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Salma Zouari : Un modèle de développement anachronique nous a enlisés dans la crise !
13/03/2018 | 09:24
2 min
Salma Zouari : Un modèle de développement anachronique nous a enlisés dans la crise !

Salma Zouari première femme doyenne de faculté en Tunisie et première femme présidente d'université en Tunisie, est intervenue ce matin du mardi 13 mars 2018, sur Express FM, pour commenter et analyser la situation économique de la Tunisie.

 

« La situation est ce qu’elle est et cela tout le monde le sait mais pour élaborer des solutions, il faut faire un diagnostic clair. Il faut savoir que le déclenchement de la crise économique en Tunisie remonte à quelques années déjà. En effet, cela a commencé avec les évènements du bassin minier et la crise financière mondiale de 2008. Beaucoup de pays ont pu émerger de cette crise, pour notre cas, la révolution et tous ses impacts ont fait que nous n’y soyons pas arrivés, en grande partie aussi à cause d’un modèle de développement figé et anachronique » a commencé par expliquer Mme Zouari.

 

« Le monde a bougé, les choses ont changé et la Tunisie est restée au bas de l’échelle avec des institutions archaïques avec des produits à très faible valeur ajoutée. La révolution n’a rien arrangé à cela. Pour acheter la paix sociale il a fallu augmenter les salaires, recruter et baisser les impôts et cela a conduit à la détérioration des finances publiques nous poussant à nous endetter à outrance. Nous nous endettons, de surcroit, pour payer les salaires et les retraites, oubliant d’investir. Depuis 2011, nous n’avons rien arrangé aux problèmes qui ont été à l’origine de la révolution » a-t-elle poursuivi.

 

La doyenne, qui présentait brièvement, une étude menée notamment par Marouen Abassi, Hechemi Alaya et Ahmed Karam, dans le cadre de l’académie parlementaire, a souligné que les priorités aujourd’hui sont le développement des régions, l’intégration sociale et économique, la reprise de la croissance dans tous les secteurs ainsi que la préservation des équilibres environnementaux à travers notamment le développement des énergies alternatives et renouvelables.

 

M.B.Z

 

13/03/2018 | 09:24
2 min
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Commentaires (6)

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1/raisonnable
| 13-03-2018 14:59
La dame avait parlé d'une situation bien connue par le public, mais elle n'a pas cité d'où vient l'argent pour financer les développements qu'elle vient de cités. Dès lors que le pays en phase terminale et il est en soins palliatifs et des partis au pouvoir font des danses macabres

1/raisonnable
| 13-03-2018 14:57
La dame avait parlé d'une situation bien connue par le public, mais elle n'a pas cité d'où vient l'argent pour financer les développements qu'elle vient de cités. Dès lors que le pays en phase terminale et il est en soins palliatifs.

amine
| 13-03-2018 13:50
Chacun voit les choses comme il veut mais les choses nous regardent et se moquent de nous.

Quand la Tunsie se réveillera
| 13-03-2018 10:22
Ali contre le Bey : Economie fiscale
100 ans après, Thaalbi : Economie martyre
100 ans après, BM : Economie figée
5 ans après : Economie momifiée..bzzzzzzz
Entre temps à la radio : Ressasser les mêmes mots déconnectés de la réalité locale : BCT contre inflation ...commerce pour l'export....libérer le change pour investir en Afrique...on assez fait et investi en TN....le FMI nous aime bien....

citoyenne
| 13-03-2018 09:10
BonjourProfesseure,
Je vous appelle vous, vraie experte et vos semblables à bouger plus et à faire plus de pression sur les"décideurs" pour qu'ils quittent car ils ne comprennet rien à la situation ds laquelle ils nous ont foutus.

jilani
| 13-03-2018 09:08
La crise a commencé en effet en 2000. Beaucoup de sociétés ont fermé à cause du lobbying et de la mafia qui s'est installée au pouvoir ne pouvant plus accéder aux marchés publics et faire face à la concurrence des produits importés par cette bande sans payer de douane et impôts . J'en suis l'exemple, j'ai fermé en 2008 et parti à l'étranger. La migration des ingénieurs a commencé réellement en 2000. Plusieurs tunisiens pensent que le retour de benali et son équipe vont résoudre les problèmes. C'est complètement faux. Le problème est que le pays a été pris en otage après la révolution par les islamistes et les opportunistes et continue de se faire gérer avec une mafia plus grande. Les personnes sincères et compétentes sont toujours écartées et on se retrouve avec ces pingouins père et fils et la racaille religieuse.