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Ridha Lahoual : Une série de mesures sera adoptée pour lutter contre le secteur informel
26/04/2015 | 12:58
1 min
Ridha Lahoual : Une série de mesures sera adoptée pour lutter contre le secteur informel

 

Un conseil ministériel sur le dossier de la contrebande et du commerce informel est prévu prochainement pour prendre une série de mesures à même de réduire ce phénomène, a annoncé le ministre du Commerce, Ridha Lahoual, lors d’un forum sur "la lutte contre la contrebande" organisé vendredi 24 avril 2015 à Hammamet.

Des spécialistes et représentants des structures de contrôle et de la sécurité en Tunisie ont réclamé la création d’une institution chargée de la lutte contre la contrebande ainsi que le renforcement des sanctions contre les contrebandiers, par la promulgation de lois répressives. Ils ont, également, appelé à «plus d’audace politique» pour éradiquer l’informel, dossier qui concerne au demeurant, plusieurs cas sociaux.
Pour sa part, M. Lahoual a souligné la nécessité de mettre en place une approche globale pour lutter contre ce phénomène, annonçant le lancement de l’aménagement d’une zone franche à Choucha à Ben Guerdane, qui va réunir tous les commerçants informels et créer une zone de développement et partant réduire l’activité de contrebande.


Le ministre a fait savoir qu’un plan directeur a été mis en place pour examiner tous les dossiers relatifs à la création de zones franches notamment dans les régions frontalières.

D’après TAP

26/04/2015 | 12:58
1 min
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Commentaires (7) Commenter
Tu ne sauras rien faire contre...
DHEJ
| 27-04-2015 08:24
L'informel est un produit du système fiscal archaique et périmé...


Tu finiras ta mission et l'informel ne finiras pas car c'est le formel qui l'a produit!
enfin !
Pseudo
| 27-04-2015 07:48
presque 4 mois pour enfin aboutir à se dire : "tiens au fait, est ce que le problème n°1 du commerce intérieur ne serait pas le marché parallèle ?".

Saha noum !
L'INTELLIGENCE DES PEUPLES CONTRE LA DECOLONISATION (1)
JOHN WAYNE
| 27-04-2015 02:22
Plus je deviens vieux et plus je réalise une chose : la vie est passionnante.
Et en lecteurs assidus de ce journal électronique qui éprouvez pour moi ce sentiment mixte de haine et d'admiration, vous allez donc me poser la question suivante :
Pourquoi la vie est-t-elle si intéressante ?
Et ma réponse sera la suivante :
J'ai passé toute une vie à servir ma Patrie et à avoir comme thème principal de lecture la décolonisation des peuples. Me voici à la fin de ma vie vivant dans une Tunisie recolonisée et militant sur un journal électronique devenu avec Tunisie-Secret aussi puissant que « L'Action de Tunisie » au temps du protectorat, comme si Dieu avait voulu exaucer un de mes rêves :
Militer pour une Tunisie indépendante comme le faisaient à une époque où j'étais bien trop jeune, des géants comme Bourguiba et Farhat Hached.
Je suis aujourd'hui au même titre que ces hommes qui sacrifièrent des vies entières afin que la Tunisie voie un jour son indépendance, un militant de la décolonisation, le thème qui a le plus compté tout au long de mon existence.
La vie a ses coups de théâtres et ils sont en général imprévisibles ce qui la rend passionnante.
L'INTELLIGENCE DES PEUPLES CONTRE LA DECOLONISATION (2)
JOHN WAYNE
| 27-04-2015 02:21
Et à propos de décolonisation, j'ai récemment publié sur Business News une liste secrète et qui nomme des Tunisiens de confession musulmane originaires de Sfax et de Bizerte entre autres régions, et qui avaient rejoint la DST en France afin d'aider ce département à traquer les membres Français du FLN qui ont perpétré des attaques contre des préfectures de certaines villes et surtout de Paris.
Une époque que j'ai vécu puisqu'au début des années 1960, je me trouvais encore a Paris ou je suivais des cours à la Sorbonne.
Des cours que j'alternais avec des visites à la Place Pigalle ou je m'amourachais de prostituées Françaises d'un certain âge et aux peaux parfumées et douces.
Et cela probablement afin de compenser pour une affection maternelle que je ne reçus jamais.
Et pour revenir aux choses sérieuses, cette liste fut censurée par Business News pour des raisons légales évidentes et que je comprends.
Mais il faudra se souvenir qu'au début des années 1960, de nombreux membres du FLN furent arrêtés en France, torturés, et condamnés à la guillotine.
Et je désire vous renvoyer aux plaidoyers et aux lettres écrites de manière brillante que Jacques Verges envoyait a l'époque au Garde des Sceaux.
Il y a hélas un coté Harki et légèrement traitre chez certains de mes concitoyens que l'on retrouve aujourd'hui dans une Tunisie recolonisée et où ils passent le plus clair de leur temps a osciller entre l'aéroport de Tunis-Carthage et la ville de Doha vers laquelle ils se rendent en « mission » sur les aéronefs débordant de luxe et de mauvais gout de la Qatar Airways.
Sans compter ceux qui se pavanent dans des sièges de partis politiques Tunisiens en compagnie de l'ambassadeur des Etats Unis et avec lequel ils prennent des photos en exhibant des sourires de garçons de café.
La Tunisie a replongé dans un protectorat des plus embarrassant. Bien plus embarrassant que celui de l'époque où les beldia de Tunis s'agitaient autour du Bey et du résident général afin de bénéficier d'avantages sous formes de terrains à bâtir et de calèches de luxe.
Et en homme vivant ses dernières décennies, mon cycle de sommeil est des plus bizarres. C'est souvent tard la nuit que j'éprouve la meilleure concentration dans mes lectures qui en général portent sur les histoires héroïques des peuples ayant décidé de chasser leurs colons et de fonder des Nations dignes et indépendantes.
La bataille de Dien Bien Phu est une de mes lectures favorites comme est celle qui porte sur la lutte du FLN en Algérie ou celle portant sur les négociations de Bourguiba en France a la veille de l'indépendance.
Et a propos de la bataille de Dien Bien Phu, l'on raconte que lorsque les hommes du général Giap déplaçaient à l'aide de mules des canons qui serviront plus tard à bombarder les forces Françaises qui campaient dans cette cuvette du même nom, un canon aurait glissé sur un des petits chemins longeant les falaises qui bordait cette endroit géographiquement idéal a une embuscade militaire et qui ferait un jour les plus grands livres d'histoire.
Un des Viêt-Cong jeta alors son corps sous un de ces canons et empêcha la chute de cette arme lourde dans le vide. L'homme mourut sur le champ mais le canon put arriver à destination afin de cracher ses obus sur les forces coloniales Françaises.
Utiliser son corps pour défendre la patrie est un thème que l'on a vécu aussi pendant la révolution de la liberté et de la dignité lorsque le Docteur Sihème B. grande adepte de Moncef Marzouki et du mariage Ourfi, utilisa son corps brun et sensuel vêtu d'un pantalon blanc moulant, afin de protester sur un mur du Caire les frères musulmans armés de kalachnikov qui furent abattus par les hommes du Marechal Al Sissi.
Chaque peuple sa façon d'utiliser son corps pour décoloniser ou recoloniser son pays.

Ancien élève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.




imbrication formel informel
Barhoum
| 26-04-2015 20:04
A mon humble avis, il y a plusieurs choses différentes dans le mot "informel".
Il y a d'abord le travail au noir qui est surtout utilisé par des activités "légales", dans les entreprises de construction, chez des artisans, les petits commerces ou les travaux domestiques.
Il y a aussi le chiffre d'affaires au noir que réalisent des entreprises qui ont pignon sur rue ou certaines professions libérales difficilement contrôlables.
Il y a enfin la contre bande et ses circuits de distribution dédiés.
Il est important de comprendre que les travailleurs de l'informel n'y sont que parce qu'ils n'ont pas trouvé place dans le formel. Ils sont plutôt les victimes et non les responsables de ces dérives.
Parfois le formel utilise l'informel pour maîtriser ses coûts.
Parfois l'informel sert de soupape à une économie en grave crise.
Les solutions et les réponses à apporter sont différentes et multiformes, selon la nature de chaque activité. Elles doivent parfois être calibrées ou aménagées, pour ne pas nuire aux conditions socio-économiques de certaines catégories.
Haha
versus
| 26-04-2015 17:26
La Tunisie ne sait faire que dans l'informel.
Une INJUSTICE qui touche les Tunisiens honnête ....
HatemC
| 26-04-2015 13:06
700 000 Tunisiens ne paient pas leur impôt, manque à gagner pour le Trésor Tunisien, c'est ce fléau qu'il faut combattre, combattre le commerce parallèle.

L'économie souterraine ?

Le chiffre est sans appel, 40% de l'emploi du secteur privé Tunisien est actif dans l'informel.
Plus de 80% de ces effectifs travaillent dans la construction immobilière et dans le commerce.
Il est vrai que l'économie informelle permet à des personnes en rupture avec le marché de l'emploi, de renouer avec l'activité économique.
Environ 700.000 tunisiens vivent directement de l'économie informelle aujourd'hui.
A combien estimerions-nous le manque à gagner en impôts directs et indirects pour l'Etat ?
A combien estimerions-nous le manque à gagner pour les caisses d'assurance maladie et de retraite auxquelles ces actifs ne cotisent pas ?

Si on ne traite pas l'informel, l'anarchie restera la norme. progressivement ne règle rien, il faut donner un grand coup et les inciter à se ranger dans la légalité;

C'est une injustice à l'encontre de l'intérêt général, l'Etat n'a pas les moyens de relancer la machine économique et à remettre les investissements et la croissance en ordre de marche. Les caisses sont vides.

L'Etat est aujourd'hui déficitaire et devra combler ce déficit par des emprunts en devises, BM, FMI ...., hypothéquant par la même occasion la souveraineté nationale et hypothéquant ton avenir et celui de tes enfants. Hatem Chaieb