Un peu de mansuétude Mme Baya, ne soyez pas trop dure avec les ministres et les collaborateurs de Sil-Bèji; ils sont tout nouveaux, mal dégauchis, inexpérimentés...Il faut bien que quelqu'un les forme, les conseille et il n'y a pas mieux que Sil-Bèji pour les conseiller efficacement, lui le meilleur des maîtres... Soyez indulgente avec Sil-Bèji et ses disciples conseillés...à moins que vous n'aimiez, ni Sil-Bèji, ni ses ministres, ni ses conseillés...Dans ce cas, l'on ne peut que respecter vos opinions.

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Bourguiba avait sa nièce, Saïda Sassi, qui, comme chacun sait, a énormément 'uvré pour le bien du pays, ben ali avait la sienne, baptisér Layla...BCE, pas en reste et marchant toujours sur les pas de son illustre mentor, vient d'offrir au Palais et au pays sa saïda, Saïda Garrach, conseillère "chargée de la relation avec la société civile et des dossiers sociaux" Sans blague!... Espérons qu'elle est instruite, qu'elle a au moins son certificat d'études et qu'elle saura se faire écouter par la "société civile" et saura résoudre un des gros" dossiers sociaux", un gros problème qui risque fort d'impacter l'avenir politique de BCE et de Nidâa, le problème de la trahison d'une bonne partie de cette "société civile" par BCE et son parti lors des dernières élections... Il faut que cette Saïda Garrach mette les bouchées doubles et très vite, car nidâa tounes part en c...
"Carthago delenda est" ( Il faut détruire carthage) avait dit Caton l'Ancien, lors des guerres puniques... Cette formule semble toujours d'actualité, dans le sens où tous les présidents installés sur le trône de Carthage, depuis l'indépendance, semblent avoir travaillé à détruire la notoriété et le prestige de la fonction et par là-même l'intérêt général...Aujourd'hui, les choses ne semblent pas avoir changé; la palais de Carthage ressemble toujours à une auberge espagnole, à la différence, de taille, que les "résidents" descendus dans l'auberge carthaginoise n'apportent dans leur besace que duplicité, cupidité, mauvaise foi, amour du pouvoir et de la domination, mauvaises intentions... Quand on compare l'équipe de marzouki à Carthage et celle de BCE, leurs discours respectifs, leurs manoeuvres, leur pugnacité à faire du palais et du pays des champs de ruine, on comprend que les dernières élections n'étaient que de simples entractes séparant les actes d'une même comédie, celle d'un pouvoir politique inique, totalitaire, oppressif...qui sévit depuis l'"indépendance"...Puisse Saïda Garrach exprimer avec jubilation ses prétendus talents comme le fit naguère Saïda Sassi...

Je pense que l'épidémie de Carthage a atteint aussi le Beji , que des conseillés avec des attributions inconnus .Jusqu'à maintenant Beji a combien de conseillés et combien de ministres conseillés pauvre Tunisie.