tendre à ses adversaires le bâton pour se faire battre. Elle est capable de prendre à bras le corps les meilleures causes, puis de les perdre à cause d’un discours ignominieux sur la forme.
Le plus gros souci cependant de Samia Abbou demeure dans son incohérence, dans sa politique de ‘’deux poids deux mesures’’, dans ses préjugés inébranlables, dans sa vision du ‘’tous pourris, quoi qu’ils réalisent’’ quand il s’agit de ses adversaires politico-idéologiques et du ‘’tous propres, quoi qu’ils commettent’’ quand il s’agit de son camp.
L’exemple le plus récent, et je peux en citer plusieurs, est dans sa salve dirigée contre Fadhel Abdelkefi. Le ministre des Finances par intérim a le mérite d’user d’un discours cartésien et de dire aux Tunisiens les choses telles qu’elles sont, de leur opposer leur réalité en face, de les mettre devant le miroir. A cela, Samia Abbou n’a de réponse que le dénigrement, juste parce que Fadhel Abdelkefi n’appartient pas à son camp. Le même discours de M. Abdelkefi aurait été prononcé par Hichem Ajbouni (co-fondateur d’Attayar et commissaire aux comptes), il aurait eu droit de la part de Mme Abbou à une salve d’applaudissements.
Samia Abbou crie sur tous les toits qu’elle est contre la loi de la réconciliation. Elle va jusqu’à se ridiculiser en portant sous la coupole de l’ARP le maillot d’une ONG fantôme derrière laquelle se cache une autre ONG financée par des lobbys étrangers puissants. On peut comprendre que Mme Abbou n’ait pas suffisamment de jugeote pour comprendre les intérêts et la portée positive de cette loi sur le pays. On peut comprendre qu’elle soit opposée, revancharde, haineuse et aigrie contre ceux qui la font. On peut comprendre qu’elle soit foncièrement contre le pardon. Mais pourquoi donc devient-elle clémente quand c’est son propre camp qui est attrapé la main dans le sac ? Ça fait à peine quinze jours-trois semaines, pourtant, que son collègue de l’ARP et camarade d’Attayar s’est rendu coupable d’avoir reçu indûment des jetons de présence d’une entreprise publique ! Cela fait à peine quelques mois que son secrétaire général a fait l’objet d’un scandale quand il cherchait à faire voter des avantages faramineux et ostentatoires pour les députés. Cela fait à peine quatorze mois qu’elle-même a été attrapée en flagrant délit de tricherie à l’ARP ! A chaque fois, son camp et elle-même présentent des excuses (en se targuant comme des paons d’avoir le courage de les présenter) et passent à autre chose. Pourquoi la culture du pardon devrait-elle être acceptée quand c’est le camp d’Attayar qui est « coupable » et refusée quand ce sont des « azlem » ou des « namat » ?
Du coup, à cause de ces incohérences, de cette mauvaise foi et de cette « politique de deux poids deux mesures », c’est tout le discours de Mme Abbou qui devient inaudible auprès de la masse et des observateurs. Et c’est dommage !
En dépit de tout ce qu’on peut penser et dire de Samia Abbou, mais également de son époux et de son parti, les Tunisiens ont besoin d’une opposition qui contre le discours gouvernemental et empêche l’hégémonie. A plusieurs reprises, voire souvent, le fond du discours de Samia Abbou est sensé et cartésien. Ses propos s’appuient souvent sur des documents, des témoignages et des preuves irréfutables à faire mourir d’envie les plus grands journalistes d’investigation.
Épingler un haut cadre nommé par Riadh Mouakher, prouver la malversation dans l’octroi de licences d’exploitation de carrières de marbre ou dénoncer les liaisons dangereuses entre Sofiene Toubel et Noureddine Bhiri est quelque chose d’indispensable dans une démocratie. Contrairement à tout le reste de l’opposition, Samia Abbou ne s’oppose pas pour s'opposer. Il lui arrive de faire ça, c’est indéniable, mais il lui arrive également de s’opposer parce qu’il est impératif de dire non, de crier la vérité et de dénoncer la supercherie.
Samia Abbou est utile pour la démocratie, indispensable pour la construction d’un Etat de droit ! Le gros souci avec elle est qu’elle use d’une forme inacceptable et odieuse, indigne de cette même démocratie et qu’elle est adepte fidèle du « deux poids deux mesures ». Quand on est femme (ou homme) politique, on n’a pas le droit de faire ça. On n’a pas le droit de descendre au dessous d’un certain niveau, on n’a pas le droit d’user d’un certain vocable digne de quartiers malfamés. Samia Abbou est une femme politique et non une « journaliste » d’un canard de caniveau ou membre lambda des LPR. Son rôle d’élue lui impose un devoir d’exemplarité qu’elle ne devrait pas troquer contre un populisme facile.
En tant que femme, en tant que mère, en tant que militante, en tant qu’avocate, en tant que députée, en tant que « femme politique », elle se doit de se positionner au dessus de la mêlée, de donner exemple et de devenir modèle d’exemplarité. Il est préjudiciable pour elle et pour le pays que son discours sensé soit étouffé et inaudible à cause de la forme de ce discours. Un vice de forme est la pire chose qui puisse arriver pour un avocat, car ce vice prouve tout simplement son incompétence. Mme Abbou doit bien le savoir !