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Réunion du Conseil des analyses économiques à Dar Dhiafa
20/10/2018 | 13:53
1 min
Réunion du Conseil des analyses économiques à Dar Dhiafa

Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a présidé, ce samedi 20 octobre 2018, la réunion du Conseil des analyses économiques. La réunion s’est tenue à Dar Dhiafa à Carthage.

 

Ce conseil a été institué en 2012 et relève de la présidence du gouvernement. Son rôle consiste à fournir au chef du gouvernement l’assistance et le conseil au sujet des questions économiques notamment en analysant les indicateurs périodiques de la conjoncture économique. Depuis fin 2017, l’ancien ministre de l’Industrie et de la Technologie, Afif Chelbi a été nommé président du Conseil.

 

 B.L 

20/10/2018 | 13:53
1 min
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Commentaires (4)

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hatem
| 21-10-2018 07:37
et la montagne accoucha d'une souris

citoyenne
| 20-10-2018 20:28
SVP,qui peut nous donner la composition de ce conseil

Dr. Jamel Tazarki
| 20-10-2018 17:17
Il faut éviter de refaire la même politique oligarque et désastreuse du temps de notre ex-troïka. Il faut comprendre que la politique inconditionnelle budgétaire keynésienne qui a été appliquée par Mr. Essid n'a pas fonctionné et n'a créé que de l'inflation. En effet, Mr. Essid, a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5%; il a fait baisser l'impôt sur les sociétés de 30% à 25%, il a injecté 10 milliards de dinars (et même beaucoup plus) dans notre système bancaire oligarque (recapitalisation), il a fait baisser le prix du carburant, il a fait baisser La taxe sur les dividendes et il a facilité la sortie/exportation de nos capitaux, et ceci afin de motiver nos entrepreneurs à investir, mais rien de cela! Oui rien de cela! La Tunisie est victime d'une mauvaise gestion de nos finances publiques ! ==> Aujourd'hui il faut changer de tactique, on ne peut plus appliquer les mêmes recettes désastreuses du temps de notre ex-troïka.

J'insiste que La presque totalité de nos entreprises distribue la totalité des gains nets sans investir un centime afin d'augmenter la productivité (afin de vérifier ceci, il suffit de comparer les gains nets de nos entreprises et la somme cumulative des dividendes)! Et voilà que l'on veut faire une baisse de la fiscalité sur les bénéfices des entreprises". C'est la même faute qui a été faite par le gouvernement de Mr. Essid!

Par contre BMW, le constructeur allemand d'automobile, fait un gain net de 10 euros par action, il distribue un dividende de 3 euros et investit 7euros! Les entreprises allemandes investissent plus que 50% du gain net, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'entreprises tunisiennes! Si j'étais le chef du gouvernement tunisien, j'aurais augmenté la taxe sur les dividendes et vous savez maintenant pourquoi (puisque nos entreprises à la bourse de Tunis refusent d'investir).


je propose de voter une programmation des investissements de l'Etat dans les infrastructures de transport. ===> L'entretien et la régénération des réseaux ferroviaires, routiers et fluviaux est une obligation. Ce n'est pas normal que l'on a toutes les deux semaines des déraillements!

Au lieu d'accorder une baisse de la fiscalité sur les bénéfices des entreprises à partir de 2021 avec des taux d'imposition variant entre 10%, 13,5% et 20% pour l'écrasante majorité des entreprises, il faudrait plutôt investir dans les infrastructures de transport!

Sans une bonne logistique fonctionnante notre économie et nos entreprises sont condamnées à la faillite et au collapse et notre peuple à la famine! L'urgence (la priorité) est donc d'abord pour l'entretien et la régénération de nos réseaux ferroviaires, routiers et fluviaux et non pas aux cadeaux fiscaux à notre oligarchie entrepreneuse.


Il faut se libérer de cette idée absurde de l'entrepreneur tunisien créateur qui serait le personnage central de notre développement économique, qui prendrait des risques pour créer de nouveaux produits et emplois et ne demandant qu'un peu de capital-risque et d'être libéré des charges fiscales. Une idée platonique que voudrait nous imposer l'UTICA. Même un taux directeur négatif ne pourrait pas motiver nos hommes d'affaires affairiste à investir. Le rêve de développement d'un Silicon Valley en Tunisie ne serait possible qu'avec l'intervention directe de l'état. Il est temps de réviser les rôles respectifs de l'Etat et des firmes privées dans le processus du développement socio-économique de notre pays. Le véritable entrepreneur qui prend des risques a toujours été le pouvoir public en Tunisie. Il n'y aura pas d'amélioration socio-économique essentielle dans laquelle l'état tunisien ne joue pas le rôle moteur, non seulement comme entrepreneur mais aussi comme créateur de marché. Les grandes entreprises privées tunisiennes exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'état tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir, elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'état sans pour autant apporter de remèdes à notre économie. L'action publique est irremplaçable en Tunisie. Et ça ne sert à rien de jouer avec la valeur du taux directeur afin de motiver nos hommes d'affaires affairistes à investir et de faire ainsi fonctionner notre économie. Il faut faire face à la réalité et l'accepter sinon on risque la faillite totale et le collapse socio-économique! Non, Il nous faut une politique socio-économique/industrielle qui devrait redonner à l'intervention publique une place centrale, non seulement comme correcteur des échecs de marché ou garant de la libre concurrence, mais aussi comme entrepreneur dans des domaines où personne n'ose prendre le risque (infrastructure et logistique) et comme créateur de marchés. Cela exige de ne plus financer nos millionnaires/milliardaires entrepreneurs avec des mécanismes ruineux.

DHEJ
| 20-10-2018 17:09
'?conomie des inondations!