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Ridha Sfar : Mehdi Jomâa avait transmis le dossier de l'argent qatari au tribunal militaire
12/06/2017 | 15:30
1 min
Ridha Sfar : Mehdi Jomâa avait transmis le dossier de l'argent qatari au tribunal militaire

L’ancien ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la sécurité nationale et membre du bureau politique d’Al Badil Ettounsi, Ridha Sfar, est intervenu le lundi 12 juin 2017 dans l’émission de Midi Show sur Mosaïque FM où il a évoqué la position de son parti Al Badil face à la crise aux pays du Golfe et il a éclairci l’affaire qui a fait polémique concernant l’argent qui a été transféré du Qatar dans des banques tunisiennes.

 

Ridha Sfar a déclaré que l’absence de déclaration de son parti Al Badil devant la crise des pays du Golfe relève du respect de la position de l’Etat. Il indique que « ce n’est pas des prérogatives des partis de décider des positions mais à l’Etat à travers son ministère des Affaires étrangères ».

 

Il s’est également exprimé concernant l’argent transféré du Qatar à des banques tunisiennes « On a entendu dire à la fin de l’année 2014 qu’il y avait un transfert de grandes sommes d’argent, provenant de pays étrangers, dans des banques tunisiennes. Le chef du gouvernement à cette période, Mehdi Jomâa, avait pris l’affaire en main et l’a transmise au tribunal militaire afin de s’en charger ». « On a entendu dire que cet argent avait pour but de financer le camp de choucha », ajoute-t-il.

 

Ridha Sfar a en outre déclaré qu’il y a « un manque de vision de la part des dirigeants », et que la vraie réforme, dont a besoin l’Etat aujourd’hui est celle au sein des institutions étatiques, principalement l’administration à travers « des moyens modernes ». « La Tunisie a certes réussi grâce à son administration mais elle ne l’aidera pas à avancer » déclare-il.

 

W.N

12/06/2017 | 15:30
1 min
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Commentaires (6)

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saz
| 13-06-2017 11:20
Depuis quand un parti politique n'aurait pas le droit de prendre position sur une crise à l'international. Je ne comprends pas du tout la tournure de cette phrase:"ce n'est pas des prérogatives des partis de décider des positions mais à l'Etat". De tout temps les partis politiques se sont exprimés sur les crises internationales: cause palestinienne, guerre du Vietnam, lutte contre l'apartheid...Un pays accusé de soutenir le terrorisme dont nous sommes les victimes et ce par une bonne partie du monde arabe n'interpelle aucun de nos partis politiques (je ne parle même pas de l'Etat) mis à part un agité du ciboulot et quelques zélateurs de ce pays devant son ambassade. Curieux! Deuxièmement , un transfert de plusieurs milliards de l'étranger, fut il pour une cause humanitaire, aurait du alerter en premier lieu la banque de Tataouine puis notre Banque Centrale il me semble. La Tunisie ce n'est quand même pas les Iles Caïman.
Quant à instruire l'affaire devant un Tribunal militaire...décision venant d'un premier ministre!

Citoyen
| 12-06-2017 18:17
Il aurait du faire le suivi donc ilnest incompetent et complice il avait une obligation de resultat tout comme ses collaborateurs et les ministres concernes de l'epoque . Une enquete doit etrr diligentée pour déterminer les responsabilités

TunObserver
| 12-06-2017 17:37
J'ai deux observations concernant la déclaration de Mr. Sfar qui sont les suivantes :

1- Pourquoi transférer un dossier concernant des mouvements suspects de fonds étrangers au Tribunal militaire ? ce n'est d'abord pas sa spécialité et il ne possède ni les qualifications ni de moyens nécessaires pour enquêter sur ce genre d'affaires .

2- Le camp de Choucha a fermé le 30 Juin 2013 et de toute manière vers la fin de 2012 il ne restait plus qu'environ 2000 personnes qu'on cherchait à placer dans plusieurs Pays ne désirant pas ou ne pouvant pas retourner chez eux .

Aucun mouvement d'argent de grande ampleur en 2014 ne peut trouver de justification au profit des réfugiés de Choucha qui n'existaient plus .

Tous ces justificatifs sont bidons et cachent d'autres raisons qu'on ne veut pas révéler !

houda
| 12-06-2017 16:09
l e quatar esr un pays qui a alimentè le trrorisme et qui a aidè a la destabilisation et a la destruction de plusieurs pays arabes tels la tunisie aves l aide de l aile des freres musulmans ennahdha puis la lybie l egypte avec le traitre morssi et la syrie parler d aide de qatar c est du cinema qui ne tient pas debout et celui qu propage cette idèe n est qu un bougre et un vendu

bvhjk
| 12-06-2017 15:54
C'est facile à vérifier. Il fallait faire la correspondance entre le montant viré dans les banques tunisiennes à partir de l'étranger et les dépenses faites pour le camp de Choucha.L'argent viré est facile à quantifier mais les dépenses faites sont difficiles à trouver. Il fallait demander des comptes aux responsables des associations et institutions publiques qui étaient chargés de ce dossier du camp Choucha. Toute absence de justification comptable est l'équivalent de corruption et passible de jugement. On comprend bien pourquoi Ennahdha et d'autres politiciens ont tout fait pour raccourcir la période de Mehdi Jomâa et de passer vite aux élections.C'était imprévisible. Mehdi Jomaa a commencé à s'attaquer à la corruption.Il ne faut commettre la faute de garder Mehdi Jomaa trois ans comme on l'a fait pour le parlement de la Troïka.Les trois ans du parlement ont servi pour pondre une constitution alors que la prolongation du gouvernement de Mehdi Jomaa va servir à lutter contre la corruption.Mehdi Jomaa est sur la bonne voie lorsqu'il a demandé à ces ONG et associations de justifier leur bilan financier.

TMT
| 12-06-2017 15:41
Merci de corriger: et l'a transmise

BN : Merci d'avoir attiré notre attention.