La députée de Afek Tounes à l’Assemblée des représentants du peuple, Rim Mahjoub, est intervenue ce mercredi 10 janvier 2018, dans l’émission Midi Show sur les ondes de Mosaïque Fm.
Au micro de Boubaker Ben Akecha, Mme Mahjoub est revenue sur les mouvements de protestation qui ont eu lieu les 8 et 9 janvier 2018 dans la nuit, soulignant qu’il faut impérativement faire la distinction entre les manifestations pacifiques qui sont un droit légitime garanti par la Constitution et les actes de pillage et de vandalisme qui se sont déclenchés lors de ces manifestations.
« Ce qui s’est passé hier et avant-hier est inacceptable. Il s’agit d’un crime organisé et il est évident que Afek Tounes rejette tout dépassement de la loi. On réitère, néanmoins, notre appui aux revendications populaires et on comprend le mécontentement du citoyen face à la hausse des prix et à la dégradation du pouvoir d’achat » a-t-elle expliqué.
Elle a ajouté que le gouvernement devrait être plus à l’écoute des préoccupations des citoyens et se mettre en question par rapport aux motifs qui les ont poussés à protester. Elle a, également, lancé un appel aux jeunes de ne pas se faire mener par des parties suspectes qui profitent d’eux afin de servir leurs propres intérêts.
Interrogée sur le retrait de son parti de l’Accord de Carthage, l’invitée de Midi Show a affirmé que cette décision émane du bureau politique du parti qui a jugé lors de sa réunion que le retrait de l’Accord était la meilleure solution à la lumière des développements économiques et sociaux que vit la Tunisie actuellement.
« On a exprimé plusieurs fois notre rejet de la Loi de finances 2018 au sein de l’ARP et on a, d’ailleurs, présenté les alternatives mais elles n’étaient pas prises en considération et c’était en fait, l’une des raisons derrière la décision du retrait de Afek Tounes de l’Accord de Carthage qui a paralysé le pays », a martelé Rim Mahjoub.
« La principale raison, cependant consiste en l’échec de la coalition gouvernementale. En effet, on a essayé de travailler avec Ennahdha car on n’est pas un parti qui exclut les autres, mais on a découvert que l’action commune avec le parti islamiste était une mauvaise idée. On s’est, de ce fait, retrouvés contraints de complaire à certaines parties en vertu cette coalition, chose qui a paralysé notre parti », a-t-elle ajouté.
La députée de Afek Tounes a, au final, indiqué que dorénavant son parti n’envisagera plus aucune sorte d’alliance, de partenariat ou de coopération avec Ennahdha, et que Afek Tounes aurait dû prendre la décision du retrait de l’Accord de Carthage plus tôt, car il est insensé de partager un projet avec des parties avec lesquelles il refuse de travailler.
B.L
Commentaires (13)
CommenterMosaïque pro RCD pro Nidaa El FESSED
Al - chorka ma fiha barka
une décision malheureuse
Idem pour Vous Madame. Il fallait rester pour pouvoir être sur place et constater les manigances des Islamistes. Afek avait une chance de contrecarrer Ennahdha de l'interieur, mais après Vous être dissociés du pouvoir, Vous laissez le champ libre aux obscurantistes.
Avec votre poid insignifiant, Vous n'êtes aujourd'hui, qu'un parti parmis d'autres dont on a coupé les griffes.
Le mal absolu
Je suis content que vous êtes toujours là JHON WAYNE
Afak se positionne pour le futur.
AKEK OPPORTUNISTE
AFEK ne cherche que les chaises confortables, et votre diable YESSINE IBRAHIM, avec affaire banque LAZAR est sortie mains dans les poches !
Vous avez Mille fois raison
L''Ouragan ABIR MOUSSI va nous nettoyer tout ça.
Abir Moussi a les MEDICAMENTS ("dwa el far") qu'il faut ; elle va remettre de l'ordre dans tous ça, et donner un gros coup dans la fourmilière islamiste malodorante.
Ensuite? L'air sera sain. Plus de maladies liées aux rats. La Tunisie pourra repartir et prospérer.